Bonjour à tous,
Merci André d'avoir si bien exprimé ce que je pense tout bas et n'ai pas trouvé les formules pour l'écrire. Grâce à cette ouverture sur d'autres possibles, j'ai trouvé comment donner mon avis sur ce sujet
Lors d'un atelier de radiesthésie, j'ai appris tout ceci, rechercher le taux vibratoire d'une personne, même son taux d'énergie vitale. D'un point de vue formatif c'était intéressant. Ceci nous amenait à des exercices nous permettant de mieux "maitriser" le pendule grâce au lâcher-prise.
Ceci dit, jamais je n'ai cherché à mesurer quoi ou qui que ce soit. Peu m'importe de savoir qui vibre le plus haut. Peu m'importe même de savoir si, quand je suis bien en phase avec moi-même, j'élève mon taux vibratoire. Je me contente d'observer que je me sens bien mieux, en effet, mais savoir si je m'élève ou grandit ou encore vibre avec l'Univers, ne m'intéresse pas vraiment. Je ne suis qu'une toute petite goutte dans un immense océan et je n'ai pas la prétention d'avoir la possibilité de polluer qui ou quoi que ce soit. Ce serait m'accorder beaucoup de pouvoir.
Il arrive parfois qu'un endroit, une personne, un événement me procure des ressentis plus difficiles. Dans ces moments-là, je ne cherche pas à savoir si la personne qui est là a un "bon" taux vibratoire ou non. Je travaille sur mon ancrage, sur ce que ce ressenti évoque ou provoque en moi, je tente de débrancher mon mental et d'accueillir ce qui est là. Et si c'est trop difficile dans l'instant présent, et bien, je me retire et m'en vais au moins quelques minutes respirer ailleurs.
Je travaille dans une institution pour personnes âgées en démence. Entre les pathologies psy, les vécus évidemment influant sur les résidents qui ne peuvent plus "s'assainir", les décès, les colères, douleurs, souffrances en tous genres (y compris du personnel), je suppose que le taux vibratoire de cet endroits doit se trouver bien en dessous d'un zéro quelconque. Biensur, ceux qui ont visité des lieux tels que celui-ci se rendent compte de la fatigue et du stress physique et psychique que les résidents et le personnel vivent sans cesse, mais c'est à chacun de trouver ses propres ressources, ses façons personnelles de décompresser etc. Vouloir mesurer le taux vibratoire d'un endroit ou des gens tels que ce que je viens de décrire n'a, à mes yeux, aucune utilité si ce n'est de nourrir un mental qui d'ailleurs en ferait quoi ?
Je préfère tout simplement partager les moments de bonheur échangés dans mon travail, avec les résidents ou mes collègues et travailler au mieux de ma conscience afin de garder les meilleures conditions de vie de chacun mais...... En commençant par moi, sinon, vaut mieux rester chez soi.
Pour terminer, que l'on sache ce qu'est le taux vibratoire ou non, qu'on utilise une échelle ou une autre, tout ça n'a aucun pouvoir sur l'autre, l'endroit ou la situation. Ce ne sont, en quelque sorte que des moyens de déterminer des "symptômes", mais ça n'aide en rien, ni soi, ni les autres.
Un peu comme le thermomètre dira si l'on a ou non de la fièvre.... Et après ? Et bien à savoir s'il est possible de mener une existence normale sans cet objet ? Oui ! Je n'ai pas de thermomètre dans ma maison. Quand un membre de ma famille est malade, peu importe qu'il ait 37.5 ou 40, je prends les mesures de soins qui s'imposent au cas par cas en fonction de la personne ou des autres symptômes.
Pour exemple, mon fils grimpe à 40 avec ni plus, ni moins de mal-être que sa sœur qui n'a jamais dépassé
un 38.5. Si je devais uniquement tenir compte de la fièvre, ma fille serait-elle encore en vie à force de ne pas intervenir tant qu'elle atteint pas 40 ? Franchement, je ne me suis jamais posée cette question.
Vibrez au diapason de votre cœur, c'est le mieux que nous avons tous à faire. Et si l'autre vibre différemment, c'est sans doute son chemin, sa "nécessité" du moment et en tout cas, ça n'est pas de notre ressort, ça le concerne et surtout, peu importe le chiffre indiqué qui n'est qu'une mesure humaine décidée en fonction de qui ou de quoi ?
Bonne journée à tous