Bonjour à tous,
Là où en est la discussion, je crois très important de rappeler qu'il existe 2 types principaux de diabète :
- le diabète de type I. Se déclanche en général durant la petite enfance, voir même à la naissance. Ce diabète est insulinodépendant. Dans cette forme de diabète les cellules béta du pancréas sont détruite en totalité ou en tout cas en grande majorité. Destruction irréversible, là où en est la science. Dans ce type de diabète, le malade doit sa survie aux injections (parfois plusieurs) quotidienne et au contrôle de ses apports nutritionnels en sucres. Encore une fois, là où en est la recheche, ce diabète ne se soigne pas et le malade apprend à gérer son alimentation afin d'éviter les variations glycémiques qui, à force, épuisent son corps. Ce diabète est un vrai handicap invisible à l'oeil du passant. Avantage pour rester discret et ne pas avoir à subir le regard des autres. Inconvénient qu'il faut parfois annoncer dans certains métiers ou dans certaines situations de la vie courante afin d'assurer sa propre protection (informer d'une alimentation contrôlée, informer d'une injection de survie en cas de malaise, etc).
- le diabète de type II. Ce diabète-là peut survenir à n'importe quel moment de la vie et ne nécessite pas forcément des injections d'insuline. On l'appelle aussi communément "diabète des vieux" puisqu'il atteint très souvent des personnes d'âge avancé. Il suffit parfois de contrôler l'alimentation sans avoir à installer un traitment insulinodépendant. Ce diabète est donc variable et même réversible puisqu'il n'y a pas atteinte des cellules béta mais ralentissement du métabolisme qui "trie" et assimile moins bien les sucres.
J'ai une nièce de 30 ans, dont le diabète type I s'est déclaré quand elle avait 7 ans. Ce diabète-là était mortel avant l'arrivée de l'insuline injectable. Il le reste si le malade n'a pas le contrôle de son alimentation en lien avec le traitement d'insuline et ne s'impose pas une vie stricte. Il est encore un très gros risque pour une femme désirant avoir des enfants. Ma nièce attend son 2ème enfant. Elle a fait poser une pompe à insuline pour vivre un peu plus confortablement mais aussi afin de mieux pouvoir gérer son diabète durant ses grossesses. Quant au danger vital, il survient lors de l'accouchement, lors des déclanchements hormonaux et autres chambardements métaboliques déclanchés au moment même de la naissance de l'enfant.
Il me semblait très important de recadrer ces 2 types de diabètes ainsi que leur fonctionnement et leurs évolutions. A vous lire, j'avais l'impression que la personne non ou peu informée aurait pu conseiller à un malade du diabète type 1 qu'il "suffisait" de traitements de reiki pour guérir du diabète !
Imaginez la jeune mère de famille très attachée aux traitements thérapeutiques naturels ou dits de médecines douces qui apprend le déclanchement d'un diabète type 1 chez un de ses enfants. Imaginons que cette jeune femme ait un manque de confiance total dans la médecine conventionnelle, en lisant ce sujet, elle décide de s'en remettre à l'unique soutien du reiki ou/et d'autres techniques similaires. Il y va de la vie de son enfant !
Il me semble vraiment important, et dans ce cas particulier, vital de ne pas négliger le côté médical de certaines pathologies.
Les symptomes les plus courants du diabète type 1 : très fréquents besoins de boire, voir besoin frénétique (il est arrivé à ma nièce de boire jusqu'à 6lt d'eau dans les jours qui ont précédé la confirmation du diagnostique), évidemment élimination urinaire en lien, perte rapide de poids, fatigue extrême et malaises divers. Tout ceci en l'espace de quelques jours, voir env 2 semaines...
Que le reiki permette d'adoucir certains inconvénients physiques et psychiques liés aux différents diabètes ou aide à réguler un diabète type 2, je n'ai pas la prétention de dire le contraire, il faut juste rester vigilant quand il s'agit d'un diabète type 1 et ne pas croire ou laisser croire que le reiki suffira à lui seul à guérir cette forme de diabète.
Bon dimanche dans son manteau de neige
