![Attention /!\](./images/smilies/attention.gif)
Je suis touchée par les témoignages de ce forum. Alors je choisis de vous faire part du mien qui concerne la dépression. Je fais partie d'une famille où la dépression sévit de génération en génération. Ma mère profondément dépressive depuis ma plus petite enfance était internée régulièrement en hôpital psychiatrique, jusqu'à ce qu'elle réussisse il y a 5 ans à mettre fin à ses jours. Mon père lui aussi est très fragile et nous (mes frères et moi) le portons toujours aujourd'hui.
Ai-je hérité ? Je n'en sais rien mais toujours est-il que la dépression s'est emparée de moi très tôt, diagnostiquée vers l'âge de 6 ans. J'ai toujours été convaincue que je ne guérirais jamais et qu'au mieux je réussirais à rester en vie. Le suicide ne m'a jamais attirée, même dans les moments les plus bas. J'ai été plus de 20 ans sous antidépresseurs. J'ai testé plus d'une douzaine de traitements qui ont toujours eu des effets plus ou moins dévastateurs. J'étais la hantise des médecins qui en sont arrivés à croire que je simulais. Je me suis sentie jugée et meurtrie par le corps médical !
Le reiki est entré dans ma vie il y a trois ans. Plusieurs personnes m'avaient freinée dans mon élan me disant que le Reiki risquait d'empirer les choses. Mais au fond de moi, je savais et je n'ai écouté personne. J'ai donc fait mon premier degré en cachette. Les jours qui ont suivi on été très calmes. Je me sentais vide de tout, comme une grande gare désaffectée, comme une coquille d'escargot vide. Je n'étais ni bien, ni mal. Je n'étais... plus!!!
Puis au delà de cette état particulier que je n'avais jamais vécu, j'ai commencé à me remplir d'une douceur indescriptible. Un peu comme s'il avait fallu vider totalement la bouteille avant de la remplir de quelque chose de nouveau. J'ai ressenti pour la première fois l'étincelle du bonheur, quelque chose de léger de vivant en moi. J'étais habitée de quelque chose de nouveau. Je n'ai pas d'autres mots, mais c'est ainsi que j'ai vécu les mois qui ont suivi, dans une grande paix.
Autour de moi les gens s'interrogeaient, ayant parfois de la peine à me reconnaître. Mon psychiatre ne comprenait rien et pensais que c'était à nouveau un caprice de ma part, ne voulant pas stopper le traitement en cours. Alors j'ai choisi par moi-même de me sevrer, diminuant très progressivement mes antidépresseurs au fil des semaines et n'observant pas de différence, si ce n'est de me sentir encore plus vivante et moins fatiguée. Je suis retourné le voir un mois après avoir terminé le traitement pour lui dire que j'allais bien et je me suis faite sermoner une dernière fois sans même tenter de lui expliquer ce que j'avais vécu suite au reiki, de peur de passer pour un folle.
Je ne suis jamais retournée chez lui depuis. J'ai repris mon emploi à plein temps et j'utilise le reiki sur moi au quotidien. Sans doute ne suis-je pas la seule à avoir vécu une telle expérience, mais je n'ai jamais encore réussi à en parler sur un forum de reiki ou ailleurs.
Alors je lance un appel ici...