Reiki Forum

Merci. Mais en es-tu sûr ? Car j'ai demandé pour une activité qui correspond au même code ROME : accompagnante au mieux-être et à la relaxation. On m'a dit que c'était du paramédical et que par conséquent, c'était à durée limitée.

Etrange, il serait peut-être bon que je donne à l'IA le code ROME en question, pour être sûre. Et peut-être demander aux syndicats.

Peut-être sauras-tu me dire si je peux demander un congé sans solde pour formation ? La formation qui m'intéresse comporte deux modules de 5 jours complets dans la deuxième année. Crois-tu que je puisse espérer ?

Désolé pour cet aspect médical cela me surprend.
En fait pour ne pas être limité par le temps, il faut que cette activité soit accessoire et non principale :

http://infos.emploipublic.fr/dossiers/evoluer-dans-ma-carriere/auto-entrepreneur-et-fonctionnaire/les-conditions-du-cumul/apm-469/

http://infos.emploipublic.fr/dossiers/evoluer-dans-ma-carriere/auto-entrepreneur-et-fonctionnaire/le-choix-de-lactivite/apm-470/

Bonjour Yohtli,

Manifestement la personne référente de l'Education Nationale qui t'a renseigné ne connait pas son sujet et t'a raconté "n'importe quoi " : l'exercice d'une activité de type Reiki, par exemple, ne relève absolument pas du "para-médical"... C'est une activité dite "non réglementée" et qui figure sous ce vocable dans les pages jaunes de l'annuaire téléphonique, par exemple...

Comme j'ai peur de lasser les "réikinautes" qui fréquentent ce site, en développant les droits de chacun, la manière de présenter ce type de demande, tes droits particuliers et les démarches administratives qu'il y a lieu d'effectuer, les devoirs de l'employeur ( si j'ai bien compris, tu as eu une réponse verbale qui ouvre droit à l'arbitraire, alors que tu es en droit d'avoir une réponse ECRITE pour pouvoir faire appel de cette "décision" d'un supérieur hiérarchique qui n'y "connait rien"... etc), les différentes possibilités d'exercice, si tu souhaites, on peut continuer en MP car je crains de me faire "gronder" par nos modératrices !!!

Bonne soirée

Méridional

En fait, le meilleur statut pour toi , le plus souple et le plus facile, c'est le statut d'auto-entrepreneur, avec une activité sur ton temps libre, en dehors de tes obligations de service professionnel,tu fais ce que tu veux, c'est ta liberté... et tu conserves ta quotité de travail à l'EN. Point barre.

Il n'en demeure pas mois vrai pour autant que tu dois informer PAR ECRIT ton Administration et attendre son autorisation de principe (exige une REPONSE ECRITE ), avant de pratiquer cette activité annexe en qualité d'auto-entrepreneur.

Méridional

Bien. Merci !

Je vais revoir ça. Je pense que je vais directement citer le code ROME afin de vérifier qu'il n'y a pas erreur.

En plus, je me rends compte que pour praticien Reiki et sophrologue, c'est le même code ROME. Du coup, peut-être que cela me permettrait de conserver la même auto-entreprise lorsque j'aurais validé ma formation en sophrologie (si c'est cette formation que je fais finalement).

Je vous poserai mes questions en mp si j'en ai. Encore merci !

Bonjour Yohtli , bonjour à toutes et tous

Merci Marco, Joss et Méridional pour vos précieux renseignements juridiques et administratifs à propos de l'exercice d'une activité indépendante lorsqu'on est fonctionnaire, en France. Je suppose que chez nos voisins francophones, le système est différent.

Je souhaiterais apporter ma vision des choses à ce sujet: Pour l'avoir vécu (et je continue à le vivre actuellement), le changement d'activité et de statut n'est pas une mince affaire et n'est très certainement pas à faire dans la précipitation, parce que cela demande beaucoup de remises en question sur différents plans, cela demande aussi pas mal d'énergie et pose beaucoup de questions face à l'inconnu.

Peut-être que ce serait bien de trouver quelqu'un qui puisse t'accompagner dans ce projet afin de poser des bases solides et de ne pas partir à l'aveuglette dans cette aventure.

Yohtli, pour revenir à ce que tu as écrit précédemment, je te propose justement quelques autres pistes de réflexions.

yohtli a écrit :Je suis instit et je sens que je dois commencer à proposer des thérapies, mais pour l'instant, on ne sait me dire si j'ai le droit de cumuler avec mon emploi.

[...]

Merci pour ces éclairages.

C'est parti pour harceler mon IA demain...

Avant toutes choses, pourrais-tu juste préciser, pour celles et ceux (comme moi) qui ne travaillent pas à l'Education Nationale ce que c'est un "IA"?

Ensuite, avant d'aller harceler ton "IA" et de te précipiter dans tout ce qui est administratif et juridique, sais-tu déjà quelle thérapie as-tu envie de proposer?

D'autres questions que tu peux également te poser:
- As-tu déjà des expériences de soins faites dans le cadre amical et/ou familial? As-tu déjà "une clientèle" qui serait intéressée de recevoir des soins de ta part?
- As-tu une idée où tu souhaiterais exercer: aurais-tu une pièce dédiée aux soins chez-toi ou devrais-tu louer une salle, un espace dans un autre lieu?
- Et quand tu dis que "tu sens que tu dois commencer à proposer des thérapies", c'est dans quel but? Quelles sont les raisons pour lesquelles tu as envie de changer d'activités?

yohtli a écrit :Le hic, c'est que si je comprends bien, soit mon activité décolle en 3 ans et je quitte l'Education Nationale, soit je dois arrêter au bout de 3 ans. J'avoue que ça me stresse un peu.

Yohtli, pourquoi stresser pour une situation qui n'est même pas encore arrivée?

yohtli a écrit :En fait, je ne sais pas vraiment ce que je vais faire dans l'immédiat. J'étais partante, mais des événements ont fait qu'émotionnellement, je ne me sens pas de porter tout ça. Bon, au moins, je serai renseignée pour plus tard.

Un changement d'activité ne se fait pas du jour au lendemain et peut entraîner l'arrivée de toutes sortes d'émotions. Et si celles-ci sont trop importantes, il est préférable de prendre du temps pour soi pour prendre soin de soi et de repartir sur le projet "en meilleure forme".

Je te suggérerais, d'une part de rassembler un maximum d'informations avant de te lancer tête baissée dans une nouvelle activité qui comporte encore pour toi, pas mal d'inconnues, et d'autre part de te faire accompagner par quelqu'un qui t'aiderait à te poser les bonnes questions, à peser le "pour" et le "contre", à voir les avantages et les inconvénients d'une activité indépendante par rapport à ton activité d'institutrice actuelle... Es-tu prête à lâcher certains avantages actuels comme les vacances scolaires, par exemple?

yohtli a écrit :Le projet d'association est toujours là, quand même.

Pourquoi ne pas utiliser dans un premier temps, le support de ton association pour "te faire la main" en proposant des soins... des ateliers... tout en gardant ton poste d'institutrice? Il me semble que de plus en plus de personnes dans le domaine du bien-être et du développement personnel "démarrent" et testent leur activité par ce moyen et si cette activité "décolle", envisage à ce moment de revoir leur statut...

yohtli a écrit :En plus, je me rends compte que pour praticien Reiki et sophrologue, c'est le même code ROME. Du coup, peut-être que cela me permettrait de conserver la même auto-entreprise lorsque j'aurais validé ma formation en sophrologie (si c'est cette formation que je fais finalement)

Peut-être qu'avant d'envisager à changer d'activité, c'est de voir en toi, entre le Reiki et la sophrologie, ce que tu as envie de transmettre et dans laquelle tu te sens le plus à l'aise pour le faire .

Je te souhaite en tout cas, de belles ouvertures et perspectives dans ton projet et surtout de mettre toutes les chances de ton côté pour une belle réussite... sans stress

Très belle journée à toutes et tous.

Marielle

Marielle, tes questions sont très pertinentes. Je me les suis posées.

L'IA, c'est l'inspection académique, bref, en gros, la hiérarchie.

Justement, je ne compte pas me précipiter pour changer d'activité. Je me précipite pour avoir les infos et me préparer. Je suis en train de revoir l'agencement de mon salon pour justement recevoir des gens et donner des soins dans mon cercle amical et familial, et aussi pour attirer l'énergie de réalisation dans ce projet (il faut faire de la place pour ce qu'on veut voir venir dans sa vie). De toutes façons, le changement d'activité se fera dans la durée. Honnêtement, je préfère rester encore un peu dans l'Education Nationale. D'une part, je me suis battue pour y arriver, d'autre part, malgré la somme de travail et la difficulté, c'est plus confortable tant que ma fille est encore petite.

Disons que j'essaie de me laisser "inspirer", "guider", et qu'il y a encore des conflits entre ce qui m'appelle et mon côté rationnel, ce qui me rend limite bipolaire, parfois ! Non, là, je plaisante.

Je suis dans une phase où j'ai besoin d'avoir des infos et de les étudier un minimum pour prendre des décisions. Je n'hésite pas entre la sophro et le Reiki. Je souhaite avoir plus d'une corde à mon arc et étudier des choses qui me plaisent. L'étude de la conscience, ça me parle.

La grande question pour moi en ce moment est surtout dans le choix entre deux écoles : sophro ou yoga du son. La deuxième est moins "connue", moins évidente à valider car il me faudra obtenir une autorisation d'absence de quelques jours pour valider un module de deuxième année, mais c'est celle qui me prend aux tripes, car elle est d'abord pour moi un chemin initiatique, comme un retour à moi-même. Je suis partagée entre "confiance, je suis guidée vers ma voie et je dois y mettre toute ma foi, les barrières tomberont puisque c'est ma voie" et "prudence, obtiens d'abord un "diplôme" plus reconnu et après tu te feras plaisir". Un jour c'est l'un, un jour c'est l'autre, alors je laisse un peu passer les jours (enfin pas trop : les inscriptions, c'est maintenant, d'où le stress !).

Quand je me lis : "prudence, obtiens d'abord un "diplôme" plus reconnu et après tu te feras plaisir", je me dis que c'est ridicule : j'ai déjà un métier, quand me déciderai-je à me faire enfin plaisir ?

En tous cas, merci pour le temps passé à me lire et à pointer toutes ces questions. Cela me fournit matière (ou énergie) à trouver les réponses en moi-même, une vraie séance de Reiki, quoi ! L'échange m'est précieux car on voit souvent mieux les problématiques de l'autre que les siennes propres.