Re: A propos des larmes...
Posté : 04.12.2010 18h07
Merci Martine,
C'est tellement vrai ce que ta nièce a dit là, parfois la maladie est là, lourde à porter, nos larmes nous les réservons pour nos moments seuls et lorsque la famille est là, nous faisons bonne figure, nous rions, nous plaisantons.
Pourtant en le lisant là, j'en pleure, parce que tu as raison, ta nièce avait raison... juste que l'autre montre sa peine, pleure avec nous, montre sa peur, car il s'agit parfois bien de peur face à l'annonce d'un diagnostic, d'un futur parfois compromis, de douleur insurmontable.
Au lieu de cela, j'ai traîné mes guêtres et ma peine, pensant que mon ami était distant et qu'il ne prenait pas vraiment conscience de "ce" qui m'habitait... cela a été la cause de nombreux malentendus et a causé beaucoup de peine dans notre couple. J'ai beaucoup pris sur moi, et sans doute lui aussi de son côté, alors que nous aurions pu partager cette peine, avec des pleurs, les pleurs que j'ai versé seule dans mon coin finalement.
Notre éducation refuse les larmes qui sont la signature de la faiblesse, j'ai même du expliquer mes larmes de joie à mon retour de Réa, on m'a cru dépressive, mais j'étais seulement heureuse de voir un ciel bleu et de sentir la chaleur du soleil.
Depuis, j'en ai versé tant et tant, de rire, de tristesse, j'ai toujours été une fontaine, c'est ainsi, impossible pour moi de les retenir trop longtemps.


C'est tellement vrai ce que ta nièce a dit là, parfois la maladie est là, lourde à porter, nos larmes nous les réservons pour nos moments seuls et lorsque la famille est là, nous faisons bonne figure, nous rions, nous plaisantons.
Pourtant en le lisant là, j'en pleure, parce que tu as raison, ta nièce avait raison... juste que l'autre montre sa peine, pleure avec nous, montre sa peur, car il s'agit parfois bien de peur face à l'annonce d'un diagnostic, d'un futur parfois compromis, de douleur insurmontable.
Au lieu de cela, j'ai traîné mes guêtres et ma peine, pensant que mon ami était distant et qu'il ne prenait pas vraiment conscience de "ce" qui m'habitait... cela a été la cause de nombreux malentendus et a causé beaucoup de peine dans notre couple. J'ai beaucoup pris sur moi, et sans doute lui aussi de son côté, alors que nous aurions pu partager cette peine, avec des pleurs, les pleurs que j'ai versé seule dans mon coin finalement.
Notre éducation refuse les larmes qui sont la signature de la faiblesse, j'ai même du expliquer mes larmes de joie à mon retour de Réa, on m'a cru dépressive, mais j'étais seulement heureuse de voir un ciel bleu et de sentir la chaleur du soleil.
Depuis, j'en ai versé tant et tant, de rire, de tristesse, j'ai toujours été une fontaine, c'est ainsi, impossible pour moi de les retenir trop longtemps.
