Reiki Forum

Seul le dernier quart est bien puisque l'on a déjà les 4 premiers. A mon avis, c'est le plus difficile à assimiler. Ne pas tenter avant d'avoir assimilé les précédents. C'est aussi le plus puissant à mes yeux: c'est dingue à quel point on peut se mentir à soi-même et même chez les plus honnêtes il arrive qu'ils se servent du mensonge. Enfin un moyen d'y mettre fin!

hello ici

Désolée HDF mais je ne comprends pas où tu veux en venir..

J'avoue que je suis hyper fatiguée d'une 3ème semaine consécutive à 300% qui touche à sa fin .. et peut-être qu'il me manque un petit quelque chose mais je ne comprends pas ton intervention.

Merci de t'expliquer, si le coeur t'en dit

Je disais qu'à mes yeux, c'était le plus difficile à assimiler parce-que... Justement, on est habitué à croire tout et n'importe quoi y' compris nos propres mensonges. Cela résulte des années de domestication, et c'est une processus très lent pour s'en libérer.
Je disais donc que ce dernier était utile pour rompre le cercle vicieux de nos conditionnements.

Bonjour ici

Avec encore plein de belles choses dans la tête, je fais remonter ce post

J'y étais !!!

Hier soir, à Vevey, Don Miguel et Don José Ruiz partageaient leurs idéaux, leurs concepts et leur philosophie pour la première fois en Europe !

Je n'ai rien appris de bien nouveau, évidemment, mais les écouter dégageait une énergie hors du commun !

Chacun son tour, dans une simplicité déconcertante, a pris la parole (traduction simultanée par Olivier Clerc) et a partagé "sa part" des Accords Toltèques. Don Miguel a raconté plusieurs épisodes de sa vie, en particulier la crise cardiaque qu'il a eue en 2002 qui l'a laissé avec 15% de sa capacité cardiaque durant 8 ans, jusqu'au jour où on l'a appelé, lui annonçant qu'il allait recevoir le coeur d'une jeune femme de 28 ans !

Ces 10 dernières années de sa vie, avec le risque de mort imminent au quotidien et ce qu'il en a fait, ont été la base de sa "conférence". Il y a rappelé des principes d'une simplicité déconcertante :

- se respecter soi-même avant tout, et le respect fera boule de neige
- à toujours rester dans des idées négatives, on conclu un accord avec soi-même et la vie répond en nous renvoyant du négatif (c'est toujours comme ça, rien ne va jamais dans ma vie, tout est toujours à l'envers de ce que j'attends, je suis coupable, je suis nul, etc etc)
- toute l'humanité est comme une seule de nos cellules, chacun a son rôle à jouer pour que le "corps Humanité" puisse vivre au mieux
- changer le monde, c'est juste se changer soi pour que là encore l'effet papillon puisse agir
- etc...

Et puis, Don José, pour sa part, s'est appuyé sur l'accident cardiaque de son père pour partager ses ressentis propres, son expérience de vie, les changements qui se sont produit dans "sa maison" (à l'intérieur de lui)

Il a rappelé ce fameux Doute qui est le 5ème accord Toltèque, celui qui permet de se repositionner en permanence. Son père, sur ce que chacun croyait être son lit de mort, lui a juste dit ces mots : "sois sceptique, de tout ce qu'on te dit, de tout ce que tu crois". Il n'était pas question de ne rien croire, mais de garder juste la bonne distance avec les choses pour se poser ses propres questionnements et surtout y répondre lui-même.

La soirée devait se terminer à 22h, mais c'est avec 50 min de retard sur l'horaire que nous sommes sortie de ce théâtre. Un peu comme s'ils avaient encore à partager, encore et encore.

Et puis, ces répétitions incessantes. Chaque idée, chaque concept a été répété plusieurs fois, de manière différente, avec des phrases totalement différentes, histoire que tout tilt au fond de chacune des personnes présentes. On le dit si souvent, il faut répéter les choses au moins 3 fois pour qu'elles "s'impriment" au fond de nous. De manière presque imperceptible tant leurs "histoires" ramenait toujours au même endroit, de manière différente.

A plusieurs moments de la soirée, on n'était pas loin de la prêche à l'américaine, sans les fioritures évidemment, mais avec juste un pas de recul, on pouvait s'attendre à voir le public lever le bras et dire "Yeah !".. mais en Suisse, on reste "sage" .. ceci dit, c'était assez marrant de voir les gens opiner de la tête avec insistance sur certaines phrases ou affirmation qui les touchaient. Il n'y avait pas le son mais bien l'image. Ca ne ressemblait pourtant en rien à ces spectacles outre Atlantique, c'était juste un mouvement de tête qui, dans le non verbal, voulait dire "ok, j'ai compris, j'accepte ou j'adhère à cette idée" ou encore, "c'est vrai, j'ai pu faire cette expérience-là".

Quand je dis que je n'ai rien appris de nouveau, c'est totalement ce que je ressens encore ce matin, mais ce qui m'a touchée, c'est simplement ce que ces deux hommes dégagent par leur simple présence. Nous étions tout en haut du balcon de ce théâtre, le dernier rang devant la régie, et même à cette distance, cette "hauteur", nous avons pris quelque chose de fort jusqu'en plein

Au final, le Doute m'a permis de me repositionner sur la philosophie Ruiz, donc toltèque. Bien que je continue à penser que sans le 5ème, les 4 premiers accords me paraissent toujours aussi limitants, les principes, les concepts et la philosophie en général, je m'y sens totalement à mon aise

Je voudrais encore ajouter deux choses :

La première est mon admiration pour Olivier Clerc qui a fait de la traduction simultanée toute la soirée (env 3h avec 30min de pause au milieu). Ce n'est pas son job et ça demande une concentration maximale à chaque instant pour écouter une phrase, la recomposer dans une autre langue et la transmettre. Quel courage et quelle belle réussite.

La seconde, vous faire part de ce que Don Miguel a partagé sur le fameux 21.12.2012.

Il a dit à peu près ceci :

"le 21.12.2012, dans une ville du Mexique, nous allons organiser une grande cérémonie pour fêter la fin de cette "erre". Le calendrier Maya s'arrête à cette date, et alors ? Au lieu d'en avoir peur, comprenons simplement qu'une nouvelle période de l'humanité va voir le jour après ce calendrier. Une période où chaque être humain va se "réveiller", changer son regard et son attitude face au Monde, face à la vie, face aux choses et aux êtres vivants. Pour changer tout ça, il n'aura qu'une seule chose à faire : changer le regard et l'attitude qu'il a envers lui-même ! Ca ne se fera pas en un jour, le 22.12.2012 ne verra pas de miracle, mais cette date symbolisera tout simplement le changement"

Belle journée à tous


PS : pour info, voici le calendrier des visites de ces deux "Grands Sorciers". Deux dates en France : 20 octobre, soirée conférence comme hier soir, et 21 octobre, journée ateliers.

Merci

magnifique reportage à la fois personnel et intimiste et avec un regard beaucoup plus large qui permet aux lecteurs de "participer"

Bravo pour la rédaction partage et merci encore

bonne journée

Merci Martine pour ce résumé émouvant.

je regarde le calendrier...le 20 Octobre , je serai bien à Paris ...mais pour Amma. Dommage, j'aurai voulu faire les deux !

J'aime le principe de la reformulation. Il est vrai qu'il m'arrive fréquemment de ne pas parvenir à concevoir quelque chose dans mon esprit, mais avec la reformulation on parvient à trouver le biais par lequel la compréhension peut se faire.

Justement, l'histoire de la transplantation de Don Miguel Ruiz est quelque chose qui m'a fort marqué lorsque je l'ai su. Il y a là pas mal de choses que je ne comprends pas. Peux tu nous en parler encore ?

Quoi qu'il en soit les 4 accords Toltèques m'ont allégé, rendue plus libre et plus vivante.

Merci d'être venue en parler ici.

Tara ? tu voudrais de la reformulations ?

Je ne sais pas si je peux vous en parler encore.. je crois que j'ai dit l'essentiel.. si ce n'est qu'aujourd'hui, je me sens bizarre, vraiment étrange.. quelque chose d'intense bouge en moi, mais je ne sais absolument pas l'identifier pour le moment.

Juste ce que je sais.. je n'ai pas appris grand'chose mais vivre de l'intérieur ce moment-là a induit quelque chose en moi, ça c'est certain. Ce ne sont pas ces deux Messieurs en particulier, enfin, je veux dire que je ne suis pas devenue "adepte" (version gourou) des personnes. C'est au-delà de ça.. au-delà de ce qu'on peut voir, comme le répète inlassablement Rafiki

Quand j'aurai compris, je repasserai par ici

Par contre, si tu sais exactement ce qu'il faudrait reformuler , alors ça, peut-être que je pourrai le faire

Belle soirée

....suis partante pour le "repassage" !

Euh...quand à la reformulation...je ne suis pas très sure ... Je crois que j'aurai besoin de comprendre pourquoi accepter une transplantation. Je sais ça sort un peu du sujet...je ne juge pas. Mais je ne comprends pas ce choix. Je me dis que peut être c'est un sujet dont je n'ai pas assez parlé pour avoir une idée claire. Mr Ruiz a le droit d'être malade lui aussi, comme celui d'être transplanté. Mais j'y vois quelque chose de contre nature, un peu comme si l'Homme jouait à se prendre pour Dieu. Bien que je ne crois pas à la fatalité, il me semble que c'est jouer avec le feu que de couper des bouts ici et les remplacer là. Pardon, c'est un peu cru, mais je le vis ainsi. Les dérives dans ce domaine sont nombreuses, bien que beaucoup soient "sauvés" par le procédé. Des personnes très proches de moi ont été transplantées et vivent bien et de nombreuses années encore, des personnes auxquelles je tiens. Cependant pour moi je n'en voudrai pas.
Je me disais que peut être il avait été plus loin dans l'explication de ses choix et que tu pourrais nous en parler. Si mes souvenirs sont exacts son père est chamane et lui avait pris la voie de la médecine classique. Combiner les deux ne peut être qu'un atout, car il y a de bonnes choses en toutes choses.
Mais si l'on part du principe de Hamer, que l'on considère que toute maladie a été engendré, que la médecine "nouvelle" n'a pas grand chose à apprendre à la médecine holistique; alors non, je ne comprends pas. Pourquoi l'Homme a t'il toujours besoin de rallonger sa vie ? Pourquoi s'obstiner à ne pas vieillir ? Pourquoi ne pas s'accepter tel que l'on est sans toujours éprouver le besoin de combattre et de reculer la mort ? Voilà les questions que soulèvent en moi les transplantations. Et plus encore lorsque quelqu'un comme Miguel Ruiz fait ce choix.

j'imagine bien Martine,( et vous tous), que tu ne detiens pas forcement les réponses à ces questions, mais ce sont vos idées et elles m'intéressent

Je vais donc tenter de transmettre ici ce qu'il a dit au sujet de sa crise cardiaque et des suites.

Donc... en 2002, crise cardiaque.. 9 semaines de coma.. et puis, quand les médecins ont fini par prendre la décision de débrancher les machines qu'ils pensaient être seules responsable de la vie encore présente dans le corps de Don Miguel.. il a ouvert les yeux.

Biensûr, quand il raconte tout ça, ça a l'air d'une jolie histoire .. je pense qu'il romance un poil, d'autant plus qu'il n'aime pas s'appitoyer, donc.. il en rajoute un petit nuage de romanesque et voilà..

Ensuite, on lui dit qu'il ne peut plus rien faire en raison d'une activité cardiaque réduite à 15%, autant dire qu'outre regarder la tv, manger, se déplacer dans sa maison, tout lui est plus ou moins interdit s'il veut vivre.

Mais l'homme n'est pas fait comme ça. Il convoque ses fils et leur annonce qu'il est hors de question pour lui de rester assis à attendre la mort. Il va se lever, reprendre le cours de sa vie et aller au-devant de la mort. De toute façon, un jour, tôt ou tard, elle gagnera. Il choisit alors de vivre vraiment chaque jour comme si c'était le dernier. Il insiste sur ce fait, disant que sa crise cardiaque lui a permis de découvrir vraiment ce que voulait dire ce principe là, répété depuis la nuit des temps par tous les "sages".

Il a donc repris les conférences et les voyages. Là non plus, il ne donne pas de détails quant à savoir s'il était médicalisé de manière particulière, quelle était la fréquence de ses voyages etc.. mais il avait la certitude que s'il était encore en vie, c'était pour continuer son chemin de transmission de ses valeurs, de ses croyances et de sa philosophie de vie, transmises par son père et par son grand-père.

Il parle juste brièvement de la douleur. Il dit avoir souffert durant cette période mais qu'il en a appris la possibilité de la voir comme une option. Soit on la laisse intense et elle nous bloque, nous empêche d'avancer, soit on choisit qu'elle n'est "rien", juste une option de vie, et elle devient tolérable, voir inexistante. Il a donc choisit que la douleur, non plus, ne l'empêcherait pas de faire ce qu'il avait à faire.

Et puis, en août 2010, on lui dit qu'il pourrait être transplanté, que sa pathologie est grave et que si un coeur se trouvait "libre", il pourrait l'obtenir. Il est donc, dès ce moment-là, fiché sur les listes de transplantations. On le prévient tout de même qu'il devra attendre entre un minimum de 6 mois jusqu'à peut-être 1 an et demi. Il dit à ses fils que ça n'ira pas plus loin que 2 mois.

En octobre, le 8, à minuit (il a donc relevé ce fait-là hier soir..) on l'appelle en lui disant de se présenter à l'hôpital en moins de 6h, que le coeur attendu pour lui était là. Il s'agit d'une jeune femme de 28 ans, voilà tout ce qu'il en sait. Dans la conférence, il sourit et joue avec son humour sur le fait qu'avec un coeur de jeune femme, il est encore plus doux, plus émotif

Il termine ce récit en racontant que les médecins lui ont demandé s'ils pouvaient examiner le coeur qui lui avait permis de vivre 8 ans dans des conditions impossibles. Il aurait refusé en leur rappelant que ça n'était pas le coeur organe qui avait réussi à tenir jusque là mais sa simple volonté de vie, volonté de vivre.

Pour la petite histoire, je rappelle que Don Miguel est né en 1952, ce qui fait de lui un tout jeune sexagénaire et qu'il a donc été transplanté à l'âge de 58 ans.

Quant à savoir si c'est juste ou non d'accepter ces puzzles d'êtres humains.. c'est vraiment une histoire de choix et de convictions personnelles. Si je devais me trouver en position de donneur d'organes, je voudrais qu'on prélève de mon corps tout ce qui pourrait permettre à d'autres de continuer leur chemin. Et puis, si mes organes sont utilisables, c'est que c'est "bien ainsi", tout comme si à l'autre bout, des receveurs "tiennent le coup" jusque là, c'est que c'est bien ainsi et qu'il était écrit sur nos chemins que mes organes leur permettraient de continuer à vivre.

Je partage ton avis général sur le fait d'accepter le sort qui nous est offert, même au travers de la maladie qui parfois mène à la mort. Cependant, nous avons choisi cette incarnation, dans une époque où la médecine est capable de prolonger la vie d'un être humain grâce à la mort d'un autre.. c'est qu'il doit en être ainsi aussi.

Que l'on soit donneur ou receveur, l'épreuve qui s'annonce est source d'enseignements. Heu, ok, pour celui qui meurt, il n'apprend plus grand-chose s'il s'agit d'un accident brutal mais si ça n'est pas le cas, alors on peut espérer qu'il aura appris jusqu'au dernier moment. Quant au receveur, il me semble indéniable que sa vie changera dès son réveil. Il aura sans doute une toute autre philosophie de vie et aura appris quelque chose de précieux.

Je n'aborde pas là les troubles psychologiques que l'on sait quant à certains receveurs qui font des rejets d'autre mental.

Voilà, je pense avoir retranscrit au mieux ce que Don Miguel Ruiz a partagé de son expérience. Et comme il l'a dit dès le début de la soirée : "rien n'est Vérité absolue, tout n'est qu'histoire vécue et racontée selon des perceptions propres à chacun. Rien n'est autre qu'une histoire qui est interprétée par celui qui la raconte. Même quand deux personnes racontent la même histoire, elle devient parfois toute autre parce que chacun y met un peu de son âme mais surtout, chacun l'a vécue ou observée avec ses propres yeux, son propre coeur et de ce fait, aucune histoire ne peut être racontée de la même façon. Personne ne détient d'autre vérité que la sienne et personne ne peut imposer sa propre vérité puisque la vérité de l'autre est en général bien ailleurs"

Les deux hommes ne racontent pas la même histoire, pourtant, il s'agit bien de la même crise cardiaque mais, c'est celle qu'a vécue Don Miguel, de l'intérieur, dans son corps, dans son âme et quand on écoute Don José, il raconte l'hisoire d'un fils dont le père a eu une crise cardiaque et chacun raconte son vécu.

Pour terminer, je n'ai pas l'impression que ces deux hommes m'aient touchée particulièrement par leur personnalité, encore une fois, c'est bien au-delà.. ça doit entrer dans quelque chose qui est de l'ordre de ce qu'ils transmettent. Bien que tout ceci ne me soit absolument pas ni nouveau ni révélation, il s'est réellement passé quelque chose d'étrange (Etre Ange )

Je te souhaite une nouvelle belle rencontre avec Amma .. si je me souviens bien de tes récits, je crois que ce que tu y à découvert tient un peu de ce que je ressens depuis hier, sauf que c'est moins la personne qui me touche que le fait d'avoir entendu, d'avoir vécu quelque chose que je connais déjà mais que je devais peut-être entendre au lieu de lire. Le pouvoir de la parole dite est grand, le coeur doit avoir des oreilles internes qui captent mieux les sons que la pensée

Douce nuit

Merci Martine, j'avais vraiment besoin de lire ce que tu as retransmis. Ça fait du bien!
Ne reste plus qu 'a laisser infuser....

Bonne journée