Reiki Forum

Bonjour à tous,

Je ne sais pas si j'ai choisi la bonne thématique pour poster ce sujet, au quel cas, merci à toi André de le changer de place.

Alors, je me pose tout simplement la question suivante : Faire son initiation reiki ou même, recevoir tout simplement un soin par un maître reiki fumeur est-ce gênant en soi ? Est-ce que le fait que le maître reiki soit fumeur puisse avoir des inconvénients dans la transmission du reiki au receveur (et idem pour le soin) ? Si oui, en quoi ? En fait, j'ai lu sur internet, un personne écrire qu'il valait mieux éviter un Maître reiki fumeur, mais celle-ci étant l'unique personne à donner cette opinion rapide sur ce forum, j'aimerais avoir les votres s'il vous plait. Qu'en pensez-vous ?

Merci beaucoup à vous et je vous souhaite une belle fin de journée !

Plein de bises

Anne-Claire

Bonjour Anne-Claire

Je ne suis pas maître reiki ni enseignante, tout juste 3ème degré .. par contre, je suis fumeuse... eh oui.. encore ... sans vouloir paraître présomptueuse, à entendre les retour des gens que j'ai accompagnés jusqu'ici avec le reiki, je n'ai pas l'impression que mes soins soient moins "bons" que les soins d'un non-fumeur

A mon avis, il s'agit surtout d'une certaine philosophie de vie amenée par le reiki qui révèle parfois l'envie prendre soin de son hygiène de vie. Celle-ci passe par le respect de soi-même, la nourriture et la santé, entre autres. De ce fait, il semble normal qu'on imagine que les praticiens fumeurs aient envie d'arrêter en prenant soin de leur santé. Cependant, entre l'envie et l'arrêt total, il y a un "petit pas" qui n'est pas toujours simple de franchir

Est-ce que le fait de fumer et donc d'inhaler des toxiques et des toxines amoindri le soin ?? ... si tel est le cas, alors qu'en serait-il des praticiens soumis à un traitement médical lourd ?? (toxiques et toxines sont aussi dans les médic).

Je me réjouis de lire d'autres avis

Belle fin de journée

Je suis tout à fait de ton avis Martine , je ne pense franchement pas que cela puisse porter un quelconque préjudice au receveur.
En ce qui me concerne, j'avais totalement arrêté de fumer suite à mon initiation reiki 1 (par choix et envie) et cela a duré plus de 2 mois, mais j'ai malheureusement repris il y a quelques mois.
Par contre je ressens de nouveau le besoin d'arrêter cette misère de nicotine !
De toutes les manières, il ne faut pas oublier que nous ne sommes que canal et que ce n'est pas notre énergie propre que nous donnons mais bien l'énergie universelle.
Voilà mon avis !
Socrate

Moi, la magnifique personne qui m'a initié au 1 et 2ème degré fume et pour autant tout a été merveilleux, mes initiations, ses soins, mes soins...bref.
Je ne suis pas fumeur et j'ai même la fierté de dire que je n'ai même jamais mis une cigarette à ma bouche mais je ne m'arrête pas à ces détails.

Miguel

Bonjour

Anne-Claire a écrit :...Faire son initiation reiki ou même, recevoir tout simplement un soin par un maître reiki fumeur est-ce gênant en soi ? Est-ce que le fait que le maître reiki soit fumeur puisse avoir des inconvénients dans la transmission du reiki au receveur (et idem pour le soin) ? Si oui, en quoi ? En fait, j'ai lu sur internet, un personne écrire qu'il valait mieux éviter un Maître reiki fumeur, mais celle-ci étant l'unique personne à donner cette opinion rapide sur ce forum, j'aimerais avoir les votres s'il vous plait. Qu'en pensez-vous ?

On peut lire beaucoup de choses sur le Reiki, beaucoup de limitations que l'être humain se sent le besoin de fixer. En enseignant le Reiki, peut-on fumer ? Consommer de l'alcool ? Avoir une vie sexuelle ? Manger du chocolat noir aux amandes ? ...? Pour ma part sachez que je m'autorise quand même cette dernière variante

Sur cette petite note d'humour, je voulais juste vous dire qu'il me paraît stupide de prétendre définir par de tels critères qui est à même d'être un bon enseignant. Il est important d'aller vers la personne auprès de qui votre coeur vous guide. Le Maître Reiki n'est pas un être réalisé ayant tout réglé, le Maître Reiki est un être en cheminement... et j'en reviens à cette petite phrase de Richard Bach "Tu enseignes le mieux ce que tu as le plus besoin d'apprendre"

Et oui, avec la pratique du Reiki : pas d'ascèse.
Je suis fumeur aussi, si je dois arrêter un jour, le moment n'est pas encore arrivé, on ne peut tout régler ou dépasser d'un coup.

Comme dit André, nous sommes en chemin. Faut-il attendre un éventuel Eveil dans cette vie ou dans une autre pour se décider à Initier? Je ne le crois pas. On apprend par la pratique, comme dans le bouddhisme, sans pratique point de salut.

André Baechler a écrit :Bonjour
En enseignant le Reiki, peut-on fumer ? Consommer de l'alcool ? Avoir une vie sexuelle ? Manger du chocolat noir aux amandes ? ...? Pour ma part sachez que je m'autorise quand même cette dernière variante

Je m'autorise aussi les trois dernières variantes, (quoique je préfère les noisettes aux amandes), mais je ne suis pas maître.
Si j'étais appelée à le devenir un jour, je ne crois pas que cela changerais grand chose à la gourmandine que je suis.

Pourtant, je dois vous avouer constater une différence depuis mon initiation : ma tolérance à l'alcool a diminué, je suis plus vite pompette et, par voie de conséquence, ma consommation aussi...on pourrait transposer facilement avec la cigarette à ceci près que je ne suis pas accro à l'alcool et qu'il ne m'est pas difficile de modérer mes élans. C'est tout naturellement que cela se fait. En revanche, j'ai toujours autant de plaisir à goûter un bon cru ou un 'ti peket ou une bonne poire après le repas...

Comme le disent les uns et les autres, nous sommes tous en chemin, et Martine a raison de souligner que ce chemin peut prendre du temps, et ce n'est pas de nous même que nous transmettons, donc il ne devrait pas y avoir d'incidence... mais là aussi il y a une différence entre fumer et prendre un verre d’alcool, ce dernier a une incidence sur l'attitude juste du donneur ou les barrières que se met un receveur, en cela l'alcool dans le cadre d'un soin ou d'un stage peut devenir problématique.
Cela je l'ai vécu lors d'une de mes initiations où la nuit entre les deux jours, j'étais hébergée sur un camp médiéval proche de mon lieu de stage. J'avais promis l'hypocras à ceux qui m'ont logée, et le samedi soir, il est traditionnel sur les camps, quand le public est parti et que nous sommes entre nous, de goûter, au cours des ripailles, les breuvages préparés par les uns et les autres. J'ai senti une nette différence dans ma façon de recevoir le lendemain de ces agapes...

Donc, ma pratique a pris cette nouvelle donne en compte...

Bonjour

Mahaut a écrit :Pourtant, je dois vous avouer constater une différence depuis mon initiation : ma tolérance à l'alcool a diminué...

Les vrais changements sont ceux qui viennent de l'intérieur

Dans ton cas Marianne, ta tolérance à l'alcool a diminué, pour d'autres personnes l'envie de fumer disparaît, certaines personnes ne tolèrent plus la viande ou les besoins sexuels diffèrent... Mais dans toutes ces situations, vous remarquerez que les changements se font naturellement de l'intérieur, sans chercher à imposer une restriction ou une limitation

Bonjour

Cela fait maintenant trois mois que j'ai cessé de fumer ( je fumais environs une quinzaine de cigarillos par jour ).

Je n'ai pas constaté une grande différence dans ma pratique, si ce n'est que comme je me sens mieux dans mon corps ( je n'ai plus le diaphragme bloqué !), je pense qu'il y a une plus grande "fluidité" dans mon soin, mes respirations sont plus "harmonieuses" ( difficile d'utiliser les bons mots ).
Le résultat est sans doute le même mais le vécu est différent

Félicitations Merlun et tiens bon !!!