Bonjour Zélie !
Je ne prétends pas tout connaître sur le sujet mais je vais essayer d'apporter quelques réponses, en tout cas les miennes, à tes questions...
Je crois tout d'abord qu'on ne peut parler de médiumnité, sans aborder certaines autres questions, telles que la vie elle-même, son sens, son rôle, son but. Y en-a-t-il ? Si oui, lesquels ? Et la vie s'arrête-t-elle avec la mort ? Y-a-t-il quelque chose d'autre après ? Quoi ?
A ces questions, je ne me permettrais pas de répondre par des affirmations catégoriques et universelles parce que ce cheminement est personnel et propre à chacun, même si pour moi les réponses sont évidentes !
"On dit que la médiumnité se transmet. Qu'en est'il au juste ?"
Au juste, je ne sais pas...

. Personnellement, je ne pense pas que cette faculté se transmette comme une hérédité, comme faisant partie du patrimoine génétique, comme une particularité familiale au niveau du sang. Je parlerais plutôt de "prédispositions", d'environnement favorable au développement de la médiumnité. Pour aller plus loin dans mon explication, je me dois d'aller plus loin aussi dans ma vision des choses... Je suis intimement convaincue de l'existence de l'âme, que nous avons un très long passé, riche de multiples vies et expériences qui nous conduisent petit à petit, en fonction de nos tâches et nos efforts vers une évolution. Nous sommes donc tous ici et maintenant à un certain degré d'avancement et lorsque nous décidons de venir habiter un corps, ce n'est pas gratuit... Nous avons un travail qui nous attend, ce travail est propre à chacun. Cette vie est là pour nous permettre d'avancer, de nous enrichir (au sens spirituel bien sûr !

). Et cette vie, nous la choisissons, donc nous savons où nous mettons les pieds et bien souvent, il y a une attirance particulière, une affinité avec les âmes qui feront notre environnement familial et amical. Nous pouvons donc arriver dans une famille ouverte à la spiritualité, à la médiumnité comme nous pouvons aussi arriver dans une famille totalement hermétique au sujet, tout cela dans un but précis. Mais la grande difficulté c'est que lorsque nous naissons, nous repartons de zéro. Nous avons oublié ce pourquoi nous sommes venus, et le libre arbitre intervient. Je dirais donc plutôt que la médiumnité est là, présente au fond de nous et qu'elle n'attend qu'à être développée, certainement plus facilement et plus rapidement si notre entourage nous y encourage...
Selon plusieurs ouvrages et récits (ressentis) de médiums, il est souvent dit que le médium ne se sent pas à sa place, même depuis la tendre enfance. Comme si le médium avait la sensation de ne pas faire partie de la famille, d'être "différent"...
"Intuitions ou prémonitions ne sont pas médiumnité ?"
Partant du principe de la survivance de l'âme et des différents stades d'évolution, je pense que nous sommes guidés, aidés et soutenus par des êtres supérieurs (plus avancés, plus éclairés...). Et que bien souvent, nous recevons des signes, même des plus simples. Cette petite voix intérieure... qui parfois nous fait éviter un danger, nous fait prendre une meilleure décision ou nous rappelle à l'ordre... Ou encore ces rêves, tellement réels, tellement proches et riches de sensations.
Maintenant, il faut voir comment vous définissez le terme "médiumnité". Est-ce seulement la faculté de recevoir des signes ? Mais quel en serait-alors l'intérêt ? Le fait de recevoir ces signes ne serait-il pas juste finalement la confirmation de l'existence d'un ailleurs, de la survivance de l'âme ? Ou bien s'agit-il de la faculté de recevoir des signes avec l'intention de se mettre au service de l'autre ? Et là, j'en reviens à mon message précédent...
Je me permets d'apporter encore une précision, mais qui me semble de taille !
Je pense que la médiumnité n'est pas qu'une faculté, prédisposition ou don (peu importe le nom...) mais bien une philosophie de vie. Lorsque une personne développe sa médiumnité, il développe également son savoir, il a accès à une foule d'expériences, de rencontres qui ne peuvent pas le laisser indifférent et un médium bien intentionné ne peut de fait pas nier les conséquences de certains actes que l'homme cause à lui-même ou à autrui. Il devient alors sensible au bien-être de chaque âme incarnée ou désincarnée qu'il rencontre, y compris la sienne !
Pour finir, et si vous en avez la curiosité et l'envie, je vous conseillerais de lire Allan Kardec, en commençant par "le livre des esprits" puis "le livre des médiums".
