Bonjour

J'ai envie depuis longtemps de partager mes réflexions sur différents aspects du Reiki, aspects que j'ai découverts le plus souvent en vous lisant

Je précise d'emblée qu'il est évident que je ne détiens aucune vérité. Ce que je vous livre est le fruit de mon "expérience" de plus de 7 ans sur le chemin du Reiki. D'abord comme "receveuse" et puis comme initiée (1er degré avril 2012, 2ème degré janvier 2013).
Les écoles...
Je ne parle pas des différents "courants" Reiki (j'ai lu, ici je crois, qu'il y en avait au moins 20 répertoriés et certains d'entre vous ont été initiés à plusieurs d'entre eux et connaissent donc le sujet mieux que moi).
Je ne veux parler que du Reiki Usui.
Ma "lignée" est celle de l'Alliance Reiki et suit donc Phyllis Furumoto après Madame Takata.
Dans cette tradition, la transmission est orale (les livres sont déconseillés de même que les prises de notes pendant les journées d’initiation, le maître s’engageant à rester présent pour tous rappels, précisions ou explications). Le délai entre le 1er et le 2ème degré est de plusieurs mois (au moins 6) voire plusieurs années. Il n'y a pas de 3ème degré.
Après plusieurs années de travail personnel, guidé par le maître que l'on a choisi, on peut accéder à la maîtrise. L'argent est considéré comme un pont entre les mondes matériels et non-matériels et participe au processus de guérison par la puissance et l'énergie qu'il génère.
Ceci pour ne reprendre que quelques-uns des fondements de l'Alliance.
Est-ce que cette école est meilleure ou moins bien que d'autres ??

La tradition orale a particulièrement du sens à mes yeux. Je pense que notre époque vit un problème de transmission, un peu comme si nous n'avions plus le temps ou la foi nécessaire ou comme s'il n'y avait plus rien à transmettre. Alors, on écrit, de peur d'oublier.
La transmission que m'offre mon maître est un cadeau précieux et a plus de valeur par l'exemple que par un transfert de compétences. Car le Reiki est, me semble-t-il, plus une manière d'être que de faire.
On décrie souvent l'Alliance pour les prix que ses membres pratiquent pour les initiations.
Ne vaut-il pas mieux se réconcilier avec cette énergie et résoudre cette incompréhension première que d'"acheter" ses degrés au rabais (c'est parfois comme ça que je le perçois en lisant certains témoignages... ), dans un temps record, un peu comme si on voulait un diplôme en plus. Je sais par exemple que près de chez moi, je peux, moyennant une somme très modique, passer ma maîtrise plus ou moins quand je veux !
N'est-ce pas logique d'exiger un temps d'intégration suffisant, qui tient compte de l'évolution de chacun mais qui exige patience, recherche d'évolution et lâcher-prise ?
Qu'en pensez-vous ? Quelle est votre expérience en la matière ?
Les formes...
J'ai également envie de vous faire part pèle-mêle de mes étonnements (qui, pour rappel ne sont pas des jugements !! ) à la lecture de certaines pratiques.
L'apposition des mains par exemple.

J'ai appris que certains ne posaient pas les mains.
On m'a appris à les déposer légèrement.
Le contact physique a été très important pour moi, voire fondamental dans ma reconstruction. C'est la toute première fois de ma vie qu'un homme posait les mains sur moi, avec bienveillance et sans aucune intention... Quel bouleversement ! Je peux vous assurer que cela a participé à la confiance qui a toujours présidé à notre relation.

Depuis que je me suis installée comme praticienne, je constate de la même manière que le toucher se révèle un outil important dans la relation. Pour les personnes qui n'ont pas ou ont perdu l'idée d'un schéma corporel ; pour les personnes obèses ; pour les personnes anxieuses ou qui ont simplement besoin de "bras symboliques".
Et vous, comme faites-vous ? Avez-vous une préférence ?
Les soins sur autrui.

Il est semble-t-il un point commun à tous les enseignements : la période d’intégration avec les auto-soins. (Il m’a néanmoins été recommandé 28 jours et non 21…).
Je suis régulièrement étonnée de lire que certains pratiquent des soins sur autrui dès le lendemain de leur initiation ! Et souvent, je constate qu'il s'agit de tester au plus vite ses "ressentis" ou de "vouloir" soulager...
Donc, ma question : est-il adéquat (ou recommandé ?) de faire des soins sur autrui avant une période d'intégration d'au moins quelques semaines...
Les symboles.

J'en ai reçu 3 au 2ème degré, comme tout le monde, je pense. (J'en ai reçu un autre lors d’un échange avec une amie

Je n'en recevrai pas d'autre. L'enseignement était assez précis pour que je ne me pose pas de question du genre : à l'endroit ou à l'envers, de quelle main (ah oui, à ce propos, j'ai une main initiée !), dans quel ordre, combien de fois, etc.
J'ai lu qu'il y avait d'autres symboles enseignés (dont 1 au 1er degré ?) selon les écoles et... les maîtres !
Trouvez-vous "normal" que certains "ajoutent" des artifices à ce qu'avait prévu Mikao Usui ?
Ne serait-ce pas une sorte de prise de pouvoir ? Ou le besoin de reconnaissance personnelle en "laissant sa marque" ? Qu'en pensez-vous ?
Les soins à distances.



J'ai lu avec intérêt que certains envoyaient du Reiki à plusieurs personnes à la fois, ou sans "rendez-vous" avec la personne qui reçoit, ou en vaquant à leurs occupations, voire en dormant !
J'ai aussi appris avec stupéfaction et je l'avoue, un certain embarras , que certains jugeaient qu'il n'y avait pas besoin du 2ème degré et que les symboles n'étaient pas indispensables....
Seule l'intention compterait.
Quand j'envoie du Reiki, j'essaie autant que possible d'avoir une photo de la personne, photo que je tiens dans mes mains pendant toute la séance. Si cela n'est vraiment pas possible, j'écris son nom sur un papier que je place de la même façon. J'ai remarqué que savoir son âge ou l'endroit où elle vit ne m'aide pas.
Je me prépare comme pour un soin "en direct", c'est-à-dire que je me centre à l'aide de mes petits rituels, je me connecte à l'âme de la personne et après les symboles, je lâche prise pendant +/- 1/2 heure. Difficile de faire plus longtemps et impossible évidemment de le faire pour plusieurs personnes à la fois. Je suis dans un processus sacré, comme quand la personne est présente.
Suis-je seule à pratiquer de cette façon ?
Voici donc quelques unes de mes réflexions dans un processus qui devient pour moi de plus en plus "simple" (oui Marco

J'espère qu'une discussion sereine et passionnante va s'engager !
A vos plumes ( et câlin en passant au Plume d'Annie !).


