Premier vrai soin hier soir
Vrai au sens de pas sur mes enfants, mais réclamé par ma grand-mère
Génial
les mains qui picotent terriblement
une concentration comme jamais
son nom qui revenait encore et encore et encore dans ma tête
les symboles en auto gestion
des sensations dans la tête, coronal et troisième œil, une sorte d'invasion de lumière et de chaleur, qui descendait vers le cœur.
Et surtout , l'endormissement enfin paisible.
encore trois soirs avec elle, ou plus, en espérant qu'elle y trouve ce qu'elle m'a demandé.
je suis vraiment heureuse que ce soit pour elle, qui n'est pas dans le jugement mais dans la joie et le besoin d'amour.
Ce matin, travail sur une situation, avec mon fils, à savoir sa dégringolade scolaire et son manque de confiance en lui. Difficile par contre. Toujours le même retour douloureux avec lui. Le cœur est oppressé, douloureux, et j'ai à chaque fois envie de pleurer. Lui gigote et baille à n'en plus finir, comme à chaque fois, et réclame son ange. !!! ????
pourquoi est-ce ainsi? que dois je comprendre? Il est la seule personne qui me fasse souffrir dans cet échange, du moins, la seule des 5 que j'ai traité cette année.
Ma seconde grand mère, qui est alzheimer lourd, me prends les mains et les pose en disant "Mal mal gentil coco gentil coco" puis elle tient ma main serrée, et attend. le sourire aux lèvres. cela finit par un baiser, elle qui ne sait plus parler, et qui n'embrasse que rarement.
Je suis démunie face à la douleur que me transmet mon enfant. ou bien est-ce la mienne face à lui. en fait, à qui appartient cette sensation, à lui ou à moi????
auto-traitement du matin toujours aussi reposant, et dynamisant. Cela m'apaise et me permet de contrôler ma colère, et mes emportements. J'ai pu ainsi contacter mon mari, dont je me sépare, et converser très longuement avec lui, en paix, de notre amour complice, de notre famille unie, et de notre couple, qui n'en est pas tout à fait un. Ami, complices et partenaires, mais avant tout parents. Loin de nous déchirer, nous construisons au contraire autre chose, une autre approche de notre tribu.
Je craignais que ce second degré soit destructeur, mais en l'occurence, la démarche je l'ai faite 3 semaines avant mon initiation, et dans cette douceur que je voudrais maintenir pour longtemps. Se respecter en tant que parents, c'est aussi accepter les années passées ensemble, sans les rejeter, y reconnaitre le bon, et la douleur. Avoir pleinement conscience de la fin de l'amour et de la persistance de la famille.
Ai-je dévié? Non, car je crains que la douleur de mon fils ne soit cette incompréhension face à notre nouveau fonctionnement.
Question en suspend.
aujourd'hui est une journée froide, et je vais m'enquérir d'une compagnie sympathique pour partager la galette
Pensées douces pour vous tous
