
Pourquoi penses-tu que j'ai un jugement lorsque je parle d'une personne sans ouverture d'esprit?
Je n'ai pas l'impression de juger mais je me trompe peut-être

Petit scarabbé aime apprendre

Belle journée


Néma (ou petit scarabbé

N'est-ce pas un jugement que d'affirmer qu'une personne est sans ouverture d'esprit ?Néma a écrit :Pourquoi penses-tu que j'ai un jugement lorsque je parle d'une personne sans ouverture d'esprit?
Je ne perçois pas de différence puisque dans les deux cas c'est toujours l'être humain qui est jugé (et jamais le délit)Néma a écrit :Je me référais seulement au sens du mot jugement par rapport au post d'André, pas le jugement d'un tribunal face à un délit, mais le jugement que l'on peut donner ou recevoir dans la vie quotidienne
Le problème, c'est que nous ne pouvons échapper au jugement des autres, à moins de choisir la vie d'ermite, mais ceci s'apparente plus à une fuiteFrancesca a écrit :Par le jugement: je me sens niée, balayée, terrassée, laminée non respectée dans ce que je suis,....
Pour répondre à ta question, ma précédente vie professionnelle m'a amené à être confronté à de nombreux jugements à mon égard et j'ai rapidement dû apprendre à "vivre avec"Francesca a écrit :Et vous ?
... ou également discernement ?Martine a écrit :On pourrait dire plutôt, dans ce cas là, que le jugement serait aussi appelé Jugeotte.
Oui, effectivement, ce travail est nécessaire. Mais d'un autre côté, il faut aussi savoir exactement ce que l'on veut, au plus profond de soi. Si on vit en accord avec ce moi profond, les critiques et les jugements n'ont plus d'emprise.André Baechler a écrit :Le problème, c'est que nous ne pouvons échapper au jugement des autres, à moins de choisir la vie d'ermite, mais ceci s'apparente plus à une fuiteFrancesca a écrit :Par le jugement: je me sens niée, balayée, terrassée, laminée non respectée dans ce que je suis,....A travers le regard des autres nous sommes jugés dans notre quotidien et seulement une infime partie de ces jugements nous parviennent. Des personnes qui ne savent rien de nous décident que nous sommes trop ceci... ou pas assez cela... Mais il en est ainsi et ne pouvant pas y échapper, il est peut être intéressant d'observer intérieurement les aspects de nous qui sont touchés, blessés... pour ainsi les guérir et nous renforcer. Pas toujours facile je sais, mais il n'y a finalement qu'une seule personne au monde que l'on puisse changer et c'est soi-même
Oui, jugeotte et discernement sont indispensables, à mon sens, pour continuer à avancer sur le chemin qui est le nôtre.André Baechler a écrit :... ou également discernement ?Martine a écrit :On pourrait dire plutôt, dans ce cas là, que le jugement serait aussi appelé Jugeotte.Ce que tu décris, je le perçois plus comme une écoute de ses ressentis, de son bon sens...
Ce que tu dis me parle beaucoup et je ne crois pas que ce soit utopique d'approcher cet idéal mais ça demande quand même une grande vigilance. L'important je crois est d'être conscient de nos jugements quotidiens comme l'exprime andré.Aurélie a écrit :Le jugement impliquerait déjà à la base une dualité entre juger ce qui est bien ou mal...Ainsi juger c'est cliver les choses en deux comme l'être humain sait si bien le faire...Alors pourrait-on ou serait-on capable de passer au dessus des dualités pour retrouver une unité du tout et lorsque quelqu'un fait quelque chose naturellement l'être humain se dirait "Il le sent ainsi..." par respect et responsabilité de chacun et d'autrui...Ou est-ce utopiste?