Je me sens bien, beaucoup plus serein. Pourquoi ? J'ai trouvé ma voie professionnelle !

Je remarque que tout s'est fait doucement mais sûrement ! Tout au long de ma vie, je n'ai cessé d'exercer des métiers précaires mais qui avaient tous une relation avec le contact humain, l'aide à autrui.
J'avais fait tellement de missions différentes que je savais ce que je ne voulais plus faire mais n'avais aucune idée de ce que je pouvais faire ? ? ?

C'est à la suite d'un bilan de compétence que la conclusion de celui-ci s'est orienté vers le métier d'aide soignant

Je pris la décision de m'inscrire dans des instituts spécialisé et de passer les concours d'entrée. Vu ma décision tardive, (même s'il n'est jamais trop tard !

Cette épreuve consiste en un débat sur une question du domaine sanitaire ou social et un entretien de motivation sur le métier d'aide soignant.
Problème, je n'avais qu'une vue lointaine de ce métier n'ayant été que d'un côté de la barrière : celui de patient ou de visiteur !


Voila où je voulais en venir. On m'a affecté dans un service de soins intensifs où étaient accueillis des personnes ayant subit une chirurgie viscérale. C'était un étage avec 10 chambres individuelles.
A la chambre n°8 se trouvait Monsieur G. Lorsque je suis arrivé mardi matin, je n'ai pas arrêté d'entendre le personnel soignant se plaindre d'avoir souffert des cris, de l'agitation de ce monsieur de 91 ans à qui on avait dans un premier temps mis en place une prothèse de hanche et à qui suite à des examens complémentaires, on avait diagnostiqué successivement un cancer du colon et du foie.
J'ai aidé mes collègues aides soignantes à lui placer certaines choses afin qu'il soit plus à l'aise et je sentais chez elles de la crainte et de l'appréhension quant à ses vociférations et gestes limite agressifs !
J'ai accompagné les actes par de la parole, je lui ai dit : "Monsieur G. nous allons vous embêtez quelques instants mais c'est pour votre bien . . " Tout en lui caressant le bras .
Je l'ai fait à chaque fois que nous devions intervenir auprès de lui. Je l'ai vu s'apaiser, tout comme mes collègues.

J'ai senti comme une aura qui sortait de mon corps et qui emplissait de plus en plus la chambre de Monsieur G. Au fil des heures et des jours, il devint de plus en plus calme. Monsieur G. est décédé hier matin à 10h30.
Il avait un visage magnifique, il était partie en paix. Les collègues étaient étonnés de l'évolution et de la fin qu'avait pris l'histoire de Monsieur G. à la fin de mon stage, j'eus un chaleureux au revoir de mes collègues, j'avais l'une des réponses que j'étais venu chercher quand la chef infirmière m'a répondu : "Vas-y lance toi, tu es fait pour ce métier ! ! !"

J'ai souvent ressenti ce que je définis comme une aura mais qui est sûrement l'énergie du reiki qui se propage et qui se transmet aux personnes qui sont autour de nous.
C'est pour cela que ce que j'ai ressenti dans la chambre, je l'ai aussi ressenti chez mes collègues, outre ma façon d'être, je pense qu'ils ont aussi reçu du reiki sans le vouloir . . .
Bonne continuation.
Madanino