Bonsoir

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Je viens apporter ma contribution d'infirmière qui a bien roulé sa bosse et rétablir certaines petites erreurs, j'espère que personne ne m'en voudra

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L'homme n'est pas constitué de 90 % d'eau sinon ce ne serait qu'une barrique à flotte, on compte à peu près 75 % pour un nourrisson, 60 % pour un adulte et 55 % pour une personne âgée. Ce sont bien entendu des chiffres plus ou moins justes car des moyennes.
En ce qui concerne le fait de marcher sans béquille après une entorse de genou, mon expérience de traumatologie dans un hôpital de montagne (Gap - Hautes Alpes), qui avait son propre service spécialisé en pathologie du genou, me porte à dire que ce n'est pas très raisonnable et que cela mérite l'avis de l’orthopédiste. Si celui ci a jugé utile de prescrire anticoagulant et bas de contention, c'est qu'il n’envisageait même pas la pose du pied (car dès qu'il y a déroulé du pied et relance de la circulation veineuse vers le haut de la jambe, l'antico est inutile) , tout au plus a-t-il pu parler ce qu'on appelle "l'appui-contact" avec le pied du membre blessé.
L'articulation du genou est complexe, et longue à se rétablir, du fait qu'elle supporte tout le poids du corps. Si cela fait encore mal, il ne faut rester au repos, la rééducation fera le reste, et seul un kiné saura récupérer une flexion progressive de l'articulation. Donc prudence, prudence, sous peine de souffrir à vie du genou, et d'en faire une articulation fragile.
Pour ce qui est de la fracture ou de l'entorse, et des soins Reiki : il n'y a pas de problème à donner un soin sur un membre traumatisé, avant qu'il ne soit traité, on ne va pas se substituer à l'activité des cellules "ostéoblastiques" qui fabriquent de l'os, en envoyant du Reiki lors du traumatisme. Il faut du temps même avec le Reiki en aide, pour que les ostéoblastes construisent la trame de ce qu'on appelle le "cal osseux" qui va créer une protubérance autour de la fracture et ensuite être détruit par les cellules "ostéoclastes", pendant que les premières se transformeront en cellules osseuses à proprement parlé, les ostéocytes. Comme on dit, ce n'est pas un coup de fusil.
Les premiers soins sont donc envisageables. Toutefois, je me vois mal en train de faire un soin sur un os brisé, étant donné la douleur et l'angoisse de la personne. A ce moment là, il est plus important de ne surtout pas s'occuper de la fracture ou de l'entorse mais de calmer le jeu psychologiquement.
Mais certaines fractures ou entorses et certaines personnes peuvent surprendre et permettre ainsi le soin "direct". Aucune inquiétude dans l'immédiat par rapport à une consolidation instantanée. J'ai près de 5 années d'urgences et samu dans les pattes, j'aurai vu de nombreuses personnes repasser au bloc en retour de station de ski après une immobilisation faite sur piste, sans que leur fémur n'ai été correctement remis dans l'axe. On retend le membre in situ pour "réduire" la fracture, mais l'os n'est pas forcément dans son axe physiologique, cela se fait au bloc par la suite. Et nous avions parfois des secours sur piste qui duraient près d'une heure, voire plus entre le trajet en hélico, en moto neige, les soins sur piste et la redescente du patient, quand nous n'étions pas détournés en vol sur un autre secours !! Merci les anesthésiants et les attelles !!!!
D'ailleurs la reprise de fractures mal consolidées, n'est pas non plus l'activité essentielle d'un bloc de chirurgie orthopédique et heureusement. Car comme tu le dis Céline et pour l'avoir connu en tant que panseuse au bloc, c'est un peu "inoubliable".
Bref, personnellement je n'aurai aucune crainte à intervenir sur une fracture, je pense qu'il s'agit un peu de la même croyance que celle qui veut que nous ne fassions pas de Reiki à une personne qui doit se faire opérer, sous peine d'annuler l'effet des drogues anesthésiantes. Pour l'avoir testé personnellement, je peux dire que je ne me suis pas réveillée lors de mon intervention sur le cerveau !
Pour l'entorse, celle ci diffère de la luxation, en ce sens que l'articulation est poussée au maximum de ses possibilités, voire au delà, elle se déplace mais REVIENT en place. Les ligaments certes, peuvent souffrir au passage. A moins d'être en présence d'une entorse "grave" qui nécessiterait une ligamentoplastie, le Reiki est une bénédiction ! Il va agir sur la douleur, sur l'oedème qu'il va réduire, et sur l'hématome en cautérisant les vaisseaux lésés.
J'ai pu tester les effets à plusieurs reprises, sur les chevilles de ma propre fille, gymnaste de haut niveau, qui poussait son corps à bout et se détruisait les chevilles régulièrement... C'est d'ailleurs hyper surprenant au niveau de l'oédème ! Par ailleurs, cela aide grandement à la récupération, l'énergie circulant à plus vive allure, le corps se remet forcément mieux.
Lorsqu'il s'agit d'une luxation, rien à faire sans une réduction de celle-ci !!! Le soin Reiki viendra par la suite.
Pour en revenir au sujet principal qui est le Reiki et la phlébite, aucune contre indication à mon sens. Ca aussi j'ai testé, étant allitée plusieurs jours en réa et sous anticoagulant (j'ai d'ailleurs fait une phlébite il y a fort longtemps, donc je suis hyper surveillée pour ça). Les effets thérapeutiques de la molécule n'ont pas été potentialisés par le Reiki, et je n'ai pas été trop "fluidifiée" ! Ce peut être également une crainte, mais logiquement et déontologiquement, toute personne sous traitement anti-thrombose est bilantée par prise de sang régulière.
Voilà, en ce qui concerne la psy, vu qu'à présent, je ne suis plus en Urgences, en Chir ortho, en Cancéro mais en psychiatrie lourde sur Nice... j'avoue que je ne pratique pas vraiment avec ce type de personnes. En effet, de par leur pathologie, l'approche de leur enveloppe corporelle est déjà un problème. Ensuite, certaines affections "extrêmes" (je suis dans un service où les patients sont tous en "hospitalisation d'office", ex prisonniers, toxicos, certains ont tué...), font que ce type de prise en charge serait plus sujet à "effets secondaires néfastes".
Toutefois, dans la pathologie dépressive, dans les troubles compulsifs, les troubles alimentaires..., je pense que cela peut faire partie d'une prise en charge hollistique bénéfique, au même titre que la relaxation, la musicothérapie, l'arthérapie...
Voilà, désolée, j'en ai fait un roman, mais ce sujet m'interpellait un peu, lol.
Bonne soirée à tout le monde
Pascale
