Reiki Forum

Je connais une personne qui a été initiée jusqu'au 3è degré de Reiki et pourtant elle dit aujourd'hui ne plus y penser, ne plus le pratiquer...

Mais comment est-ce possible? Comme je lui ai dit, lorsqu'elle pose les mains sur elle dans la journée, la nuit, ou bien sur ses petits-enfants, elle pratique le Reiki!!!

Et bien elle m'a répondu "oui tu as sans doute raison", mais sans plus.

Elle pense que cela est arrivé lorsqu'elle a été à la retraite, elle est partie dans le Sud avec son époux dans une maison assez isolée, loin des collègues (elle pratiquait pas mal au travail!!) et que cela est partit tout seul... Plus de pratique, personne à qui en parler...

Ça m'a fait réfléchir et je me demande si certain(es) d'entre vous ont vécu (ou vivent) ce phénomène de retour à "avant" bien que le Reiki continue toujours de circuler en soi, donc notre évolution Reiki continue toujours... Mais peut-être que pour certaines personnes c'est le destin de renoncer à en prendre conscience?

Vaste débat!

Bonjour

Je ne pense pas que le Reiki s'oublie. Sa pratique peut se mettre en veilleuse parfois très longtemps, plus d'une décennie, mais l'énergie poursuit à oeuvrer intérieurement... De nombreuses personnes m'ont dit avoir laissé de côté le Reiki durant bien longtemps pour un jour se réveiller avec l'envie de reprendre. Il n'y a pas de temps perdu et c'est juste ainsi. Chacun avance à son rythme et des pauses sont souvent nécessaires...

L'avancée en matière de développement personnel ne peut se mesurer sur une échelle. J'entends trop souvent cette expression : "Telle personne est plus (ou moins) évoluée que telle autre". Comment pourrait-on affirmer cela ? Un être humain ne se résume pas à son taux vibratoire ou à une échelle semblable à celle de Richter

Un être peut parcourir un énorme chemin intérieur alors même que de l'extérieur rien ne semble bouger (voir même régresser). Quel que soit notre chemin, je crois que nous ne retournons jamais "à avant", même si nous venons parfois à renoncer à une démarche personnelle. Quoi qu'il advienne, rien n'est jamais comme avant

Bonjour

André Baechler a écrit : Quel que soit notre chemin, je crois que nous ne retournons jamais "à avant", même si nous venons parfois à renoncer à une démarche personnelle.

J'ai bien compris le sens de tout, sauf cette idée. Pourrais-tu développer André ?

Merci

André Baechler a écrit :Bonjour

De nombreuses personnes m'ont dit avoir laissé de côté le Reiki durant bien longtemps pour un jour se réveiller avec l'envie de reprendre. Il n'y a pas de temps perdu et c'est juste ainsi. Chacun avance à son rythme et des pauses sont souvent nécessaires...

...Quel que soit notre chemin, je crois que nous ne retournons jamais "à avant", même si nous venons parfois à renoncer à une démarche personnelle. Quoi qu'il advienne, rien n'est jamais comme avant

Sujet très intéressant !

André, je confirme tes propos pour avoir laissé le reiki de coté bien longtemps.
Travailler sur soi prends du temps. Et pour ma part je m'étais posé beaucoup trop de limites dans ma vie perso suite aux initiations pour lesquelles j'étais pourtant prêt.
Je sentais la pratique et remarquais ses effets, mais je n'ai pas réussi à l'époque à trouver de juste milieu entre profiter de ma jeunesse et vibrer avec le reiki.
Je ne voyais plus l'intérêt à sortir, faire la fête, ni rencontrer des personnes qui n'étaient pas dans le même travail sur elle, dans les mêmes questionnements, en recherche constante d'évolution...
Je ne m'engageais dans aucune relation amoureuse si la vibration de l'autre était trop faible...
Ayant fait des prises de conscience de l'impact du mauvais conditionnement familial de mon enfance, je serrais les dents (de colère) quand je voyais ma famille...

Petit à petit, je me suis dirigé vers d'autres pratiques qui ont participé à la transformation que j'avais moi-même fait du reiki, à savoir: l'intellectualiser.
Tout du moins chercher pertinemment à comprendre l'origine de mes souffrances à travers la compréhension de mes modes de fonctionnement.
Autant dire que l'image de partir tête baissée dans un labyrinthe en est une faible image.
J'ai coupé contact avec la personne qui m'a initié (car nos avis divergeaient sur d'autres points que le reiki), du coup personne ne pouvais m'aider à rectifier le tir.
Une partie de moi aussi a décrédibilisé les symboles reiki (symbole du coeur en plus, que je ne ressentais pas) car à travers plusieurs livres et recherches sur l'enseignement originel de Mikao Usui, je me suis dis que mon initiation avait été imparfaite, car pas originelle telle que transmise à l'époque d'Usui.

Voici Annie comment je comprend la phrase d'André, j'ai inconsciemment renoncé, reculé les effets authentiques de la pratique du Reiki. Et ce fût une forme de renoncement à ma démarche personnelle de mieux être, au profit du piège de l'ego intellectuel...

J'ai par la suite mis toutes ces pratiques de coté. Reiki. Méditation. Pleine conscience pour vivre ma vie et ma jeunesse dans la société.
Mais il ne faut jamais oublier que l'univers nous ramène toujours à ce dont nous avons besoin.
Les synchronicités pointent le bout de leur nez!

Ce n'est qu'après une thérapie aidée que je qualifierais de régressive, physiquement, mentalement et énergétiquement que je me suis aperçu que tout cela m'a aujourd'hui ramené à la pratique du Reiki avec un énorme détour qui aura été nécessaire pour notamment "épurer mon concept de sa vibration".
Mais aussi, si je n'avais pas fais ce détour, je ne serais pas le même canal de transmission ni n'accepterais de faire parti d'un réseau de synchronicités

Peut-être qu'à ce jour ton amie ne le pratique plus. Mais peut-être que ce n'est que pour mieux y revenir.
En attendant elle expérimente d'autres choses.

Parole d'un fêtard

Gwenael

Bonjour

Annie a écrit :J'ai bien compris le sens de tout, sauf cette idée. Pourrais-tu développer André ?

Mieux vaut tard que jamais Mais je crois qu'entre temps Gwenael a répondu à la question

Dans toute démarche personnelle, le plus difficile est de trouver le bon "dosage". Si l'on s'impose trop de rigueur et de restriction, il y a rapidement frustration. Alors tout l'élan et l'enthousiasme se trouvent freinés et cela aboutit au rejet de la démarche.

Il ne faut pas perdre de vue non plus qu'il n'y a qu'une seule personne au monde que l'on puisse changer : soi-même Cette réalité implique que ce voyage à la rencontre de soi crée parfois un certain décalage avec l'entourage, pouvant amener par peur à enfermer subitement le Reiki aux oubliettes.

Comme je le rappelle souvent, la pratique du Reiki n'impose aucun changement de l'extérieur. Les vrais changements déclenchés par le Reiki émergent de l'intérieur, le moment venu. On ne peut casser un mode de fonctionnement, mais seulement le transformer, dans l'harmonie et le respect de son rythme personnel.

La meilleure manière d'accompagner le changement (plutôt que de le forcer) est d'oublier les grandes théories pour être à l'écoute de soi, de ses envies et besoins...

Bonsoir,

André Baechler a écrit : Mieux vaut tard que jamais Mais je crois qu'entre temps Gwenael a répondu à la question

Merci messieurs, la réponse est née au bout d'un temps gestationnel de huit mois moins une semaine, la solution à mon questionnement est bien viable, à peine prématurée

Oui, vivre sa vie et avoir la foi, et les évènements se synchroniseront, tels qu'ils doivent se faire

Je vais méditer là-dessus ...

Belle soirée collégiale sur le forum

J'ai bien ri à la lecture de ton message Annie
Je n'avais pas vu l'antériorité du post

Merci à vous deux,
Plaisir de vous lire,

Gwenael

Annie a écrit :la réponse est née au bout d'un temps gestationnel de huit mois moins une semaine

Eh oui, en Suisse on n'a pas la réputation d'être rapide (ö)