
Il me vient une inquiétude et j'ai promis de laisser "juste pour aujourd'hui" tomber toutes mes inquiétudes, donc je m'en débarrasse...
Je vous explique :
Quel plaisir de voir l'enthousiasme que cette rencontre provoque et la grandeur du groupe qui va se rencontrer... Mais cette réalité porte en germe des pièges...
Il y aura chez André un stage de deuxième degré les deux jours précédant la rencontre. Il me semble important, crucial et essentiel de préserver la sérénité de ce lieu avant, mais aussi après ce stage, pour qu'il puisse se dérouler en toute sérénité, sans parasite ; pour que ceux qui y soient ne se sentent pas exclus de quelque chose dont ils auraient vu l'organisation, mais qui leur serait inaccessible... ou que sais-je...
Et puis, le caractère serein du lieu doit être préservé.
Notre rencontre sera, je l'imagine bien, joyeuse, bruyante, festive, et elle nous mettra en contact, pour certains pour la première fois.
Je sais pour avoir organisé d'une part deux congrès internationaux, ou, d'autre part, des rencontres de ce type pour un forum littéraire où je suis aussi dans l'équipe d'organisation, que l'alchimie d'un groupe se fait dans la convivialité, elle est essentielle, faite de rires, parfois de coup de gueule, de repas partagés, de musique et de chant,... et qu'elle laisse des traces dans le lieu. Donc il ne faut pas museler cette convivialité, mais il lui faut un lieu propice et un espace où ces traces ne rentrent pas en conflit avec la vocation première du lieu.
Martine, tu proposes ta grange pour dormir, et si on se l'appropriait pour la rencontre, planche, tréteaux, chaises ou bancs, coussins... ballots de paille, tout est pensable. J'apporte les luminaires s'il n'y a pas l'électricité, je vois si nous avons un camp ou si je peux emprunter à la compagnie médiévale du matériel que j'apporterais, gardant ainsi au lieu d'André son caractère exclusivement Reiki ? Je serai là quelques jours avant pour tout préparer...
Pour l'espace d'enseignement d'André, il me semble important de lui laisser son caractère d'"espace sacré"...
Imaginer y faire des rencontres à plusieurs mains, temps de partage et de soin, mais laisser les temps festifs à la grange... ou dans un autre lieu...
Lors des premières rencontres alexandrines, nous avions pris quartier dans le camping où nous logions : repas pris à la buvette, soirées aux bougies autour d'une table et de bon vin (C'était à Arbois)... Voire les possibilités autour du lieu...
Qu'en pensez-vous ?