Bonjour à tous,
On se demande si souvent si l'amitié et la sexualité font bon ménage, quand passe-t-on de l'amitié à l'amour (quand la relation commence par l'amitié, ce qui n'est pas du tout une généralité) ?
La sexualité est-elle juste un besoin "tribal" ou une sorte de concrétisation de l'Amour entre deux personnes consentantes et respectueuses ?
En fait, dans un idéal, accepter d'avoir une relation sexuelle dans laquelle on met toute son âme, si je peux dire, serait comme une sorte de communion suprême. Une intimité que l'on ne partage qu'avec des êtres choisis et pour lesquels une attirance difficilement nommable s'installe mutuellement.
Quand on pense être dans une relation cataloguable comme une histoire amoureuse, tout est simple, clair, fait partie des convenances et des us et coutumes collant tout à fait à l'éducation et aux mœurs.
Là, tout est facile (ou presque

)
Quand la relation n'est pas étiquetée de "couple" au sens habituel du mot, tout devient compliqué. On se met à se poser 12'000 questions de convenances et de droits ou de devoirs.. mais envers qui ?? Un partenaire s'il y a couple, on peut l'entendre, mais s'il n'y en a pas ??
Sans vouloir prêcher pour une sexualité débridée version 68, pourquoi ne pas se contenter de vivre le moment présent, en personnes responsables et en choisissant de partager un moment où, à mon avis, se mêlent tous les concepts du corps, du cœur et de l'âme.
Partager une soirée avec un ami à papoter, regarder un film, refaire le monde, là, on reste dans les convenances et personne ne sera choqué ou bousculé. Pourquoi la sexualité devrait être mise à part ? Je ne banalise pas et ne prétend pas que la sexualité est une "activité commune" comme les autres, mais.. quoi que...
Je prends un exemple imaginaire : si j'emmène un/e ami/e dans un lieu de pèlerinage afin d'y partager quelque chose de fort, de ressentir une partie de soi dans une "vie" autre que celle de tous les jours, si nous choisissons de vivre ensemble ces moments d'exception spirituelle, quelle différence y a-t-il à partager cette amitié en laissant aller les sens et le corps dans d'autres partages ? Si la sexualité est un paroxysme d'échanges entre deux êtres... pourquoi la condamner quand elle unit deux "amis" ?
Peut-être que mes propos vont ébranler quelques morales, mon but n'est en tout cas pas de choquer, juste de se poser la question de ce qu'est réellement la sexualité, en dehors de son but de procréation.
J'ai bien conscience d'avoir mêlé deux sujets de ce forum, et j'ai choisis volontairement de poster ma réflexion dans celui de l'amitié, car c'est bien dans ce domaine-là que ces questions de loyautés, respect, limites imposées par les convenances sont perturbés quand l'attirance sexuelle s'en mêle
Je vous envoie plein de tendresse en ce dimanche
