Après, ce qui est un problème très personnel, je ne sais pas quand je vais oser commencer à me faire rémunérer



Pour ma part je me sens pleinement en accord avec ce que j'ai pu exprimer sur ce sujet dès le débutCircée a écrit :Je serais curieuse de savoir si les personnes qui ont écrit en début de ce post ont toujours les mêmes avis sur ce vaste et délicat sujet?
Le plus naturellement du monde dès l'instant où l'on se sent soi-même à l'aise avec la notion d'argentCircée a écrit :Comment abordez-vous ce sujet avec votre client?
Si une personne vient à toi pour un premier soin, tu réponds simplement à sa demande. Si celle-ci à l'issue de ce soin te demande conseil en vue de la suite, tu lui fais part clairement de ce qui te semble être au plus juste dans sa situation, sans chercher à argumenter ou à te justifier. Proposer deux, trois ou quatre soins n'a rien de malhonnête et ne crée aucune dépendance. Il appartient ensuite à la personne de décider librement si elle souhaite s'investir dans cette thérapie... ou non.Circée a écrit :Si vous voyez, si vous êtes persuadé que c'est pour son bien, quels arguments utilisez-vous pour que cette personne ne se sente pas comme une vache à lait face à vous?
Je ressens juste le besoin de nuancer cette petite affirmation qui me chiffonnebilbaw a écrit :Personnellement, je pense que si je n'avais pas besoin d'argent pour vivre, je dispenserais du reiki gratuitement, puisque mon temps n'aurait pas cette valeur pécuniaire.
Ne t'es-tu jamais senti blessé d'avoir ce type de personne s'intéressant à toi pour ton argent?André Baechler a écrit : Il est vrai qu'étant de nature plutôt généreuse, j'ai vu graviter de nombreuses personnes autour de moi dans une période où j'étais potentiellement très intéressant à être fréquenté
Je prends cela avec beaucoup d'humour et reste convaincu que l'authentique générosité ne peut venir que du coeur, mais jamais du besoin malsain de s'acheter une bonne conscience en redistribuant autour de soi.
Sans doute un héritage culturel de notre société, plus où moins marqué selon les régions. Je remarque par exemple que le thème de l'argent est particulièrement diabolisé en France.Circée a écrit :Il est vrai, André, que j'ai un malaise vis à vis de l'argent. Je sais d'où il vient, mais je n'arrive pas à m'en défaire.
Je trouve étonnant, car jamais personne ne m'a approché en essayant de négocier le coût d'un soin Reiki ou d'un enseignement. J'ai par contre toujours fait le premier pas lorsque je sentais la personne motivée, mais dans l'incapacité financière d'assumer le soin ou l'enseignement.Circée a écrit :Les clients discutaient toujours mes prix, alors je les ai affichés derrière moi
On trouve toujours moins cher, et les personnes qui n'ont comme seule préoccupation de trouver moins cher expérimentent bien souvent des situations regrettables. Dans toute thérapie, le facteur humain est déterminent. L'important est que tu te respectes et que tu te sentes pleinement à l'aise avec tes prix affichésCircée a écrit :Mais je pense qu'ils vont comparer les prix avec une autre praticienne installée peu loin et moins chère que moi!
Je crois que nos rapports à l'argent ne sont pas exclusifs à la pratique du Reiki, donc sans doute pas totalement hors sujetbilbaw a écrit :Chuis hors sujet là!?![]()
Non, jamais blessé, mais souvent surpris et attristé ! Non pas pour l'argent mis en jeu, mais par certains comportements de personnes qui n'étaient jamais nécessiteuses, mais plutôt jalouses, envieuses et profiteuses... Ces personnes sont généralement sorties de ma vie. Aujourd'hui je reste très généreux de nature, mais je me ferme complètement si je sens une personne m'approcher de manière intéressée.bilbaw a écrit :Ne t'es-tu jamais senti blessé d'avoir ce type de personne s'intéressant à toi pour ton argent?