Bonjour
C'est mon premier post sur ce forum. Je suis actuellement au
Reiki degré 3. Tout comme pour Ved, le Reiki n'a en rien modifié ma boulimie sexuelle qui est bien entendu d'autant plus difficile à gérer qu'elle se fait en solitaire et ceci depuis des années. J'ai eu une petite interruption l'année dernière en commençant une psychothérapie et pendant les quelques moi où j'ai eu la chance de vivre une relation.
Depuis je suis de nouveau seul et j'ai dû momentanément arrêter ma psychothérapie. Je réalise que ce n'était qu'une pause et que rien n'est réglé. J'ai l'impression de replonger. Je crois que cette boulimie, comme beaucoup de boulimies d'ailleurs (si ce n'est toutes) vient d'un manque affectif profond, ou plutôt le fait de ne pas arriver à faire le deuil de ce manque affectif provenant certainement de la petite enfance.
Est-ce que le karma entre en jeu ? C'est possible. Ce que je m'efforce de faire pour l'instant, puisque je n'arrive toujours pas à être maître de mes pulsions, c'est de ne pas me culpabiliser de ce que je considère comme une faiblesse.
En tout cas ce que je tiens à dire à ceux qui ont la chance de ne pas vivre cette expérience, c'est que c'est une grande souffrance. Le sexe est un tabou. L'homme qui en est esclave est considéré comme un pervers, la femme comme une nymphomane (ou d'autres termes que je ne citerai pas ici). Cette même société qui est très culpabilisante n'arrête pas de diffuser au travers des différents média des stimuli réveillant nos pulsions sexuelles primaires. Entraînant dans la plupart des cas des sentiments de frustrations. De plus, contrairement à la cigarette qu'on peut décider d'arrêter d'acheter, là nous sommes face à notre propre corps. Tout vient de l'intérieur. Impossible de s'en échapper.
J'ai l'impression finalement que tout le monde fait comme si le sexe n'était pas un tabou (certainement les suites de mai 68) alors qu'au fond peu sont réellement capables d'en parler sans complexe ou arrière pensée. Nous sommes dans la pleine adolescence de notre humanité. Voilà pour ce qui me concerne
Pour répondre à Sandrine:
je pense effectivement qu'il vaut mieux être seul que de se forcer à avoir des rapports quand on n'en veut pas. Peut-être que dans ton évolution tu tomberas un jour sur un homme avec qui tu auras envie réellement de partager cette expérience ou alors sur un homme qui n'a pas besoin de ça. Peut-être manquait-il quelque chose pour que tu puisses être épanouie dans ta sexualité ? (peut-être pas, simple question).
L'important est d'être en accord avec soit et d'être bien avec la personne avec qui on veut partager sa vie. Le reste n'a aucune importance.
Bonne suite,
Fréd