J'ai besoin de conseils sur un cas particulier
Posté : 06.11.2012 18h37
Bonjour à tous,
Voilà bien longtemps que je ne suis pas intervenue par ici, ce qui ne m'empêche pas de vous lire avec assiduité et d'apprécier les interventions de chacun
Aujourd'hui, je me tourne vers vous avec une demande de conseils sur la manière dont je peux aider une personne. Je ne sais pas trop dans quelle rubrique classer ma demande puisqu'elle ne concerne pas directement le reiki.
Je résume un peu la situation pour que vous compreniez le contexte :
Début octobre, mon beau-père est décédé. Voilà déjà plusieurs années que les relations de mon mari avec sa famille sont cahotiques, pour finir par être complètement coupées depuis un peu plus de 2 ans. Nous sommes allés à l'enterrement et là, nous avons renoué contact avec une des nièces de mon mari.
Certaines choses qu'elle avait gardées secrètes sont entrain d'émerger et elle sort progressivement de son silence avec nous. Je pense que le fait que mon mari soit en froid avec sa famille depuis plusieurs années l'a aidée à se confier à nous. Nous comprenons mieux maintenant son éloignement et les tentatives de suicide qu'elle a faites quand elle avait 17 ans ( elle en a 24 maintenant).
Nous essayons de l'amener à se libérer de ce lourd secret en le disant à la famille même si cela doit avoir l'effet d'une "bombe".
Le frère de mon mari (son oncle) a abusé d'elle quand elle avait 14 ans, la première fois.
Je pense que le dire l'aidera à se reconstruire et à ne plus se positionner en victime.
Elle s'oblige "par devoir" à venir aux anniversaires, à inviter pour Noël et pour l'anniversaire de son fils alors qu'elle n'a aucune envie de voir un seul membre de la famille car cela lui rappelle à chaque fois ce qu'elle a vécu et qu'elle n'a pas pu dire. Quand elle en parle, elle en tremble et je sens vraiment la difficulté qu'elle a à y repenser. Alors elle cache tout ça du mieux qu'elle peut, mais les conséquences sur sa vie de femme, sur sa vie de couple sont lourdes.
Elle oscille sans cesse entre léger mieux et dépression, et elle manque terriblement de confiance en elle.
Elle a été suivie à l'époque dans l'unité de crise pour adolescents suicidants mais ses parents n'ont jamais su pourquoi elle était passée à l'acte. Elle n'a d'ailleurs pas vraiment eu de soutien de leur part ni à ce moment ni plus tard.
Par la suite, elle a essayé l'hypnose et la PNL sans résultat.
Je lui ai tout naturellement proposé de l'accompagner sur ce chemin au travers du reiki.
Elle refuse pour le moment, je pense par crainte de revivre ces moments douloureux qu'elle voudrait pouvoir effacer définitivement de sa mémoire sans que rien ne revienne à la surface.
Je respecte bien sûr sa décision et nous restons tous les deux là pour elle si elle en a besoin.
Néanmoins, tant mon mari que moi pensons qu'il est important pour elle de dire les choses telles qu'elles se sont passées.
Mais, car forcément il y en a un .... suis-je objective ?
En effet, entre l'âge de 8 et 12 ans, j'ai subi de temps à autre les attouchements d'un ami de mon père. Alors bien sûr, les confidences de la nièce de mon mari sont entrées en résonnance avec mon vécu.
J'ai pu parler alors que j'avais déjà passé 30 ans. On ne m'a pas crue, mais cela a été un réel soulagement et j'ai pu tourner la page.
Qu'en pensez-vous ? Comment l'aider ?
Je vous remercie pour les pistes que vous pourriez me donner....


Voilà bien longtemps que je ne suis pas intervenue par ici, ce qui ne m'empêche pas de vous lire avec assiduité et d'apprécier les interventions de chacun

Aujourd'hui, je me tourne vers vous avec une demande de conseils sur la manière dont je peux aider une personne. Je ne sais pas trop dans quelle rubrique classer ma demande puisqu'elle ne concerne pas directement le reiki.
Je résume un peu la situation pour que vous compreniez le contexte :
Début octobre, mon beau-père est décédé. Voilà déjà plusieurs années que les relations de mon mari avec sa famille sont cahotiques, pour finir par être complètement coupées depuis un peu plus de 2 ans. Nous sommes allés à l'enterrement et là, nous avons renoué contact avec une des nièces de mon mari.
Certaines choses qu'elle avait gardées secrètes sont entrain d'émerger et elle sort progressivement de son silence avec nous. Je pense que le fait que mon mari soit en froid avec sa famille depuis plusieurs années l'a aidée à se confier à nous. Nous comprenons mieux maintenant son éloignement et les tentatives de suicide qu'elle a faites quand elle avait 17 ans ( elle en a 24 maintenant).
Nous essayons de l'amener à se libérer de ce lourd secret en le disant à la famille même si cela doit avoir l'effet d'une "bombe".
Le frère de mon mari (son oncle) a abusé d'elle quand elle avait 14 ans, la première fois.
Je pense que le dire l'aidera à se reconstruire et à ne plus se positionner en victime.
Elle s'oblige "par devoir" à venir aux anniversaires, à inviter pour Noël et pour l'anniversaire de son fils alors qu'elle n'a aucune envie de voir un seul membre de la famille car cela lui rappelle à chaque fois ce qu'elle a vécu et qu'elle n'a pas pu dire. Quand elle en parle, elle en tremble et je sens vraiment la difficulté qu'elle a à y repenser. Alors elle cache tout ça du mieux qu'elle peut, mais les conséquences sur sa vie de femme, sur sa vie de couple sont lourdes.
Elle oscille sans cesse entre léger mieux et dépression, et elle manque terriblement de confiance en elle.
Elle a été suivie à l'époque dans l'unité de crise pour adolescents suicidants mais ses parents n'ont jamais su pourquoi elle était passée à l'acte. Elle n'a d'ailleurs pas vraiment eu de soutien de leur part ni à ce moment ni plus tard.
Par la suite, elle a essayé l'hypnose et la PNL sans résultat.
Je lui ai tout naturellement proposé de l'accompagner sur ce chemin au travers du reiki.
Elle refuse pour le moment, je pense par crainte de revivre ces moments douloureux qu'elle voudrait pouvoir effacer définitivement de sa mémoire sans que rien ne revienne à la surface.
Je respecte bien sûr sa décision et nous restons tous les deux là pour elle si elle en a besoin.
Néanmoins, tant mon mari que moi pensons qu'il est important pour elle de dire les choses telles qu'elles se sont passées.
Mais, car forcément il y en a un .... suis-je objective ?
En effet, entre l'âge de 8 et 12 ans, j'ai subi de temps à autre les attouchements d'un ami de mon père. Alors bien sûr, les confidences de la nièce de mon mari sont entrées en résonnance avec mon vécu.
J'ai pu parler alors que j'avais déjà passé 30 ans. On ne m'a pas crue, mais cela a été un réel soulagement et j'ai pu tourner la page.
Qu'en pensez-vous ? Comment l'aider ?
Je vous remercie pour les pistes que vous pourriez me donner....


