Merci pour vos vibrants témoignages et points de vue sur la question.
Je partage également ton avis Martine. Chaque personne est libre de ses décisions que nous n'avons pas à juger ou règlementer. Notre seule tâche est d'accompagner la personne dans ses choix, sans la pousser, ni la dissuader.Martine a écrit :je pense simplement que chaque personne est unique et que son parcours lui appartient jusqu'au bout
Je partage pleinement ton avis Camael et je perçois l'aide au départ comme une solution courageuse, pas forcément plus facile ou plus simple que d'attendre un départ naturel, sachant qu'aujourd'hui plus de 95% des douleurs peuvent être traitées efficacement dans le cadre d'unités de soins palliatifs.Camael a écrit :Est-il donc préférable de s'en aller paisiblement dans son lit ou en sautant d'un pont, ou encore en se jetant sous le train?
Je ne pense pas que l'aide au suicide augmente le nombre de départs volontaires, il offre juste une alternative décente pour ceux qui l'on mûrement choisi.
Je pense qu'il est toujours facile de s'imaginer une telle situation lorsque tout va bien. J'ai vu de nombreuses personnes organiser leur départ avec détermination alors qu'elles étaient encore valides. Et pour la plupart (sauf une), ces mêmes personnes ont renoncé par la suite, car la douleur était efficacement traitée et parce que les soins palliatifs leur procurait également beaucoup de réconfort et de chaleur humaine jusqu'au moment d'un départ naturel. Voilà juste une constatation.raynic a écrit :Il suffit de penser si nous on était ????? Personnellement je ne voudrais pas voir la pitié et la douleur dans les yeux de mes proches et partir avec dignité .
Ce phénomène est très courant même s'il est souvent peu reconnu, par honte d'en vouloir à une personne décédée. Le sentiment d'abandon et de colère est là fréquemment lorsqu'un personne valide choisit de nous quitter. Et malheureusement aucune des institutions aidant au départ volontaire n'est présente par la suite pour accompagner les proches qui se retrouvent souvent avec beaucoup d'émotions et de blessures personnelles à gérer...Mélissandre a écrit :J'ai eu l'occasion d'en reparler avec des proches de sa famille qui m'ont dit avoir eu beaucoup de peine à vivre ce départ précipité. ... Ils m'ont avoué avec honte avoir également éprouvé se sentiment d'abandon doublé de la colère de se sentir ainsi abandonnés.
Le Reiki peut être sans doute d'une grande aide pour éclairer la personne qui s'en va, l'accompagner sur son chemin de départ avec plus de légèreté et moins de peur et de culpabilité. J'ai eu l'occasion de l'utiliser dans de pareilles situations, mais je n'ai pas eu d'écho en retour.Céline a écrit :En parcourant ce sujet, je me demande ce que peut apporter le reiki dans le cas d'une situation de départ volontaire.
C'est ainsi que je l'ai pratiqué, et que je conseillerais également de pratiquer le Reiki en pareilles circonstances.Mélusine a écrit :Pour ma part, je travaillerais plutôt sur la situation et les personnes impliquées, plutôt que de travailler uniquement sur la personne qui s'en va.
Merci de poursuivre vos échanges et témoignages afin d'enrichir ce sujet de vos points de vue