Dans un soin à distance (mais c'est la même chose avec une personne inconsciente sur un lit d'hôpital), il n'est pas toujours possible d'avoir une demande ou une autorisation expresse de la personne à soigner.
Ce qui est enseigné, ce n'est pas d'obtenir l'autorisation consciente, mais de se mettre dans un état d'empathie, de "méditation Reiki" et de demander l'autorisation de donner le soin. Si on y réfléchit, de quoi s'agit-il?
De mon point de vue, il est important, essentiel même, d'entrer en contact avec l'énergie de la personne à soigner. Cette "connection" ne se passe pas de mental à mental, et quelque part je ne m'intéresse pas à son accord conscient. Ce qui m'intéresse, c'est d'entrer en contact d'énergie à énergie.
Comment savoir si le contact et l'accord sont noués ? Je le sens avec mes ressentis, c'est à dire à la fois mes perceptions physiques et mes émotions. Je peux ainsi savoir de façon intime, intuitive, si nous nous acceptons réciproquement (car mon accord à moi est important aussi !). Si je ressens une gêne, un éloignement, on peut envoyer un symbole sans intention précise et ne pas insister. Si par contre je ressens ce sentiment d'acceptation qui se traduit chez moi par un certain état, alors j'en déduis que le contact est établi, que le lien est noué et que je peux travailler.
Mais c'est la même chose dans un soin classique. Ce n'est pas parce que la personne a pris rendez-vous, demande le soin, est prête à payer, qu'elle est OK pour recevoir un soin Reiki. La relation énergétique, holistique qu'on met en place avec la personne exige une grande attention à ce que s'engage une co-construction thérapeutique. Mais ce n'était pas là la question posée.
