Néma a écrit :Je me référais seulement au sens du mot jugement par rapport au post d'André, pas le jugement d'un tribunal face à un délit, mais le jugement que l'on peut donner ou recevoir dans la vie quotidienne
Je ne perçois pas de différence puisque dans les deux cas c'est toujours l'être humain qui est jugé (et jamais le délit)

Le jugement émis par un tribunal sera toujours à l'égard d'un être humain... qui en l'occurrence a commis un délit.
Francesca a écrit :Par le jugement: je me sens niée, balayée, terrassée, laminée non respectée dans ce que je suis,....
Le problème, c'est que nous ne pouvons échapper au jugement des autres, à moins de choisir la vie d'ermite, mais ceci s'apparente plus à une fuite

A travers le regard des autres nous sommes jugés dans notre quotidien et seulement une infime partie de ces jugements nous parviennent. Des personnes qui ne savent rien de nous décident que nous sommes trop ceci... ou pas assez cela... Mais il en est ainsi et ne pouvant pas y échapper, il est peut être intéressant d'observer intérieurement les aspects de nous qui sont touchés, blessés... pour ainsi les guérir et nous renforcer. Pas toujours facile je sais, mais il n'y a finalement qu'une seule personne au monde que l'on puisse changer et c'est soi-même
Francesca a écrit :Et vous ?
Pour répondre à ta question, ma précédente vie professionnelle m'a amené à être confronté à de nombreux jugements à mon égard et j'ai rapidement dû apprendre à "vivre avec"

Mon changement radical de vie il y a une dizaine d'années a également suscité de nombreuses réactions jugeantes que j'ai observées pour la plupart avec humour. J'ai appris aussi qu'il ne servait absolument à rien de tenter de se justifier ou encore de vouloir rétablir une quelconque vérité. Les jugements appartiennent à chacun et gaspiller son énergie dans ce sens consisterait à leur donner du crédit.
Martine a écrit :On pourrait dire plutôt, dans ce cas là, que le jugement serait aussi appelé Jugeotte.
... ou également discernement ?

Ce que tu décris, je le perçois plus comme une écoute de ses ressentis, de son bon sens...
