Merci Tara pour cette approche encyclopédique et juridique du jugement 
 
Mais au delà de cette vision je trouverais intéressant de savoir où se situe pour vous la limite subtile entre jugement et point de vue. 
Si par exemple je vous dis "il fait beau", Zineb va sans doute penser qu'il pleut, car au Maroc la pluie est précieuse 

 Une autre personne pensera peut-être qu'il y a beaucoup de neige car elle aime skier... Dire qu'il fait beau est une manière de juger le temps qu'il fait. Sans doute serait-il plus judicieux de dire "j'apprécie ce temps ensoleillé". Tout cela pour dire que le jugement se fait sur la base de nos propres critères et références, les considérant comme des références absolues et universelles ("c'est juste", "c'est faux", "elle est maigre", ...).
Pour ce qui est du point de vue il peut être formulé ainsi : "j'aime le soleil", "je n'aime pas la pluie", "je le trouve agressif", "je ressens un décalage", ...
Et si tout simplement le jugement s'exprimait à la deuxième ou troisième personne (tu es/il fait/elle est/c'est) et le point de vue à la première personne (je/j') ? 
 
