sam a écrit :Et après, me diras-tu ? Oui, effectivement, et après ? Si quelqu'un a une idée, je suis preneuse
Peut-être n'y a t'il pas de "et après " Sam ...
Peut-être que justement la communication ne passe que par le coeur, l'envie d'entendre, de recevoir, de comprendre, de s'impliquer peu ou prou. Comme tu le dis il faut savoir accepter que l'autre (l'ami, le parent, le prof, le responsable, l'enfant, l'interlocuteur) ne soit pas en position de recevoir ni d'écouter. C'est un "deuil" à faire, surtout lorsque la personne est proche, parce qu'à défaut de la convaincre on souhaiterait être entendu dans le bon sens afin de parvenir à se comprendre et évoluer ensemble tout en ayant des opinions divergentes, mais comme pour tout il faut être deux. S'aimer, se pardonner, se comprendre, se respecter... ce n'est pas unilatéral. On peut faire oeuvre d'amour envers l'autre en lui pardonnant, en le comprenant, le respectant, mais si la personne en face refuse, ne veut pas ou ne peut pas comprendre, il ne peut accepter le pardon, le respect et tout ce qui en découle, l'échange d'idées bloque et le partage ne se fait pas.
A mon avis il faut beaucoup d'amour pour communiquer, cela demande un grand lâcher prise, une absence de volonté de convaincre, de résultat, un silence de l'ego et tout le reste dont je n'ai pas encore pris conscience.
Sachant que si X ne comprendra pas, Y lui entendra et le modèlera à sa sauce, il n'y a pas à désespérer, juste à offrir sans attente... et comme dirait "l'autre": "Attendre est déjà une action , c'est ne rien attendre qui est difficile".