Reiki Forum

Bonjour

D'un naturel plutôt calme, j'ai pourtant vécu cette semaine un épisode de colère assez mémorable

Du désagrément facilement gérable, à l'impatience, puis à l'explosion, le cran est monté, lorsque la personne venue m'aider à quelques gros travaux de jardinage a délibérément décidée d'inaugurer sa nouvelle tondeuse à gazon, puis de raser les bordures d'allée jusqu'à la terre, éradiquant le trèfle de mes petits bourdons, les herbes matinales gorgées de rosée pour mon petit canard et surtout une bonne partie des pois de senteurs plantés par mon petit-fils aux vacances de Pâques

J'entendais que la machine qui ronflait débroussaillait l'extérieur du terrain pour dégager l'espace de passage le long du champ de blé, et aplanir le champ de ronces pour accéder aux framboisiers aussi quelle stupeur en voyant la poussière et le terrain nu

Réponse du "coupable" : "Je fais un travail de pro", tous muscles en avant, et bien fier de lui !!!!

Il y avait eu quelques précédents contrariants, mais à chaque fois, je ne voulais pas paraître pénible avec mes réflexions, donc, je restais zen, mais cette fois, j'ai trouvé que Maurice poussait un peu trop loin le bouchon

Résultat des courses, je vais me contenter de mon petit travail d'amateur qui respecte mes envies, même si elles ne sont pas dans les normes, et pour ne pas me fâcher davantage, mettre de l'espace dans le relationnel afin de ne pas refaire monter la mayonnaise

Je crois que ce qui m'a mise en colère, c'est de faire, et mal faire, ce dont je suis capable de faire moi-même, et par contre de me laisser dans la peine des tâches que je ne peux pas bien faire, et surtout dont je manque d'équipement de protection.

Ajouter à cela un hébergement un peu intrusif et vous aurez le tableau d'un cas d'école à retenir

La tolérance est une qualité, le calme aussi, mais parfois, cela renvoie en fait, à une acceptation des choses, aussi il est bon de faire connaître ses limites avant que le couvercle de la cocotte ne saute

Ngonde a écrit :... mais il est parfois juste et utile de laisser notre colère s'exprimer, faire savoir à l'autre que ce qu'il a dit ou fait nous met colère pour telle ou telle raison, de parler suffisamment fermement avec un ton suffisamment péremptoire et clair pour faire comprendre clairement et sans ambiguité qu'une limite a été dépassée et que telle ou telle chose ne sera pas acceptée... C'est aussi une façon d'exprimer l'estime et l'amour de Soi car tout n'est pas acceptable.

Tout à fait d'accord avec toi Ngonde, je travaille sur ma colère depuis des mois, en fait c'est mon travail le plus ardu et difficile...

Sauf que depuis le reiki, je considère que ce n'est pas l'autre qui nous met en colère, mais la perception que nous avons de ce qu'il a dit. C'est-à-dire que c'est nous qui nous mettons en colère, l'autre n'y est pour rien . Avec notre vécu, l'éducation reçue, nous avons cette propension à nous mettre en colère. Le top, selon moi, c'est d'arriver à ne pas se mettre en colère en prenant l'autre comme la cause de cette colère, mais de reconnaitre que c'est moi qui prend les choses de cette manière. Et donc agir en conséquence...

Annie a écrit : La tolérance est une qualité, le calme aussi, mais parfois, cela renvoie en fait, à une acceptation des choses, aussi il est bon de faire connaître ses limites avant que le couvercle de la cocotte ne saute

Et voilà, Annie, tu as tout dit, accepter, et reconnaitre ses limites. Merci à tous pour vos messages, car on voit bien que chacun trouve son moyen de désamorcer cette colère

Bonjour à tous... N' y a-t-il pas de saines colères ? De celles qui permettent à l'autre de se "réveiller"? Je m'explique. J'ai une collègue de travail pour qui le handicap sous toutes ses formes est inconcevable. Elle travaille pour l'élite et dénigre, humilie les enfants en situation d'échec ( je suis enseignante en primaire).

Bien sûr, les parents dont les enfants avancent sont ravis. Les autres ne disent rien... Certains enfants ne veulent plus venir à l école ou se font tous petits dans la classe... Elle fait un super boulot de préparation à l' entrée en sixième, elle se donne à fond dans son travail, j'en conviens. Mais l'écho que génère chez-elle le handicap (son propre frère est schizophrène) la rend inhumaine face à ces petits bouts... C'est une personne difficile d'accès, dont la mise en confiance sera probablement très longue... Alors, que faire?

Je ne peux pas rester les bras croisés, regarder de loin ou par "on dit" des attitudes à mon avis malsaines... Je crains qu'un jour la colère ne prenne le dessus... Serait-elle bénéfique, lui ouvrirait-elle les yeux? Je sais bien ce que cette attitude réveille en moi puisque ma puce est handicapée... Je connais la souffrance des personnes différentes, le long cheminement des parents pour accepter, intégrer cet état... Chaque année, des enfants innocents pâtissent de sa problématique... Des idées, des conseils? Car il y a une forme d'urgence pour ces petits...
Bon week-end à tous...

Bonjour,

Caroyankee a écrit : N' y a-t-il pas de saines colères ? De celles qui permettent à l'autre de se "réveiller"? Je m'explique. J'ai une collègue de travail pour qui le handicap sous toutes ses formes est inconcevable. Elle travaille pour l'élite et dénigre, humilie les enfants en situation d'échec ( je suis enseignante en primaire) // Chaque année, des enfants innocents pâtissent de sa problématique... Des idées, des conseils? Car il y a une forme d'urgence pour ces petits...

Ce domaine dépasse nos compétences, et c'est sur place qu'il faut prendre une décision, par exemple en vous regroupant à plusieurs enseignants autour de votre chef d'établissement, et y inclure les parents d'enfants brimés, afin de faire remonter cette attitude auprès de l'inspecteur d’académie.

Certains enseignants sont performants, mais manquent cruellement de pédagogie, et l'enfant qui se fait rabrouer dès les petites sections perd vite l'envie de faire des efforts et surtout confiance en lui!

Dans ce cas la colère n'est pas la solution, mais bien l'action ...

Je suis aide-soignant et je viens de changer de structure. J'interviens à domicile. Je fais partie d'une équipe de 11 aides-soignantes. Beaucoup ont une longue expérience dans ce métier où on ne triche pas quand il s'agit de la prise en charge, de l'accompagnement des patients, de conscience professionnelle.

Dans cette équipe, j'ai pu remarqué deux femmes qui sont vraiment à leur place dans ce métier avec de grandes qualités humaines, des personnes engagées, et je me suis pris d'admiration comme rarement en ayant l'occasion de travailler à leur côté.

Un jour, la première s'est mis en arrêt maladie, tout cela pour mieux accompagner son époux à qui on vient de diagnostiquer un cancer poumon + foie. A cela, on peut rajouter que sa fille a une sclérose en plaques.

Peu après, j'ai appris que chez la deuxième, on a diagnostiqué une tumeur cancéreuse au niveau du sein. Sa sœur est décédée de la même maladie ! ! !

Alors oui, je suis en colère, j'ai envie de hurler, de donner un coup de pied dans tout ça ! ! !

Certains me diraient : "Fais-le ! ", mais je crois que ça ne changerait rien aux résultats, je serai toujours autant en colère.

J'ai du mal à calmer cette colère, d'autant plus que je hais l'injustice, j'ai vraiment envie de hurler ! ! !

C'est dans ces moments qu'ont ne peut pas entendre ni accepter des phrases telles que : "C'était leur destin ou leur karma " ou "Cette saleté de maladie ne regarde pas chez qui elle tombe !"

Désolé, c'est pas très gai, mais ce n'est pas la gaieté qui met en colère . . .

Bonne continuation, et que Dieu vous garde en bonne santé

Madanino

Merci pour ce partage Madanino

Bonjour

Oui, merci Madanino pour ce partage, cet exutoire qui avait besoin de sortir

Comment en effet ne pas être touché, attristé, dégoutté, de voir des personnes si estimables et secourables aux autres, et ce malgré les années de labeur, souffrir de ce qu'elles soulagent au quotidien les autres?

Ceci amène une grande interrogation vers soi-même, à se dire " Moi qui désire aussi faire le bien à autrui, qui m'y emploie du mieux que je peux, vais-je un jour me retrouver dans pareille situation"?

Est-ce que la dévotion sans limites est le bon chemin? Bien sûr, il faut beaucoup de conscience professionnelle et de coeur pour travailler dans les structures d'aide aux personnes malades, âgées ou en fin de vie, mais il faut se souvenir du voyageur qui chemine avec deux sacs : l'un pour donner, et l'autre pour recevoir.

Prends soin de toi Madanino et tous qui lisez ces lignes ...

Bonjour à tous,

Je suis depuis un peu plus d'une année via les massages une amie qui a divers problèmes, et depuis que je le peux je l'accompagne en reiki également.

Elle est également suivie par un ostéo et la semaine passée, sur recommandations de son ostéo, elle a été consulter un acupuncteur réputé dans la région. (ce que bien sûr j'encourage!)

Elle me parle de son rdv et là, c'est le choc! En aucun cas je ne me permettrai de juger son travail (surtout que ce n'est pas pour rien s'il est réputé), mais lorsque mon amie lui raconte qu'elle suit un ostéo, va également se faire masser et recevoir du reiki, vous savez ce qu'il lui répond?! Il tend simplement le bras et lui dis "Moi aussi j'vous fais du reiki hein".

COMMENT PEUT-ON, surtout en tant que thérapeute de "médecine complémentaire", comment peut-on JUGER de la sorte et être si fermé?! Sans parler du fait que cet homme ne faisait preuve d'absolument aucune écoute et avait tellement confiance en lui qu'apparemment toute autre méthode n'était que fioriture...

Bref, je n'en revenais pas... Pourtant l'acupuncture travaille aussi sur les énergies... Je crois que cet homme restera un mystère pour moi!

Merci pour ceux qui m'ont lue, j'avais juste besoin de partager! Cela m'a tellement mis en colère! Être thérapeute ce n'est pas cela, et ce ne sont pas uniquement les résultats qui font le thérapeute!

Bonjour Eden

Même si je comprends ta réaction, ton témoignage relate quelque chose de toute à fait personnel qui ne remet aucunement en cause l'acuponcture. De plus qu'entendait-il par :"Moi aussi j'vous fais du reiki" n'était-il pas praticien reiki également? Tout ça pour dire que je ne m'aventurerai pas à porter un jugement car il s'agit d'une personne et de sa propre attitude qui est "son problème" si c'en est un. Au fond il n'a rien fait de mal. Je suppose d'après ce que tu dis qu'il pratique bien son art et qu'il n'empêche pas les autres de pratiquer le leur N'est-ce pas l'essentiel?

Bonjour Eden, bonjour à tous

Cette colère à l'égard de cet acupuncteur, je la ressens dans ce qu'il a ironisé et bafoué le rôle sérieux des thérapeutes Reiki. Soit, c'est navrant, mais c'est son ego qui doit être un peu trop gonflé, ce qui ne l'empêche pas d'être performant dans sa pratique, mais sans doute en manque d'ouverture sur le monde environnemental des médecines autres, que son art.

Dès lors qu'il n'interdit pas de se faire soigner à sa convenance il est sans doute utile de ne point parler du reste durant ses séances, et profiter au mieux, tout en gardant son libre-arbitre, ses libre-pensées et surtout de ne pas faire grimper sa tension dans le rouge, ce qui n'en vaut vraiment pas la peine

Alors je dirais simplement ceci :