Destination Népal : Crémation
Posté : 02.12.2010 18h10
La séquence de photos qui vient peut nous paraitre difficile, pour nous, occidentaux, car tout ce qui touche à la mort et au deuil se fait en général dans l'intimité et un endroit non ouvert au regard de tous.
Ici, nous sommes à Pashupatinath, à 5 km à l'ouest de Kathmandou, au bord de la rivière sacrée Bagmati. Ce lieu de crémation sur le site du temple shivaïte le plus important du Népal, est, avec Bénarès, en Inde, le plus impressionnant de tout le sous-continent. A toutes les heures de la journée, les cérémonies et leurs lots de rituels poignants se succèdent sous le regard médusé des visiteurs, peu habitués à approcher la délivrance ultime de si près.
Les photographies sont tolérées, mais il est interdit de porter des objets en cuir dans l'enceinte du lieu sacré.
Un pont mène aux terrasses où s'alignent les chaityas, les ghats de droite sont réservés à la famille royale et aux familles riches, tandis que les plus démunis se contenteront de quelques rondins de bois.
Des musiciens spalmodient et jouent tout le jour.
Nous nous sommes sentis un peu mal à l'aise, avec une impression de voyeurisme, mais pour les népalais, nous faisions partie du décors sans les déranger outre mesure, sachant que leurs coutumes sont de pratiquer en plein air, et au milieu de tous.
L'espace réservé aux riches, en arrière plan. Ici, une famille en pique-nique, en attendant les autres membres de la famille.
La famille honore son défunt en le couvrant de tissu safran.
Espace réservé aux familles les plus modestes. Les cendres sont déposées dans le fleuve ensuite.
Temple à proximité, avec une fresque en cours de réalisation.
Ici, nous sommes à Pashupatinath, à 5 km à l'ouest de Kathmandou, au bord de la rivière sacrée Bagmati. Ce lieu de crémation sur le site du temple shivaïte le plus important du Népal, est, avec Bénarès, en Inde, le plus impressionnant de tout le sous-continent. A toutes les heures de la journée, les cérémonies et leurs lots de rituels poignants se succèdent sous le regard médusé des visiteurs, peu habitués à approcher la délivrance ultime de si près.
Les photographies sont tolérées, mais il est interdit de porter des objets en cuir dans l'enceinte du lieu sacré.
Un pont mène aux terrasses où s'alignent les chaityas, les ghats de droite sont réservés à la famille royale et aux familles riches, tandis que les plus démunis se contenteront de quelques rondins de bois.
Des musiciens spalmodient et jouent tout le jour.
Nous nous sommes sentis un peu mal à l'aise, avec une impression de voyeurisme, mais pour les népalais, nous faisions partie du décors sans les déranger outre mesure, sachant que leurs coutumes sont de pratiquer en plein air, et au milieu de tous.



