Reiki Forum

Bonjour,
Je viens de découvrir ce thème seulement aujourd'hui.
Le dernier post date d'un an déjà, mais ce sujet sur la colère est tellement d'actualité!
J'y ai trouvé de quoi déculpabiliser et comprendre un petit peu que mes colères ne sont pas une tare, ni un retard de pratique de reiki. Simplement peut-être, comme il est dit dans un message, une crise de guérison, car j'ai rarement été remplie aussi consciemment et aussi longtemps de colère.

Le travail sur le passé a mis au jour une raison de ma colère: j'ai 50 ans, je suis la dernière de 10 enfants, j'ai culpabilisé parfois d'être là, et le reiki m'a fait vivre ma naissance du point de vue de ma mère!! J'ai 50 ans de sa souffrance, de son chagrin et de sa colère à évacuer!! et 50 ans de colère de la part de mes frères et soeurs, d'avoir pris la place de petite dernière!! et je sais maintenant que toutes ces colères ne sont pas les miennes!! OOOOUUUUFFFFF !!!!!!
JE VIENS DE NAITRE!!

Mais je sais aussi que ma mère m'a toujours apporté l'amour qu'une mère peut avoir pour ses enfants! là, je n'ai aucun doute!

Merci pour tous ces témoignages.
Bonne journée à tous

Circée

C'est joli ce que tu écris là Circée...

Ma "fille adoptive" est la 10ème d'une famille de 11 enfants et elle se dispute souvent avec la petite dernière

Ton post me permet de mieux comprendre certaines choses...

Merci pour tous ces témoignages sur la colère et merci à Sam ( ) de m'avoir proposé de lire ce sujet.

Je souhaitais apporter mon témoignage mais aussi peut-être demander un conseil. Je me reconnais dans bien des descriptions que vous avez faites : pour ma part j'ai vécu des années dans une colère refoulée, je bouillais à l’intérieur mais rien ou presque ne sortait, ça se transformait en ressentiment et en culpabilité.
Tout était prétexte à me mettre en colère : un escargot sur la route, trop de queue au supermarché, un client indélicat,etc... Grâce au reiki, en un an toutes ces colères se sont dissoutes car j'ai bien entendu qu'elle étaient dues à mon jugement et non aux autres.

Mais il en reste que je n'arrive pas à laisser partir : ce sont celles envers mes proches : mari, enfant, surtout envers mon fils qui a du caractère, et me contredit très souvent : ne laisse pas le robinet allumé, reste à table, ne touche pas aux médicaments, etc, bref, les broutilles du quotidien. Je sens que ça monte, ça monte, puis ça explose, et là, catastrophe, je me vois à la place de ma mère! ( que j'adore par ailleurs et à qui j'envoie une pensée bienveillante )
Même si j'arrive aujourd'hui, grâce au reiki, à me pardonner, cette colère, elle ne passe pas, enfin, elle passe, mais elle revient au galop! parce que quand même, c'est quelqu'un mon petit, et quand il a décidé que c'est non, ben, c'est NON
Est-ce quelqu'un aurait un petit coup de baguette magique nommée "patience"?

Plus sérieusement, j'ai beaucoup souffert de l'impatience et des colères de ma mère, donc, je vois bien que ces colères ne m'appartiennent pas, qu'elles sont un héritage. Mais comme j'en ai souffert, je ne souhaite surtout pas retransmettre cela à mon fils. C'est pour ça que ça urge!

Bises à tous et merci pour vos réponses

Merci Bilbaw et Sam (ainsi que l'Univers ) d'avoir fait remonté ce sujet , qui est aussi d'actualité pour moi en ce moment, car depuis près d'un mois, je suis moi aussi en pleine crise de guérison et je ressens des colères "monstres" monter en moi... En effet, j'aimerai aussi apporter mon témoignage mais aussi un début de "remède"...

Actuellement:
- Je suis en colère contre mon mental qui se fait une joie "de me mener en bateau" et qui n'arrive pas à me laisser tranquille plus d'une journée ou deux...
- Je suis en colère aussi par rapport à certaines injustices que j'ai pu vivre il y a quelques semaines...
- Je suis en colère par rapport à certaines situations qui se répètent ou parce que des choses ne se font pas comme je le souhaiterais.

Parfois, j'ai cette sensation aussi que s'exprime à travers moi, la colère de mes ascendants, dont ma mère encore vivante (qui par ailleurs m'aime de "tout son coeur" - c'est son expression à elle), mais aussi celle de mon fils, par rapport à certaines situations qu'il a vécu, sans parler de certaines colères "ambiantes" qui se dégagent un peu partout dans le monde, et peut-être même de la colère de la Terre qui n'en peut plus d'être maltraitée...

Tout ceci provoque en moi un sorte de volcan intérieur, un sorte de bouillon de culture, qui est assez désagréable à vivre

Ce qui est curieux également, c'est que certaines personnes, il y a quelques temps et même récemment, "me sont tombées" dessus en étant en colère contre moi, alors qu'apparemment, je n'avais rien fait et que mon intention n'était pas de leur faire du mal, ou de les nuire...

En échangeant de ceci, tout récemment, par mp avec notre cher Bruno, qui est toujours de très bons conseils , voici ce qu'il m'a proposé de faire:
Et cette phrase m'a évidemment fait réfléchir...

J'ai repensé aux situations dans lesquelles j'étais en colère, mais aussi dans celles où j'ai provoqué de la colère involontairement chez certaines personnes. Dans ce deuxième cas, je me suis rendue compte (ça c'est tout récent ) que ces personnes avaient été le miroir de ce que j'avais encore en moi, peut-être de façon inconsciente et qu'il me fallait peut-être encore guérir (sachant que je n'y arriverai peut-être pas à les guérir toutes, dans cette vie)...

Ensuite, c'est comme la tristesse, il me semble que c'est important de reconnaitre que nous sommes en colère à un instant T, de la laisser s'exprimer pour pouvoir la laisser s'evacuer (en tapant dans un sac poubelle dans lequel on aura mis toutes ces situations qui nous ont mis en colère, par exemple, en tapant sur un coussin, en allant faire une bonne marche à pied, en écrivant sur une feuille ce pourquoi nous sommes en colère puis en brulant le papier pour le remettre à l'Univers, etc...), se dire intérieurement "Juste maintenant, JE SUIS EN COLERE!"

Peut-être déjà que le fait de "prendre conscience" de notre colère, nous place en spectateur, en observateur de cette colère et c'est un début pour commencer à s'en libérer ...

Ensuite effectivement, c'est une fois que le plus gros de la colère est passé, c'est s'apporter de la douceur... de l'Amour... Et en tant que praticien Reiki, nous avons un merveilleux outils à notre disposition: c'est de poser nos mains sur notre Coeur et de faire circuler le Reiki en soi...

Voici, Bilbaw, mon humble contribution , et j'avoue aussi que j'en suis au stade du balbutiement puisque je suis actuellement en train de l'expérimenter, en même temps que d'avoir écrit ces lignes

Je ne sais pas pourquoi aussi, depuis quelques jours je repense à Mikao Usui et à un de ces préceptes:
Envie de méditer sur cette phrase...

Belle soirée à toutes et tous

Marielle

bonjour
Ah ça la colère ! Chacun de nous en a eu
Mais le fait d'avoir travaillé avec des enfants, des ados d'avoir élever mes enfants, donc d'avoir du canaliser cette colère, et surtout comprendre pourquoi celle ci venait, j'ai donc travailler sur mes ressentis et non sur l'autre. Car l'autre n'est pour rien dans ce que je ressentais. Moi seule étais concernée par cette colère.
La colère viens de soi, même si on croit que le déclencheur vient de l'extérieur, c'est en fait son propre intérieur qui se révolte. Un besoin de faire ressortir une énergie qui monte. Alors la libérer en criant ou en rouspétant calme dans un premier temps, mais, après, cela laisse un malaise, celui de se rendre compte qu'on a pas pu contrôler cette colère.
Quand je sens monter en moi une quelconque colère, et que je sens que je ne vais rien contrôler, je préfère m'éloigner de la source de cette colère, d'aller respirer seule dans un coin, de voir l'autre dans l'amour. Je me dis :« Calme toi , je l'aime, viendra un moment où je pourrais lui exprimer d'une façon où d'une autre et qu'il ou elle comprendra que ma colère n'est qu'une réaction à ce que je ne pouvait contrôler ou comprendre.
Je ne sais pas si je me suis bien expliquer, prenons un exemple.
Vendredi à mon travail il a fallut régler une certaine organisation pour la semaine suivante. Ma collègue ne voulait rien entendre car il était 17h30 heure de la débauche et que pour elle une fois l'heure passée elle ne veut plus penser boulot. Et bien moi cela m'a énervée. Tout ce que je voyais c’était la non préparation de la semaine et le désordre que cela occasionnerais dés le Lundi.
J'airais pu insister mais je me suis tue, gardant mon ressentiment
Arrivée chez moi , j'ai pris du recule sur la situation ,j’ ai essayé de me mettre à sa place et me suis dit: Après tout rien est pressé et je fais avec .
Ma colère est redescendue et ma journée c'est terminé dans le calme, l'amour de moi même et de ma collègue.
Pas d'affrontement directe, juste essayer de comprendre l'autre, et de comprendre que nous sommes les seules à pouvoir ne pas se mettre en colère.
Dans les relation familiale le dialogue est primordiale, mais dans la sérénité, car dans la colère personne n’écoute, il n'y a que violence verbale ou physique.
On peut discuter avec ses enfants lorsque ceux ci sont calmes, mettre des barrières, et dire: « si tu t'opposes a moi simplement pour m'énerver, je resterais calme, mais ne te parlerais plus jusqu'à se que tu sois calmer. »
Il faut essayer. Cela a bien marché pour moi, avec mes enfants dés que la tension montait je ne parlais plus. J'observais l'un ou l'autre de mes enfants et quand ile réalisaient qu'il criait tout seul , sans avoir de répondant ,cela les énervait encore plus dans un premier temps, et ,au final il se calmaient en me disant : "pourquoi tu ne réponds pas" " je le ferais lorsque tu seras calme et que tu sera prêt à m'écouter"
Il faut aussi que l'autre comprenne que son attitude fait souffrir et que c'est la non maitrise de cette souffrance ou mal-être qui fait que tout explose!!! l'autre en soi n'y ai pour rien, seule une attitude , un propos ,une non obéissance met en colère. L'amour est présent, il est là , seule la situation pose problème. Alors il faut le dire.
Bonne journée

bethyeb a écrit :La colère viens de soi, même si on croit que le déclencheur vient de l'extérieur

Complètement d'accord avec ça. C'est important d'en prendre conscience car ça équivaut à rouler en Ferrari plutôt qu'en clio , on avance bien plus vite dès lors que le véritable responsable de nos trouble est démasqué.
Quand un nettoyage a lieu, il est souvent difficile voire douloureux de constater tout le trouble qui nous habite en profondeur, reflet de notre propre bagage qui, même s'il nous a été en partiellement légué, nous appartient entièrement et fait partie de nous. Alors la réaction naturelle est de dire "ça n'est pas moi, ça ne me ressemble pas, ça ne m'appartient pas...", il faut juste du temps pour réaliser qu'il s'agit bien de nous, que cette colère fait bel et bien partie de nous, est notre colère pas celle du voisin. L'acceptation prend parfois beaucoup de temps, mais c'est la condition sine qua non pour faire un pas de plus dans la bonne direction.

D'accord avec vous tous, mais le fait de regarder autrement, de voir que la colère n'est qu'une réaction vis à vis d'une situation qui nous touche, ne risque t-on pas d'être à un certain moment comme déconnecté, voir insensible à ce qui nous entoure?
Car cela s'approche souvent de "ce n'est pas mon problème" au risque que cela devienne "dangereux", puisque l'on ne s'implique plus.
Je ne sais pas si je me fait comprendre?

Nous avons pris l'exemple des enfants et de leur éducation. Moi-même étant en conflit sous jacent avec ma fille ado, j'avoue que la colère n'est pas bonne conseillère, mais il faut bien admettre que pousser une "gueulante" permet de remettre les pendules à l'heure. Ayant testé le "lâcher-prise" je ne suis pas convaincue au vu du résultat; ainsi j'en suis venue à la conclusion peut-être erronée; la colère m'appartient bien, et je la montre aussi pour montrer franchement mon désaccord, et qu'il ne faut pas "pousser".

Bon, je médite sur ce qui a été dit précédemment.

salut
La colère peut s'exprimer d'une façon ou d'une autre.
Une bonne engueulade, d'accord, car on a montré son désaccord. Mais au finale, qui est la plus mal après l'engueulade: c'est celle ou celui qui l'a poussée.
L'autre continue son bonhomme de chemin, et l'engueulade ne garanti en rien que l'autre ait comprit et ne recommencera pas.
engueulade, d'accord, mais explication dans la sérénité, un moment dans la journée ou la semaine ou tout va pour le mieux.
Après tout nos enfants viennent de nous, sans nous ils ne seraient pas là , on les aime donc on peut dialoguer avec eux avec amour et tendresse dans les moments hors conflits.
L'autre sera plus a l'écoute.
Chacun et chacune peut exprimer ses ressentis et ses désirs ;et , un compromis peut être trouver dans l'amour et le respect de l'autre.
Jouer Gagnant- gagnant, chacun comprenant le point de vue de l'autre et chacun faisant un pas vers l'autre.
Une série de bouquin m'a beaucoup aidée dans ce sens: « parents efficaces, parents efficaces au quotidien , et relations efficaces du docteur Thomas Gordon.
Plusieurs de ces approches allaient dans mon sens, d'autres non, que j'ai quand mêmes essayé et qui s'avéraient très efficaces.
Il faut parfois faire appelle à l'extérieur et l'abondance de lecture nous permet à tout à chacun de trouver son bonheur.
Ne jamais capituler face à l'éducation et au devenir de nos enfants, adultes de demain et fondateurs de la société à venir.
bonne journée

Bonsoir,

Pour mon vécu d'enfance, voilà comment j'ai réagis : je ne supportais pas la colère émanant d'autrui, donc, j'ai, assez vite compris qu'il fallait que je fasse ce qu'on me demandais.
En en rediscutant une fois adulte, mes parents m'ont dit que j'étais une enfant plutôt facile! Surprise! moi qui avais le souvenir de me faire tout le temps engueuler parce que je ne faisais pas correctement les choses. Ils m'ont même dit que tout ce que j'entreprenais je le réussissais et que j'étais plutôt précoce! Alors là je n'en revenais pas, je ne me voyais pas du tout comme ça, mais plutôt comme quelqu'un de très moyen!

Juste pour dire que selon les tempéraments de chacun, une gueulante peut avoir des effets vraiment négatifs sur un enfant. Certainement pas sur d'autres...
Personnellement cela a engendré chez moi une dévalorisation permanente, mais en même temps une très forte exigence envers moi-même. Mais aussi, j'ai appris à tout faire pour ne pas mettre autrui en colère, quitte à ce que cela me déplaise! Voyez comme l'on peut se perdre en agissant ainsi.
Ado, je n'étais donc jamais en conflit avec mes parents, mais comme ça bouillait à l'intérieur!

Ne le prends pas mal Sircée, (je verrai bien moi-même dans quelques années comment je me débrouillerai quand mon petit sera ado ), mais remettre les pendules à l"heure à ta fille, en est-tu sûre? Penses-tu qu'elle repart en se disant, oui c'est vrai, maman a bien raison de me crier dessus parce que comme ça je comprends mieux? Oui, bien sûr un coup de gueule, ça permet de mettre un terme à des tergiversations, mais ensuite...
Euh, il faudrait peut-être faire un sujet spécial colère et éducation parce que là, je pense qu'on est dans un sujet hyper complexe et hyper riche...

Par ailleurs, les bouquins sur l'éducation, la violence, la fessée, etc... ne m'ont rien donné parce que quand on est dedans, dans l'éducation, entre 4 yeux, je ne trouve pas à quel chapitre se rapporter pour la situation présente A ceux qui écrivent ces bouquins, je voudrais bien leur mettre mon fils en face avec ses "tests" permanents (il me titille sur tout ce qui peut me faire réagir ) , pour qu'ils me disent quoi faire !! . Ceci étant, mon mari est plutôt pour les remises de pendules et moi je serais plutôt pour me taire comme le fait Bethyeb. Enfin, c'est ce à quoi j'aspire . Mais la patience...c'est dur!! Et pour l'instant, je suis un peu en recherche de la "zen education attitude"

A bientôt de vos réponses

Bonjour par ici ,

Merci pour vos riches partages qui montre effectivement que le sujet est loin d'être clos et qu'un jour ou un autre nous avons toutes et tous été confrontés à cette émotion de colère.

De tout ce qui a été dit depuis quelques jours, il y a quelque chose que je commence à accepter (même si ça n'est pas évident) c'est que l'émotion de colère, effectivement m'appartient et que quand elle commence à grandir, à s'amplifier et à se faire sentir, c'est en moi que ça se passe, et pas chez le voisin.

Cependant cette phrase de bethyeb m'amène à réfléchir...

bethyeb a écrit : Quand je sens monter en moi une quelconque colère, et que je sens que je ne vais rien contrôler, je préfère m'éloigner de la source de cette colère, d'aller respirer seule dans un coin, de voir l'autre dans l'amour.

... et à me poser la question: si la colère nous appartient et fait partie de nous, qu'en est-il de sa source, de ce qui a été le déclencheur? Car nombreuses sont les fois où nous avons vécu une situation, donc "apparemment" à l'extérieur de nous, qui nous a mis en colère. Mais le "vrai" déclencheur où se trouve-t-il?

Bruno a écrit :

bethyeb a écrit :La colère viens de soi, même si on croit que le déclencheur vient de l'extérieur

Complètement d'accord avec ça. C'est important d'en prendre conscience car ça équivaut à rouler en Ferrari plutôt qu'en clio , on avance bien plus vite dès lors que le véritable responsable de nos trouble est démasqué.

Parce que, j'aimerai bien démasquer "le responsable" de ma colère et pouvoir ainsi rouler en Ferrari .

J'aimerai bien aussi ne plus être "emportée" par tous les effets négatifs que peut provoquer la colère (le mental qui s'emballe, les paroles "de trop" qui s'échappent, les maux de tête et j'en passe...). Moi aussi je suis à la recherche de "la zen attitude"

En tout cas, je suis en pleine expérimentation pour y arriver

Marielle (ö)