Aloha SweetChriss
Il est vrai qu'il n'est pas toujours facile, lorsque l'on débute dans une pratique comme le Reiki, de savoir d'où vient les changements qui s'opèrent. Etant directement concerné(e), dans le jus, on n'a pas toujours assez de recul pour savoir d'où ça vient.
Ne sont pas rares les cas de personnes pleurant lors d'un soin reiki, se sentant barbouillé, avec un mal de tête, ayant du vague à l'âme etc. Cela peut aussi bien s'appliquer aux personnes qui donnent, puisque l'énergie transite par nous avant d’atterrir dans le corps du receveur. Certes nous ne sommes que des canaux redistribuant l'Energie universelle, mais notre corps absorbe tout de même une partie de l'Energie qui circule en fonction de nos besoins. Nous la sentons moins circuler car même si nous vivons dans la pleine conscience du Moment, nous sommes plus tournés vers le fait de donner que celui de recevoir lorsque l'on transmet un soin. Nous nous mettons dans une disposition de donneur en oubliant que nous recevons aussi, pas de la même façon mais tout de même.
Je me rappelle d'une de mes première fois où j'ai donné à quelqu'un en dehors des séances de partage. Ça faisait 3-4 ans que j'étais initiée et je participais pour la première fois à un chantier jeunes sur un château médiéval pour participer à sa restauration. Une autre fille du chantier, depuis cette année une de mes amies proches, s'est faite piquer par une abeille ou une guêpe lors d'une de nos sorties en canoë. J'ai tout de suite pensé à lui faire un soin, mais je me voyais mal le faire devant tout le monde (surtout qu'à cette époque je n'avais pas encore le courage de m'étaler au vu de tous, ce que j'ai fait l'année dernière par contre dans un autre chantier mais passons). J'ai donc attendu le soir, que nous nous retrouvions seule pour lui proposer timidement mon aide, au vu de son avant-bras piqué et hyper gonflé.
Elle a accepté, déjà tournée vers tout ce qui est zen et médecine naturelle et alternative. Vu le peu de temps imparti, je ne lui ai donné que sur l'endroit concerné. Au bout de quelques minutes elle a commencé à pleurer. Paniquée, je lui ai demandé si elle souhaitait que j'arrête car ça lui faisait peut-être mal (aller deviner si ce sont des larmes de joie ou de souffrance sur le coup ?

). Elle m'a dit "Aaah ça bouge à l'intérieur. Je ne sais pas pourquoi je pleure mais faut que ça sorte. Continue, y'a pas de soucis." J'ai donc continué en restant attentive à toute autre réaction vu que c'était le premier cas de ce genre pour moi. Quand j'ai senti que c'était bon j'ai arrêté, elle m'a remerciée et le lendemain, aucun autre sentiment s'était produit mais la piqûre s'était réduite à un bouton de moustique et elle en était bien contente !
Finalement c'est le même processus que quand une femme tombe enceinte. En fonction de la quantité de "toxines" qu'elle a besoin d'évacuer pour accueillir la nouvelle énergie qui grandit en elle, elle ressent plus ou moins de sensations

A nous de laisser faire et d'accompagner notre corps (et notre mental

) dans l'accueil de cette nouvelle énergie !