

Pour moi la colère a deux visages.
Il y a la colère que l'on gère, celle que l'on s'autorise, la soupape nécessaire mais qui au fond ne blesse personne car elle a un but : faire comprendre, éveiller l'autre ou même soi. Cette colère soulage mais atteint rarement. Celle par exemple que l'on peut ressentir devant une indifférence totale, des messages envoyés qui restent et restent et restent encore sans réponse. Il s'agit d'un manque de respect et bien évidemment c'est notre ego qui est touché!!! Car si le receveur ne souhaite pas répondre, ça lui appartient et il est libre.
Alors que ses non réponses peuvent nous être utiles, s'il ne nous donne aucune clé car certainement n'en a t il rien à faire, il n'en est rien.
Chez nous on appelle ça : "pisser dans un violon"

En outre il y a la colère qui peut faire très mal. Alors là, l'être à l'origine de cette colère a tout intérêt à vite prendre conscience de ce qu'il produit, des circonstances de ses actes, qu'il oublie bien souvent assez rapidement car très centré sur lui et a beaucoup de difficultés à se remettre en question. C'est souvent l'autre qui est en cause... Et donc, comme si de rien n'était, reprend contact, ayant oublié le mal qu'il a pu faire. Ce genre de colère n'a aucun sens, ni pour celui qui en est à l'origine, ni pour celui qui la subit. Elle est stupide et mauvaise, elle est souffrance. C'est une colère d'énergie extrêmement basse qui fait stagner.
La colère dont je fais part dans mon précédent message est la première, comme certains d'entre vous l'auront deviné. Si cette indifférence ne m'apprend rien elle me rappelle cependant l'importance de la non attente, ainsi que celle de la non dualité. Mais bon, c'est juste histoire de dire qu'on peut toujours trouver un sens à tout, n'est-ce pas?


Merci de m'avoir lu, belle soirée à tous. Ouuuhhh que ça fait du bien!
