Reiki Forum

Bonjour à tous,

Je me pose la question suivante et j'ai pour l'instant de la peine à me faire une opinion ou une idée.

Dans quelle mesure la prise d'antidépresseurs pourrait influencer un travail avec le Reiki?

J'ai volontairement voulu créer un autre sujet que celui avec la notion de dépression car il me semble que des personnes sous la dépendance de ces médics ne soient plus toutes réellement en dépression!

J'ai eu et ai encore quelques patients au cabinet qui prennent ce type de médicaments. Il est bien évident que je ne conseille jamais d'arrêter sous prétexte qu'ils commencent un travail avec le Reiki. D'autant plus que je sais qu'il est même non recommandé d'arrêter ce type de traitement du jour au lendemain.

Je n'ai, pour moi, jamais eu recours à ce genre de médication donc je n'en connais pas les effets, les effets de dépendance...

Lors d'une série de quelques soins, j'ai toujours eu le sentiment que cela prenait plus de temps à ce mettre en place (les changements, les signes du travail énergétique...) chez une personne sous antidépresseurs.

J'ai par contre des personnes qui ont fini par arrêter d'en prendre suite au travail énergétique combiné d'un suivi avec leur médecin.

Qu'en pensez-vous? Avez-vous des témoignages? La question du haut est toujours valable!

Merci d'avance de vos éclairages

M

Bonjour

Merci Miguel pour l'ouverture de ce nouveau sujet.

Il existe de nombreuses variétés d'antidépresseurs et il faut savoir que plus de la moitié de la population en consomme au moins une fois dans sa vie.

J'ai le sentiment que le Reiki permet dans ce genre de situation de reconstruire et stabiliser un terrain mouvant et accidenté. Ce travail se fait en profondeur, même s'il n'est pas très visible en tant que résultats extérieurs concrets. Dans ce sens, le Reiki est très complémentaire à la prise d'antidépresseurs lorsque cela s'avère nécessaire. Mais il existe également des situations où la personne doit "toucher le fond" afin de pouvoir se reconstruire et la prise d'antidépresseurs peut empêcher ce mouvement parfois nécessaire.

Je pense que le Reiki amène bien souvent à revoir le traitement ou à le raccourcir dans la durée, à la surprise parfois du corps médical amené à réévaluer le traitement. Je constate que le Reiki agit une fois de plus comme un facilitateur

Ça c'est sûr, je suis convaincu que certaines personnes doivent passer par la dépression pour mieux rebondir! Cet état est la réponse parfaite aux conflits!

Une fois en bas, tout en bas, on ne peut que remonter! C'est clair, chacun à sa vitesse avec son paquetage.

Donc là, il me semble que tu me confirmes mon idée qu'un traitement d'antidepresseurs finalement ralenti le processus normal et inné de remontée.

Ces molécules ne gêneront donc pas le reiki en tant que tel mais ralentira les prises de conscience de la personne.

Merci de cet

M

Bonjour à vous,

Je ne sais pas comment commencer cette réponse tellement j'ai les idées qui se bousculent dans la tête.....
Pour moi, les antidépresseurs et le reiki ont des "effets" opposés:

Le Reiki permet d'aller chercher au plus profond de nous-mêmes certaines émotions, certains blocages alors que les antidépresseurs eux, nous permettent d'enfuir, de masquer ce qui ne va pas...

Il y a environ trois ans, j'étais en plein surmenage point de vue boulot et à cela s'est ajouté la découverte d'un cancer chez Maman... J'ai donc décidé de me faire aider par ma psy, qui, après quelques consultations a réussi à me convaincre de prendre ces fameux antidépresseurs...
Oui, en effet, ça aide; en tout cas, moi, ça m'a aidé à vivre un peu dans mon monde où tout ce qui se passait autour de moi n'avait plus d'effet sur mon psychologique... Au revoir les crises d'angoisses, le stress et toutes ces émotions qui, même si elles nouent parfois, empêchent de vivre normalement, nous aident aussi à prendre conscience de certains problèmes afin de pouvoir ainsi les régler pour avancer et grandir...

Après un peu plus d'un an de traitement, je me suis rendu compte que j'avais trop de distance par rapport à la vie de tous les jours et mes émotions. J'ai donc demandé à ma psy d'arrêter le traitement... Dur dur de revenir à la réalité après un an de "sommeil", et dur dur aussi d'arrêter ces médicaments ( même si les miens étaient "légers"); les effets de manque ne sont vraiment pas agréables... Après un peu plus de six mois, je ne prends enfin plus rien et... toutes mes émotions reviennent avec en plus celles du décès de Maman qui a eu lieu entre temps et qui n'ont jamais eu l'occasion de faire surface...

Alors, je me dis que je dois aller chercher les solutions ailleurs... et la suite, certains d'entre vous la connaissez; Osteo, kinésio, Reiki... et depuis, j'arrive un peu mieux à gérer tout ça. J'ai enfin fait mon deuil (Deux heures de pleurs devant le film "ma meilleure ennemie", "stepmom", ça fait un bien fou). J'arrive enfin a ne plus penser à Maman en ressentant de la tristesse ou de la colère, maintenant, quand je pense à elle, c'est agréable, c'est de l'amour que je ressens. Et en ce qui concerne les angoisses et le reste, j'essaie au mieux de les laisser venir et de les comprendre... (bon, pas toujours évident).

Hou là là, vous me laissez parler, du coup, je m'égare et je ne sais même pas si je réponds à ta question Miguel... Enfin, tout ça pour dire que pour moi, les antidépresseurs m'ont permis de me mettre en veille, de "survivre" à certaines situations alors que le Reiki lui me permet de grandir, d'évoluer, d'être face à moi-même et de me comprendre un peu mieux...

C'est pas facile en fait de te répondre... Je suis un peu du même avis qu'André (qui est de devoir toucher le fond pour remonter) et simplement dire que les antidépresseurs sont pour moi un moyen de ne pas toucher le fond trop brutalement... donc, peut-être aussi un moyen d'avancer moins vite vers la guérison??? Oui, je répondrais aussi par un oui à ta question. Je crois que cela peut ralentir le travail à faire sur soi-même. Même si je crois que parfois, ce ralentissement peut être nécessaire lors de gros changements...

Thierry.

P.s: Miguel, je n'oublie pas de répondre à ton mp, je le ferai juste un peu plus tard...

( j'adore ces petites fleurs...)

Je suis d'accord avec vous. Certains antidépresseurs peuvent ralentir le travail d'evolution personnel, surtout si à leur prise s'ajoute celle d'autres psychotropes plus ou moins lourds.
Bien sur Thierry qu'ils sont bien souvent nécessaires permettant d'éviter bien des déboires, notamment des passages à l'acte pour les personnes les plus fragiles.

J'ai pu constater dans mon travail ainsi qu'en tant que praticien qu'en aucun cas Reiki et antidépresseurs ne sont incompatibles. Les effets des molécules (renforcés par l'action du Reiki) aideront les personnes à gérer par exemple la crise de guérison, déclenchée par le travail énergétique et n'empêchant en rien le Reiki d'agir à sa convenance toujours. La différence est que les résultats sont peut-être moins visible que sans psychotrope.
Voici mon avis.

Bonsoir Messieurs, puisque tel est le cas pour le moment sur ce sujet

Voici quelques petites infos techniques à savoir sur les anti-dép...

Tout d'abord, on ne devient pas dépendant physiquement d'un anti-dépresseur.. les dépendances peuvent avoir lieu avec d'autres substances calmantes (certains anxiolytiques, benzodiazépines etc).

Y a-t-il possibilité de dépendance psychologique ? et bien à mon avis, comme pour tout ...

Les anti-dépresseurs ont un effet antalgique et légèrement soporifique.. donc.. il atténue les ressentis "nerveux" et peut amener un léger état de somnolence ou en tout cas une baisse de la concentration.. donc, c'est tout à fait cohérent de lire qu'il semble que les ressentis soient différents avec des personnes sous anti-dép. Que ces ressentis peuvent évoluer quand la médication cesse etc... D'ailleurs, en réflexologie, on apprend à tenir compte de ces médics et à joindre cette question à l'anamnèse du premier rendez-vous afin de pouvoir préciser ces effets-là avec la personne qui reçoit le soin. Elles ne sont pas toutes prévenues de l'effet antalgique. Il est important de la savoir pour, par exemple, bien s'assurer du confort de la personne. Imaginons, une personne souffrant d'une hernie discale, il se peut qu'en temps normal, elle ne tienne pas 45 minutes sur le dos alors que là, elle pourrait résister sans problème, mais la position est-elle conseillée pour son disque enflammé ?... donc.. à mon avis perso.. toujours se renseigner sur la prise de ces médics.

De plus, les anti-dép, cumulés à d'autres médicaments comme la morphine ou ses dérivés, amène encore d'autres réactions dans le corps... d'ailleurs, dans les soins palliatifs de l'Etat de Vaud, en phase dite 3, phase terminale, on mélange volontiers 3 médicaments pour soulager la personne qui souffre dans ces derniers moments de vie : antalgique, analgésique et anti-dépresseur.

Autre aspect à savoir.. les anti-dépresseurs se prennent sur des longues durées.. même quand les symptômes de la dépression sont partis, le traitement devrait continuer quelques mois.. il est donc important de bien informer les gens qui viennent vous voir quant aux indications de leur médecin.. même s'ils pensent que le reiki vient changer leur vie et qu'ils ont l'impression de pouvoir se passer de leur médic.. surtout qu'ils en parlent à leur médecin avant d'arrêter de leur propre gré !!

Voilà ...

Pour terminer, je pense également que les soins peuvent apporter une aide au retour au calme, à retrouver une certaine sérénité et surtout aideront certainement à retrouver un sommeil réparateur. C'est d'ailleurs souvent ce sommeil non-reposant qui déclenche la prise d'anti-dépresseurs. Sans un sommeil réparateur, ni le corps, ni l'esprit ne peuvent tenir le coup longtemps à toutes les pressions, quelles qu'elles soient.

Bonne soirée à tous