Reiki Forum

Me too Merci Sam pour ce que tu viens d'écrire!

Bonjour

christophe a écrit :Mais du coup ne vivons-nous pas repliés sur soi-même ? Peut-on être ouverts aux autres et accepter leurs comportements et leurs actes ?
Pouvons-nous être un électron équilibré au milieu d'une foule d'atomes en fission ?

Ne pas avoir de haine ne signifie pas que l'on cautionne tout ce qui nous entoure. Se distancer des médias n'est pas un repli sur soi-même. Choisir d'être heureux ne fait pas de nous des êtres insensibles, bien au contraire. Il m'arrive bien souvent d'avoir des larmes en observant la misère humaine, mais je ne juge pas que telle personne est bonne ou méchante... ce serait tellement réducteur. Je vois seulement des êtres humains en souffrance et c'est cette souffrance qui me touche.

J'ai eu l'occasion d'accompagner des détenus en milieu carcéral et je peux vous assurer que derrière n'importe quel acte frauduleux ou criminel, il y a beaucoup de souffrance. Si vous aviez connu ces mêmes personnes par les médias, vous auriez sans doute éprouvé de la haine pour elles car vous ne les auriez vues que sous une seule et même facette, ignorant toutes les autres...

Choisir le bonheur ne consiste donc pas à être replié sur soi-même, mais à changer le monde en commençant par soi-même Ces petites graines que j'évoquais plus haut, nous les semons à notre image, elles sont le reflet de ce qui nous habite. Nous semons chacun à notre échelle et notre travail s'arrête là, la qualité de la récolte ne nous appartient plus.

sam a écrit :Cette responsabilité-là, je veux bien en prendre ma part, dans la mesure de mes petits moyens.

Je crois surtout qu'il ne faut pas sous-estimer la grandeur de nos moyens en ce qui concerne nos qualités de coeur.

Merci, Merci et Merci !
Pour vos réponses qui me donnent large espoir et surtout aussi qui me rassurent.
Pourquoi ?
Parce qu'il m'arrive souvent de ressentir avec Dame Nature un grand épanouissement. Je suis assis dans le paddock de mes chevaux et les observe, suis attentif à leur environnement, leurs réactions de peur quand un sanglier ou une biche apparait subitement.
Souvent j'observe les fleurs, un oiseau qui rentre dans le nid que j'ai fabriqué en liège ou bien passe tout simplement du temps allongé par terre en regardant le déplacement des nuages roses. Alors Oui ! je suis bien à ces moments là. Puis viennent parfois des questions relatives à ces moments de quiétude... Pourquoi en ai-je besoin maintenant à 42 ans ? N'est-ce pas dédié aux vieux sages de la spiritualité ? Alors qu'il y a un an j'aimais m'entourer de tant de gens, aimais vivre à 100 à l'heure, me défoncer au sport, rentrer épuisé chez moi ???
Je commence à comprendre ce changement car je me dis que chaque âge a ses plaisirs et aussi que mes envies et mon regard au monde ont changé.
Alors comme vous dites je vais essayer d'apporter à votre océan de douceur une de mes larmes de bonheur.
A bientôt.

christophe a écrit :Pourquoi en ai-je besoin maintenant à 42 ans ? N'est-ce pas dédié aux vieux sages de la spiritualité ? Alors qu'il y a un an j'aimais m'entourer de tant de gens, aimais vivre à 100 à l'heure, me défoncer au sport, rentrer épuisé chez moi ???

L'âge est tout relatif Au fil de notre chemin, nos envies et besoins changent, évoluent... La sagesse n'est pas une question d'âge, mais de recul que nous pouvons avoir par rapport à tout ce qui nous entoure. Des personnes de plus de 70 ans vivent à plus de 100 à l'heure et d'autres à 20 ans sont en pleine quête spirituelle. L'âge est un cliché Tout ceci fait partie de ton chemin, et d'un besoin de renouer sans doute avec des valeurs plus authentiques et profondes...

Bonjour ici

Ce qui se passe dans le monde ne me convient pas. Les dégâts à la Nature non plus. L'extinction de certains animaux, la maltraitance que j'observe sur les humains, les animaux et tout simplement la Terre ne me conviennent pas non plus.

Cependant, je voudrais rappeler que la Terre a déjà subit de graves déprédations (big bang et autres), certains arbres ont besoin de leur quasi destruction par le feu pour subsister, les êtres vivants sont en perpétuelle mutation (il n'y a qu'à voir comme les bactéries et virus mutent pour résister aux medics), etc.

Chaque période a vu des terribles guerres ou catastrophes naturelles. La vie est toujours là sur notre planète.

Sa qualité s'étiole de certains points de vue, pour d'autres elle s'améliore.

Encore une fois, tout est relatif au regard que l'on pose, à la manière dont on observe.

Comme lu dans certains messages qui précédent, oui il y a beaucoup de sombre sur cette terre, mais il y a aussi de plus en plus de gens qui veillent à leur bien être, à leur santé, à la nature. Il y a d'énormes changements en mouvement dans les rapports humains et donc avec tout ce qui les entoure, etc. Personnellement, je vois des progrès énormes dans certaines recherches scientifiques ou médicales. Je vois survivre des gens qu'on pensait condamnés ou qui seraient morts, il y à peine 20 ou 30 ans.

Tout est sombre ou clair selon l'endroit où on se positionne et surtout, selon l'état d'esprit dans lequel on évolue.

Il faut du blanc mais aussi du noir pour que les couleurs se révèlent, sinon, il fait trop sombre ou au contraire, la clarté est éblouissante.

En résumé, on peut voir une bouteille à moitié vide ou à moitié pleine, tout dépend se son propre choix, n'empêche que le fait réel n'est rien d'autre qu'une bouteille remplie à demi.

Regarder les couleurs, essayer de s'en nourrir et d'apprendre chaque jour sans en exclure aucune, même les plus sombres, voilà comment se colorie mon chemin.

Belle fin de journée

Martine a écrit :En résumé, on peut voir une bouteille à moitié vide ou à moitié pleine, tout dépend se son propre choix, n'empêche que le fait réel n'est rien d'autre qu'une bouteille remplie à demi.

Ou bien : 'le fait réel n'est rien d'autre qu'une bouteille vide à demi' !!!

Sorry, je n'ai pas pu résister au jeu de mots ... ok, je sors ...

Mais il n'en reste pas moins que je partage ton avis, Martine. Tout dépend du regard que nous voulons bien poser sur les choses (et sur nous mêmes ....) .

Là, je continue ma réflexion dans la généralité, sans m'adresser à personne ni quiconque en particulier, juste ce que je pense.


Je ne sais plus qui a dit : 'la clarté absolue est le noir le plus total'.

A chacun de nous qui le souhaite, de deviner les ombres, de peser le pour et le contre.
Mais 'in fine', de 'décider' quelque chose.

'Ne rien faire, c'est cautionner'.

Cette phrase là non plus, je ne me souviens plus qui l'a dite.
Mais qui que ce soit, il avait raison, et ça, pas pour moi.

Changer la camera de place, regarder les choses par l'autre bout de la lorgnette, faire le poirier, commencer par se changer soi, oui. Mille fois oui. J'y travaille comme bien d'autres, avec plus ou moins de succès, selon les thèmes et les périodes. Mais quand même, se rappeler qu'on est un jour arrivé sur cette planète, peut-être notre âme l'avait-elle accepté, je n'en sais rien, mais aussi, que le jour où nous la quitterons, il nous appartient de ne pas l'avoir transformée en 'poubelle'.
Plus que la survie ou non des espèces, ce qui fait partie de l'évolution depuis des millénaires, 'suffit de penser aux dinosaures etc, ce qui me semble FONDAMENTAL sur cette planète, à l'heure actuelle, c'est de collaborer, d'une manière ou d'une autre, à la réduction de la souffrance gratuite.
Celle qu'on inflige aux animaux, celle qu'on inflige aux enfants, aux femmes, aux hommes aussi, quand ils ne baissent pas pavillon.

S'occuper de soi, oui, pour que la fontaine une fois remplie, puisse déborder.
S'occuper de soi, oui, réfléchir, se remettre en question, essayer d'avancer, oui, oui, et encore oui.
Mais ne jamais oublier que nous ne sommes pas le nombril du monde, même s'il y a des moments ou nous reconnaissons avoir besoin d'aide, mais qu'il y a des choses, des êtres, qui nécessitent bien plus d'attention que nous-mêmes, oui, oui, ça aussi, d'où la part d'humour, de sourires, de dérision et de distance que j'essaie toujours de garder vis-à-vis de moi-même.


A trop vouloir s'occuper de soi, on en oublie qu'on n'est pas seul sur la planète, et que notre liberté s'arrête, un jour, à un moment.

Le niveau d'eau, dans la bouteille indique donc pile poil le milieu de la quantité totale de la capacité de contenance de ladite bouteille

Oui, oui, oui Sam ! La position du regard à l'instant n'est évidemment pas acquise à vie ni permanente

Il est même très enrichissant de faire le tour de "la question" afin d'en comprendre ou ressentir les autres faces ou facettes

Et la suite ? Et bien, c'est élémentaire, cher Watson, faire son choix ... Et se positionner, si on en ressent le besoin.

C'est ce dont je parlais dans l'ouverture à toutes les couleurs

Bonsoir

Il y a ces petites graines que l'on sème et qui resteront, et il y a aussi celles que l'on veut bien laisser pousser en nous ... chacun libre de choisir ce dont il se construit et ce qu'il veut offrir autour de lui.

Antoine de Saint-Exupéry, dans [color=#0000FF]Terre des hommes[/color] a écrit :Je me moque bien de connaître s'ils étaient sincères ou non, logiques ou non, les grands mots des politiciens qui t'ont peut-être ensemencé. S'ils ont pris sur toi, comme peuvent germer les semences, c'est qu'ils répondaient à tes besoins. Tu es le seul juge. Ce sont les terres qui savent reconnaître le blé

La terre a besoin de repos pour être de nouveau fertile. C'est, pour moi, ce repli sur soi nécessaire pour mieux se donner, mieux s'ouvrir aux autres

Belle soirée à tous.
Marie-Laure

Martine a écrit :Et la suite ? Et bien, c'est élémentaire, cher Watson, faire son choix ... Et se positionner, si on en ressent le besoin.

C'est à ce sujet, que je me questionne, et ce que je voulais dire par ceci :

sam a écrit :A trop vouloir s'occuper de soi, on en oublie qu'on n'est pas seul sur la planète, et que notre liberté s'arrête, un jour, à un moment.

Tout cela n'est pas (encore) très clair pour moi.
La responsabilité dont parle A. Schweitzer, pour moi, fait partie intégrante de notre condition humaine.
Donc, quelque part, l'action aussi.
Et pourtant, comme le dit Marie-Laure, les moments d'introspection, sont nécessaires (et tellement agréables ). Probablement comme l'hiver est utile à la Terre.

Je m'en vais relire les autres sujets proposés, puis laisser se calmer mon mental un peu agité

Peut-être finalement, l'équilibre entre action et réflexion, se fait-il jour de lui-même, en chacun à sa manière, au meilleur de chacun, tout simplement ?


Belle journée à tous

Bonjour

sam a écrit :'Ne rien faire, c'est cautionner'.

Voilà une expression courante que je ne partage pas... du moins pas au point d'en faire une généralité.

"Faire" dans le sens de contrer, de réagir est bien souvent une manière de nourrir un conflit par l'importance qu'on lui donne. Ignorer, c'est presque toujours la meilleure façon de désamorcer l'escalade.

Mais "faire" peut également consister à aider, dans la mesure de nos moyens terrestres qui sont limités. Nos épaules supportent un certain poids au delà duquel nous ployons. "A l'impossible nul n'est tenu" disait quelqu'un d'autre

Aussi il est important de ne pas chercher à porter toute la misère du monde, parce que tout d'abord cela nous est impossible et parce qu'ensuite nous n'aidons le monde en rien lorsque nous cultivons la sinistrose. Bien évidemment je ne prône pas la non-action, mais l'action pondérée. Autant engager une action réalisable aussi modeste soit-elle, que de perdre toute son énergie en se noyant pour sauver le Titanic.

C'est dans cette conscience qu'il me semble important d'aborder le monde de l'actualité, avec toujours cette grande vigilance qui doit nous rappeler à chaque instant que l'information nous parvient grossie et déformée. Finalement, regarder le journal télévisé peut s'avérer être un excellent exercice de relativisation et de lâcher-prise