Bonjour
Je sors de ma "tanière" pour aller vers vous et partager un de mes questionnements.
Bien avant cela je souhaite à celles et ceux qui passeront par ici une nouvelle année riche et emplie de satisfactions, légèreté et d'Amour au quotidien.
Je suis amené à réfléchir sur la notion de choix. Celui-ci fait partie de notre quotidien de façon très basique jusqu'à des prises de décision qui nous engagent un peu plus.
Choisir c'est renoncer, c'est mourir à (de manière symbolique) ...
Il y a plus d'un an j'ai fait un choix radical concernant ma vie. De ce choix j'ai apprécié des découvertes, des rencontres mais j'ai aussi renoncé à des moments particulièrement heureux.
Je n'ai pas de regrets car je ne me sens pas de faire machine arrière.
Le fait est qu'actuellement j'avance difficilement avec d'autres choix à faire et que je me sens incapable de prendre une décision.
Je pose mes mains, je tâche d'écouter la petite voix intérieure mais j'ai peine à l'entendre. Une peur semble s'être installée ...
Voulez vous partager avec moi votre vécu des choix qui se présentent à vous ?
Merci
A
La notion de choix
La notion de choix
I shin den shin : De mon âme à Votre âme
www.unpassursonchemin.fr
www.unpassursonchemin.fr
Re: La notion de choix
Merci Alain pour ce sujet très intéressant.
Certains choix s'imposent à moi en quelques minutes, comme le jour où, en me levant, j'ai eu l'intuition que je devais arrêter mon travail de photographe indépendante.
J'ai bouclé les démarches en quelques heures et j'ai senti un immense soulagement.
Pour d'autres choix, il me faut des semaines ou des mois, et je sens que ce temps-là est très important.
Je n'ai plus trop d'empressement ni de mal-être, je peux même dire que je savoure parfois les questionnements, les pensées qui se font jour, les découvertes profondes.
Il faut parfois lâcher prise pour laisser le choix apparaître, car la petite voix intérieure n'a pas toujours envie de s'exprimer......
Tout cela fait écho à la série de 3 photos que j'ai mise en ligne :
Questionnement - Détachement - Renaissance
Ces trois étapes peuvent prendre un certain temps...
Camino (ö)
Certains choix s'imposent à moi en quelques minutes, comme le jour où, en me levant, j'ai eu l'intuition que je devais arrêter mon travail de photographe indépendante.
J'ai bouclé les démarches en quelques heures et j'ai senti un immense soulagement.
Pour d'autres choix, il me faut des semaines ou des mois, et je sens que ce temps-là est très important.
Je n'ai plus trop d'empressement ni de mal-être, je peux même dire que je savoure parfois les questionnements, les pensées qui se font jour, les découvertes profondes.
Il faut parfois lâcher prise pour laisser le choix apparaître, car la petite voix intérieure n'a pas toujours envie de s'exprimer......
Tout cela fait écho à la série de 3 photos que j'ai mise en ligne :
Questionnement - Détachement - Renaissance
Ces trois étapes peuvent prendre un certain temps...
Camino (ö)
- Aurélie
- Membre
- Messages : 644
- Enregistré le : 12.01.2010 15h37
- Localisation : Proche de Nantes... France
Re: La notion de choix
Merci Alain...J'allais me retrancher dans ma tanière, on fait un relais?
Moi aussi je suis en plein dedans...Etre au plus proche de mon coeur et de moi-même et c'est pas facile. Je viens de comprendre (tout juste hier soir ) que j'ai le défaut de vivre pour les autres et non pour moi...Résultat, une peur immense de faire le choix de me retrouver mais de quelle manière...Mon maître reiki et ce forum lancent des mots d'autrui mais je viens de me rendre compte que ce ne sont pas mes mots à moi...Alors je vais tâcher de ne plus vivre en écoutant les autres...C'est important d'écouter les autres mais là ici et maintenant, je sens l'urgence de trouver l'expression de moi sans dépendre des autres...Il est parfois nécessaire de se retrouver dans le silence de son coeur même si la peur est là...
Je ne sais pas non plus de quelle manière je vais me retrouver mais je sais une chose mon coeur est là, il ne me quittera pas , à moi de me faire confiance et de m'écouter. Il n'y a que moi qui puisse savoir...alors je m'en vais allumer une petite bougie dans ma tanière...
Moi aussi je suis en plein dedans...Etre au plus proche de mon coeur et de moi-même et c'est pas facile. Je viens de comprendre (tout juste hier soir ) que j'ai le défaut de vivre pour les autres et non pour moi...Résultat, une peur immense de faire le choix de me retrouver mais de quelle manière...Mon maître reiki et ce forum lancent des mots d'autrui mais je viens de me rendre compte que ce ne sont pas mes mots à moi...Alors je vais tâcher de ne plus vivre en écoutant les autres...C'est important d'écouter les autres mais là ici et maintenant, je sens l'urgence de trouver l'expression de moi sans dépendre des autres...Il est parfois nécessaire de se retrouver dans le silence de son coeur même si la peur est là...
Je ne sais pas non plus de quelle manière je vais me retrouver mais je sais une chose mon coeur est là, il ne me quittera pas , à moi de me faire confiance et de m'écouter. Il n'y a que moi qui puisse savoir...alors je m'en vais allumer une petite bougie dans ma tanière...
http://www.natureiki.fr
Sourire intérieur...Sourire de coeur
Sourire intérieur...Sourire de coeur
- André Baechler
- Administrateur
- Messages : 2892
- Enregistré le : 14.10.2009 14h21
- Localisation : Fribourg, Suisse
- Contact :
Re: La notion de choix
Coucou Alain, coucou à tous
Merci pour l'ouverture de ce nouveau sujet abordant un thème souvent controversé : Ai-je toujours le choix ?
Pas facile de franchir certains pas parfois, même si je suis tenté de dire que j'ai toujours le choix. La question finalement n'est pas tant de se demander si l'on a le choix, mais plutôt d'envisager les conséquences de nos choix. Il est souvent moins culpabilisant de se placer en victime, affirmant fatalement "je n'ai pas le choix", plutôt que d'assumer les conséquences qui peuvent en découler.
Ceci dit, il y a parfois certains choix que nous n'osons pas faire, parce qu'ils sont simplement insurmontables sur le moment. Pas évident de sauter de la fenêtre d'un immeuble en feu, même si l'on sait que les pompiers sont là pour nous réceptionner. Il ne suffit pas de savoir, mais il faut encore franchir certains obstacles intérieurs, nos peurs, nos croyances, le regard d'autrui, notre culpabilité...
Certains choix exigent le grand écart entre respect de soi et conséquences. Il faut parfois du temps... sans pour autant remettre toujours à plus tard... chacun doit trouver le bon dosage
Mieux vaut-il faire certains choix, que de regretter un jour de ne pas les avoir faits. J'ai côtoyé tant de personnes (parfois très jeunes) au terme de leur parcours terrestre, regrettant de ne pas avoir osé...
Ceci me ramène à cet autre sujet : Oser être différent
Merci pour l'ouverture de ce nouveau sujet abordant un thème souvent controversé : Ai-je toujours le choix ?
Pas facile de franchir certains pas parfois, même si je suis tenté de dire que j'ai toujours le choix. La question finalement n'est pas tant de se demander si l'on a le choix, mais plutôt d'envisager les conséquences de nos choix. Il est souvent moins culpabilisant de se placer en victime, affirmant fatalement "je n'ai pas le choix", plutôt que d'assumer les conséquences qui peuvent en découler.
Ceci dit, il y a parfois certains choix que nous n'osons pas faire, parce qu'ils sont simplement insurmontables sur le moment. Pas évident de sauter de la fenêtre d'un immeuble en feu, même si l'on sait que les pompiers sont là pour nous réceptionner. Il ne suffit pas de savoir, mais il faut encore franchir certains obstacles intérieurs, nos peurs, nos croyances, le regard d'autrui, notre culpabilité...
Certains choix exigent le grand écart entre respect de soi et conséquences. Il faut parfois du temps... sans pour autant remettre toujours à plus tard... chacun doit trouver le bon dosage
Mieux vaut-il faire certains choix, que de regretter un jour de ne pas les avoir faits. J'ai côtoyé tant de personnes (parfois très jeunes) au terme de leur parcours terrestre, regrettant de ne pas avoir osé...
Ceci me ramène à cet autre sujet : Oser être différent
Re: La notion de choix
Bonjour Alain et vous tous
Il y a quelque temps j'étais amenée à prendre une décision inconfortable. Ce jour là, la parole du jour recommandait de ne pas se laisser dicter la façon d'appréhender la vie. Cette parole était tombé juste au bon moment. J'ai pu relativiser ma peur, me recueillir et prendre cette décision en accord avec mes aspirations et des idéaux que je ne veux plus trahir.
Parfois je suis encore tentée de faire marche arrière car je n'ai pas franchi cette passerelle sur laquelle j'avance et au lieu de faire confiance à l'idée que devant moi il y a l'issue, je m'attrape en train de regarder à droite et à gauche en me demandant s'il est plus confortable de tomber d'un côté ou de l'autre. Pourtant je sais que les pompiers sont là, à droite - à gauche - et devant (et il y en a même un qui me pousse de derrière )
Merci de m'avoir fait plonger dans ces réflexions.
Pas évident du tout, surtout si la fumée nous cache la vue sur les pompiers et le doute s'installe s'ils sont vraiment là ...André Baechler a écrit :Pas évident de sauter de la fenêtre d'un immeuble en feu, même si l'on sait que les pompiers sont là pour nous réceptionner.
Il y a quelque temps j'étais amenée à prendre une décision inconfortable. Ce jour là, la parole du jour recommandait de ne pas se laisser dicter la façon d'appréhender la vie. Cette parole était tombé juste au bon moment. J'ai pu relativiser ma peur, me recueillir et prendre cette décision en accord avec mes aspirations et des idéaux que je ne veux plus trahir.
Parfois je suis encore tentée de faire marche arrière car je n'ai pas franchi cette passerelle sur laquelle j'avance et au lieu de faire confiance à l'idée que devant moi il y a l'issue, je m'attrape en train de regarder à droite et à gauche en me demandant s'il est plus confortable de tomber d'un côté ou de l'autre. Pourtant je sais que les pompiers sont là, à droite - à gauche - et devant (et il y en a même un qui me pousse de derrière )
Merci de m'avoir fait plonger dans ces réflexions.
Re: La notion de choix
Bonjour Alain, bonjour vous tous !
Je fais partie des gens qui pendant de nombreuses années ont laissé les autres décider pour moi.
En réalité j'avais le pouvoir et le choix d'en décider autrement mais je ne le faisais pas car j'avais peur de moi.
C'est en majeur partie ma rencontre avec le reiki qui m'a permis de m'aimer plus (ou plutôt autrement) et de prendre confiance en moi.
Aujourd'hui je fais mes choix par moi-même et cela me rend heureuse. Cependant certains jours j'ai la sensation de devoir faire un choix par minute (j'exagère à peine) et je trouve cela lourd à porter.
Le futur se construit dans le présent alors certaines fois les décisions à prendre sont difficiles.
Étrangement je constate que les choix qui me perturbent le plus se placent dans de toutes petites choses, alors que pour les choix importants les décisions se font à présent très facilement car elles coulent de source.
Lorsque le problème du choix s'offre à moi, je commence par prendre les choses sous un autre angle et je me pose la question " qu'est-ce que je ferai si je n'avais pas peur ?" puis, me projette dans chacune des situations et j'essaie de m'imaginer dans celle ci, puis dans celle là. J'essaie de voir ensuite laquelle me procure le plus de plaisir, de joie d'envie, mais surtout dans laquelle je me projette le mieux.
C'est alors que je me rends compte bien souvent que la réponse je la connaissais depuis bien longtemps mais que j'avais peur, peur de moi.
La clé commence toujours par :" qu'est-ce que je ferai si je n'avais pas peur ?" et là on a plus l'impression de sauter par la fenêtre, on a plus besoin de pompiers, on fait juste ce qui est bon pour sois en conscience.
Tara
Je fais partie des gens qui pendant de nombreuses années ont laissé les autres décider pour moi.
En réalité j'avais le pouvoir et le choix d'en décider autrement mais je ne le faisais pas car j'avais peur de moi.
C'est en majeur partie ma rencontre avec le reiki qui m'a permis de m'aimer plus (ou plutôt autrement) et de prendre confiance en moi.
Aujourd'hui je fais mes choix par moi-même et cela me rend heureuse. Cependant certains jours j'ai la sensation de devoir faire un choix par minute (j'exagère à peine) et je trouve cela lourd à porter.
Le futur se construit dans le présent alors certaines fois les décisions à prendre sont difficiles.
Étrangement je constate que les choix qui me perturbent le plus se placent dans de toutes petites choses, alors que pour les choix importants les décisions se font à présent très facilement car elles coulent de source.
Lorsque le problème du choix s'offre à moi, je commence par prendre les choses sous un autre angle et je me pose la question " qu'est-ce que je ferai si je n'avais pas peur ?" puis, me projette dans chacune des situations et j'essaie de m'imaginer dans celle ci, puis dans celle là. J'essaie de voir ensuite laquelle me procure le plus de plaisir, de joie d'envie, mais surtout dans laquelle je me projette le mieux.
C'est alors que je me rends compte bien souvent que la réponse je la connaissais depuis bien longtemps mais que j'avais peur, peur de moi.
La clé commence toujours par :" qu'est-ce que je ferai si je n'avais pas peur ?" et là on a plus l'impression de sauter par la fenêtre, on a plus besoin de pompiers, on fait juste ce qui est bon pour sois en conscience.
Tara
www.lamedetara.fr
www.facebook.com/tamalou.fr
www.facebook.com/tamalou.fr
Re: La notion de choix
Bonjour Alain, bonjour à tous
Merci pour ce sujet qui fait partie de notre quotidien, jour après jour, minute après minute.
Tara disait qu'elle a l'impression de faire des choix à chaque minute, et bien oui, évidemment, nous en faisons à chaque fois que nous menons une action ou même quand nous décidons de ne rien faire. Alors le choix fait partie de nous. Oui, totalement. Mais certains choix sont faciles, coulent de source et nous n'avons même pas conscience d'avoir fait un choix.
Et puis, il y a les autres. Ceux qui sont difficiles à faire, ceux qui nous renvoient de suite que la porte de gauche ou la porte de droite doivent être choisies, tout en sachant d'avance que ce qui sera derrière la porte non-choisie ne fera pas partie de notre vie ou pas maintenant, pas comme ça.
Comment choisir quand les avantages et les conséquences des deux sont difficiles à départager. Et bien, on a aussi le choix de ne pas faire de choix. Pas ici, pas mainteant. Ceci implique forcément sa dose de conséquences qui seront par exemple que la situation d'inconfort va durer un peu, que la lumière qui attend, après avoir fait le bon choix, devra attendre encore un peu. Mais, le moment d'hésitation, celui qui mène peut-être à faire le choix de ne pas en faire peut permettre à la patience de s'installer. Avec elle, un peu de calme permet aussi de mieux mesurer les conséquences.
Il m'arrive donc de faire consciemment le choix de ne rien choisir pour le moment. Bien évidemment, l'impatience du changement me tarabuste un peu mais juste un peu. Je l'écoute, l'accueille mais très vite elle reprend une place un peu plus calme, sachant que le temps de la décision entre la porte gauche et la droite n'est pas arrivé.
Et puis un jour, le choix s'impose de lui-même. Sans douleur, sans trop de peur, sans trop de doute sur ce que je perds et ce que je gagne. Simplement, j'ouvre la porte choisie plus ou moins sereinement et je la referme derrière moi assez calmement aussi.
Alain, tu penses ressentir une peur qui bloque ton choix, alors peut-être qu'une toute petite partie de toi a peur de l'inconnu (quoi de plus normal) ou peur de perdre quelque chose, ou encore peur d'avoir à revisiter "une pièce" déjà vue afin d'avancer plus loin. Es-tu obligé de décider de suite ? Peux-tu encore patienter mais en conscience de ton choix de ne pas faire de choix ?
La vie ne laisse jamais de vide. Quand on ne met pas les choses en place, la vie s'en charge et remplit les vides. On a donc toujours envie d'aller de l'avant pour ne pas laisser de vide, des fois que la vie y mette un truc pas cool, mais parfois, c'est justement dans cet espace qu'elle nous amène à remplir le vide de silence, de pause, d'observation. Ce ne sont pas des concepts très actifs mais tellement instructifs. Quand on a l'impression que l'on piétine sans rien faire, sans rien apprendre, c'est une illusion. Même dans un hall, dans un corridor, dans un espace où l'on pense stagner, il y a toujours quelque chose à voir, à entendre ou à ressentir. Peut-être te trouves-tu dans ce corridor et n'as-tu pas encore tout vu ou ressenti ?
Et quand on ne prend pas le temps de s'arrêter pour observer, faire un pas de recul avant d'avancer sur un grand choix, il arrive que la vie impose ce temps d'arrêt. On se blesse un pied ou une jambe ou le dos. On attrape froid et on se retrouve obligé de rester face à soi-même sur son canapé. Rien n'est là ou pas, par hasard, nous sommes plus ou moins tous d'accord pour ça. Ce que nous oublions d'installer parfois, c'est juste.... la Patience
Prends ton temps, rassure tes peurs, aie de l'indulgence pour toi, tu n'es pas obligé d'être un superman tout le temps .. et même... Superman se repose aussi de temps en temps et s'arrête pour ressentir quel monde il ira sauver
Avec tout plein de pensées de Lumière
Merci pour ce sujet qui fait partie de notre quotidien, jour après jour, minute après minute.
Tara disait qu'elle a l'impression de faire des choix à chaque minute, et bien oui, évidemment, nous en faisons à chaque fois que nous menons une action ou même quand nous décidons de ne rien faire. Alors le choix fait partie de nous. Oui, totalement. Mais certains choix sont faciles, coulent de source et nous n'avons même pas conscience d'avoir fait un choix.
Et puis, il y a les autres. Ceux qui sont difficiles à faire, ceux qui nous renvoient de suite que la porte de gauche ou la porte de droite doivent être choisies, tout en sachant d'avance que ce qui sera derrière la porte non-choisie ne fera pas partie de notre vie ou pas maintenant, pas comme ça.
Comment choisir quand les avantages et les conséquences des deux sont difficiles à départager. Et bien, on a aussi le choix de ne pas faire de choix. Pas ici, pas mainteant. Ceci implique forcément sa dose de conséquences qui seront par exemple que la situation d'inconfort va durer un peu, que la lumière qui attend, après avoir fait le bon choix, devra attendre encore un peu. Mais, le moment d'hésitation, celui qui mène peut-être à faire le choix de ne pas en faire peut permettre à la patience de s'installer. Avec elle, un peu de calme permet aussi de mieux mesurer les conséquences.
Il m'arrive donc de faire consciemment le choix de ne rien choisir pour le moment. Bien évidemment, l'impatience du changement me tarabuste un peu mais juste un peu. Je l'écoute, l'accueille mais très vite elle reprend une place un peu plus calme, sachant que le temps de la décision entre la porte gauche et la droite n'est pas arrivé.
Et puis un jour, le choix s'impose de lui-même. Sans douleur, sans trop de peur, sans trop de doute sur ce que je perds et ce que je gagne. Simplement, j'ouvre la porte choisie plus ou moins sereinement et je la referme derrière moi assez calmement aussi.
Alain, tu penses ressentir une peur qui bloque ton choix, alors peut-être qu'une toute petite partie de toi a peur de l'inconnu (quoi de plus normal) ou peur de perdre quelque chose, ou encore peur d'avoir à revisiter "une pièce" déjà vue afin d'avancer plus loin. Es-tu obligé de décider de suite ? Peux-tu encore patienter mais en conscience de ton choix de ne pas faire de choix ?
La vie ne laisse jamais de vide. Quand on ne met pas les choses en place, la vie s'en charge et remplit les vides. On a donc toujours envie d'aller de l'avant pour ne pas laisser de vide, des fois que la vie y mette un truc pas cool, mais parfois, c'est justement dans cet espace qu'elle nous amène à remplir le vide de silence, de pause, d'observation. Ce ne sont pas des concepts très actifs mais tellement instructifs. Quand on a l'impression que l'on piétine sans rien faire, sans rien apprendre, c'est une illusion. Même dans un hall, dans un corridor, dans un espace où l'on pense stagner, il y a toujours quelque chose à voir, à entendre ou à ressentir. Peut-être te trouves-tu dans ce corridor et n'as-tu pas encore tout vu ou ressenti ?
Et quand on ne prend pas le temps de s'arrêter pour observer, faire un pas de recul avant d'avancer sur un grand choix, il arrive que la vie impose ce temps d'arrêt. On se blesse un pied ou une jambe ou le dos. On attrape froid et on se retrouve obligé de rester face à soi-même sur son canapé. Rien n'est là ou pas, par hasard, nous sommes plus ou moins tous d'accord pour ça. Ce que nous oublions d'installer parfois, c'est juste.... la Patience
Prends ton temps, rassure tes peurs, aie de l'indulgence pour toi, tu n'es pas obligé d'être un superman tout le temps .. et même... Superman se repose aussi de temps en temps et s'arrête pour ressentir quel monde il ira sauver
Avec tout plein de pensées de Lumière
Re: La notion de choix
Là encore Martine, pourquoi ne pas changer d'angle de vue ?Martine a écrit :Alain, tu penses ressentir une peur qui bloque ton choix, alors peut-être qu'une toute petite partie de toi a peur de l'inconnu (quoi de plus normal) ou peur de perdre quelque chose, ou encore peur d'avoir à revisiter "une pièce" déjà vue afin d'avancer plus loin. Es-tu obligé de décidé de suite ? Peux-tu encore patienter mais en conscience de ton choix de ne pas faire de choix ?
On a jamais peur de l'inconnu.On a peur de quitter ce que l'on connait. On a peur de perdre notre confort.
En regardant les choses sous cet angle il est possible de s'apercevoir que finalement on est pas confortable là ou l'on est. Cela permet de perdre cette notion de "peur de l'inconnu " dont tu parles Martine et de trouver l'élan (la confiance) pour se lancer.
Le choix de ne pas faire de choix est certainement le pire des choix (ö) !
On peut bien sûr prendre le temps de la réflexion, du murissement, mais afin de ne pas avoir de regrets il est préférable comme tu le dis que ce ne soit qu'un laps de temps donné. Il ne faut rien faire dans l'urgence tant que c'est possible, mais combien de fois nous sommes nous donné du temps alors qu'en réalité la réponse nous l'avions depuis belle lurette sans oser la regarder en face ?
Parfois nous nous disons que nous avons bien fait d'attendre, de prendre le temps parce que quelque chose se passe, se dénoue et tout devient évident. Mais combien de fois nous disons nous que nous avons perdu du temps et que si nous nous étions positionné comme-ci où comme-ça il ne serait pas arrivé telle et telle chose ? Maintenant il y a encore plus de choix à faire, tout se complique un peu plus encore...
Je ne tiens pas à prendre un carton rouge en mélangeant les sujets alors je vais faire très court : et si la loi d'attraction avait quelque chose à voir là dedans elle aussi ....
www.lamedetara.fr
www.facebook.com/tamalou.fr
www.facebook.com/tamalou.fr
Re: La notion de choix
Merci Martine,Martine a écrit :Il m'arrive donc de faire consciemment le choix de ne rien choisir pour le moment
d'avoir mis en mots ce que je ressens.
Attendre patiemment, que le choix à faire s'impose, sachant et n'oubliant en rien que ce choix devra être fait, à plus ou moins court terme.
Mais laisser aux choix possibles, le temps d'infuser en moi, pour distiller ce qui est le meilleur pour moi.
Merci Tara,Tara a écrit :Lorsque le problème du choix s'offre à moi, je commence par prendre les choses sous un autre angle et je me pose la question " qu'est-ce que je ferai si je n'avais pas peur ?"
Effectivement, changer la caméra de place, et imaginer ce que je ferais si je n'avais pas peur, sont des choses importantes, que j'oublie parfois .... encore .... bien trop souvent !
Alain,
si tu ne le sens pas de faire un choix maintenant, attends, si cela est possible, bien sûr. Laisse faire les choses en toi, même si cela prend un peu de temps, car si je t'ai bien lu, le désir de choisir est là, et donc, tu le feras ce choix. Le moment venu
Confiance !
Don't worry, be happy
La notion de choix
Laisser du temps, choisir de ne rien choisir pour le moment, le choix s'est mis en place plus moins facilement à chaque fois que j'ai laissé cet espace libre pour ouvrir tous les possibles. C'est que qui a été bon pour moi dans ces cas-là, et ça n'a aucune prétention de Vérité absolue. C'est juste un témoignage, une possibilité.
Quand tout semble bouché, arriver à prendre un temps de respiration, juste le temps d'ouvrir son champ de vision, pour moi ça marche.
Et jusqu'ici, je n'ai jamais regretté le temps laissé à cet espace. Au contraire, dans mon expérience, et j'insiste, elle n'est que la mienne que je partage, la précipitation ne m'a pas valu grand-chose de bon.
Quand ça va très vite, c'est que je n'ai pas à réfléchir, pas à douter et pas peur, en résumé, c'est Juste pour moi et le choix s'impose tout seul.
Quand il y a matière à réflexion, c'est que je dois installer la patience, tout simplement.
Je crois fortement que les choses ou les choix se font sans difficulté quand c'est le Moment. Partant de là, si ça piétine, c'est qu'il y a quelque chose à voir autrement ou quelque chose qui n'est pas prêt, etc.
Pour terminer, c'est à chacun de trouver sa propre manière de fonctionner, il n'y a rien de juste ou de faux pour tous, chacun sa "recette". L'essentiel est de la trouver et de se respecter, tout comme de respecter le fonctionnement différent des autres.
Douce nuit
Quand tout semble bouché, arriver à prendre un temps de respiration, juste le temps d'ouvrir son champ de vision, pour moi ça marche.
Et jusqu'ici, je n'ai jamais regretté le temps laissé à cet espace. Au contraire, dans mon expérience, et j'insiste, elle n'est que la mienne que je partage, la précipitation ne m'a pas valu grand-chose de bon.
Quand ça va très vite, c'est que je n'ai pas à réfléchir, pas à douter et pas peur, en résumé, c'est Juste pour moi et le choix s'impose tout seul.
Quand il y a matière à réflexion, c'est que je dois installer la patience, tout simplement.
Je crois fortement que les choses ou les choix se font sans difficulté quand c'est le Moment. Partant de là, si ça piétine, c'est qu'il y a quelque chose à voir autrement ou quelque chose qui n'est pas prêt, etc.
Pour terminer, c'est à chacun de trouver sa propre manière de fonctionner, il n'y a rien de juste ou de faux pour tous, chacun sa "recette". L'essentiel est de la trouver et de se respecter, tout comme de respecter le fonctionnement différent des autres.
Douce nuit
le forum de