Bonsoir
Dès le deuxième degré, la pratique du Reiki peut effectivement s'adresser à des personnes décédées dans certaines situations.
En six ans d'accompagnement dans le contexte des soins palliatifs, j'ai côtoyé des centaines de personnes aujourd'hui décédées. Bon nombre d'entre elles sont parties dans une grande légèreté, alors que d'autres, dans un profond déni de la réalité, restaient fort "présentes" après l'arrêt des fonctions vitales, et ceci durant parfois plusieurs jours. Ces présences quelquefois lourdes étaient perçues par la majorité du personnel soignant, au point que chacun y allait de ses méthodes personnelles afin d'accompagner l'être à poursuivre son chemin...
J'ai eu personnellement l'occasion d'utiliser le Reiki à plusieurs reprises et avec succès afin de faciliter la suite du parcours. Je me connectais à la personne comme on le pratique lors d'un
traitement distant, puis à travers les paumes de mes mains ouvertes et mon coeur, j'émanais vers elle avec la seule intention de l'inviter à poursuivre son chemin. Les ressentis étaient parfois très forts et les résultats efficaces...
Il est par contre important de ne pas envisager la pratique du Reiki afin d'entretenir un lien avec une personne défunte, ou encore de la freiner dans son chemin d'évolution. Pour ma part, je l'ai toujours pratiqué dans les jours qui suivaient le décès, mais pas au-delà.
Si vous avez à l'expérimenter, je vous suggère d'avoir les pieds au sol, d'être bien enracinés et de ne pas vous inquiéter si vous ressentez des frissons passagers ou avez des éructations. Il semble que bien souvent l'entité désincarnée utilise notre structure énergétique durant quelques secondes afin d'accéder à la Lumière, un peu à l'image d'un ascenseur...