Reiki Forum

Je rajouterai au débat cette petite phrase que j'ai lu sur un site (je ne me souviens plus de la source) : "la peur du changement principale résistance au bonheur".
Finalement, je trouve que bien souvent cette peur là se cache sous beaucoup d'autres. Alors même que l'on sait ce qui est bon pour nous, on s'accroche bien souvent à nos souffrances parce qu'elles nous sont connues et donc quelque part sécurisantes.
Oser le changement c'est se risquer à l'inconnu, à l'insécurité; c'est accepter que de bouger un petit quelque chose de l'équilibre qu'on a instauré enclenchera inévitablement l'effet dominos; c'est accepter aussi de modifier le regard que l'on porte sur soi et le regard que l'autre portera sur nous…

Pour ma part cette peur là, elle m'empoisonne bien la vie !

Bises à tous

Bonsoir à tous,

Tous vos messages disent beaucoup de choses, je ne peux prendre le temps de repondre à tout ce qui m'interpelle, cependant bien que j'ai fort apprécié de lire le contenu du message de Martine, j'ai envie de te répondre ceci (et ce n'est que ma propre verité) :

Je ne pense pas que les animaux aient peur; à ce que j'en sais, ils suivent leur instinct. Comme tu l'as dit il faut un intellect, une imagination pour avoir peur.
L'instinct de l'animal est la protection, nous sommes pourvus nous aussi de cet instinct. Sans vouloir trop jouer sur les mots il me semble donc que l'instinct n'a rien à voir avec la peur !

Lorsqu'un proche arrive en retard et que l'on imagine mille scénarios, c'est donc l'imagination qui prend le relais et comme nous le rappelle Silver, il serait bon "de ne pas faire de supposition".
A cet instant le mental déclenche toute une série de questions qui sont ou s'apparentent à : Pourquoi ne me prévient-il pas ? Que se passe-t-il ? Si je suis important pour lui, pourquoi ne pas apaiser mes craintes ? Suis-je suffisamment important pour lui ? Que lui est-il arrivé ? Que se peut-il qu'il se soit passé pour qu'il ne me prévienne pas de son retard ? Qu'est-ce qui peut être plus important que cela ? ... etc ... (ces questionnements peuvent bien sûr être mis au féminin). Il ne s'agit donc pas de peurs, mais de suppositions...

Pour ma part, j'ai résolu le problème de la façon suivante : puisque je peux ressentir autrui à travers le Reiki, je peux l’insérer dans ma vie quotidienne. En ce qui concerne ma fille à qui je refuse le téléphone portable dans le but de la préserver, j'utilise le téléphone Reiki, soit le téléphone du . Si tu es mal, si ça ne va pas, envoie-moi un texto avec le téléphone du coeur, sois certaine que je le recevrai.

Alors là s'installe un truc pas banal : le doute ! ( encore un autre mot pour se méfier de soi, ne pas croire en soi, avoir peur). Et c'est reparti.... Suis-je vraiment capable de recevoir en toute circonstance un appel du coeur qui fonctionnerait avec autant de fiabilité que les ondes de mon téléphone portable ? = peur. Est-ce que je ne deviens pas un peu prétentieuse ? (par rapport à qui à quoi, en comparaison avec quoi ? = peur). Est-ce que je veux bien croire en moi, en ma part de possibilité, de divinité ? = peur

Au risque d'en choquer beaucoup (selon moi) toute maladie est déclenchée par une succession de peurs non gérées. Combien parmi vous ont en leur possession ou lu le livre "le grand dictionnaire des malaises et des maladies" de Jacques Martel ? N'est-ce pas le mot "peur" qui s'écrit pour conclusion à chacune d'elles détaillées ?

Ce n'est pas parce que l'on a peur de se couper avec un couteau que l'on évite de se couper mais en s'aimant suffisamment pour ne pas vouloir se faire de mal !

Tara

Tara a écrit :Au risque d'en choquer beaucoup (selon moi) toute maladie est déclenchée par une succession de peurs non gérées. Combien parmi vous ont en leur possession ou lu le livre "le grand dictionnaire des malaises et des maladies" de Jacques Martel ? N'est ce pas le mot peur qui s'écrit pour conclusion à chacune d'elles détaillées ?

Je ne ferai pas partie des choqués .. je partage cet avis

Concernant les animaux et leur instinct, je suis aussi assez d'accord avec ta rectification, Tara, cependant... instinct de survie ou peur... la frontière est bien proche quand un danger est présent... d'ailleurs, ma chienne tremble de trouille devant les inconnus, va se cacher dans mes jambes ou aboye comme si elle se prenait pour un pitbull (elle fait 5 kg ).. je suis d'accord pour dire qu'elle n'agit pas avec un mental réfléchi, mais j'y vois bien de la peur et pas seulement un instinct de survie .. cela dit, je suis aussi d'accord de ne pas jouer sur les mots, la communication écrite étant bien plus difficile à nuancer que la parole

Quant à l'imagination, elle n'est pas la peur en soi mais nous permet avec une facilité déconcertante de nous mener à une trouille terrible. Alors oui, ne pas faire de supposition est une belle parade à la peur, relativiser et par exemple se rappeler qu'il y a peu, les portables n'existaient pas et les gens s'inquiétaient bien moins rapidement.. mais une fois le processus d'imagination en marche, il faut un sacré effort pour l'enrayer.

Douce nuit à tous

La peur...un roman de 400 cent pages à lire et à relire...pour essayer de trouver des solutions... s'il y en a...

La peur...Les premières réactions de la peur souvent tétanisent, paralysent...On se sent glacer sur place...sans arriver à réagir...Parfois même on a envie de se cacher...et de ne plus respirer...

Lorsque le pic de la peur diminue mais qu'elle reste encore présente, on ressent des sensations désagréables mais plus atténuées comme boule au ventre, crispations des mâchoires , les muscles se tendent...

C'est pas facile d'oublier quand on a peur...et justement la peur fait partie en ce moment de mon quotidien...La grande peur a diminué et maintenant je la ressens quotidiennement en moi dans tout mon corps(stress, crispation...)...Alors merci d'avoir posté ce sujet qui me permet de comprendre un peu ce que je ressens...et je me permet un petit peu d'en parler même si c'est pas facile

En la sachant présente au quotidien, j'ai compris que de vouloir la repousser la faisait grandir encore plus...grandir cette boule qui étouffe et empêche de respirer. Alors j'ai décidé de l'affronter, de plonger en elle jusqu'au plus profond afin d'avancer, de ne plus rester dans la paralysie de ma vie, d'accepter cette peur au ventre toujours présente. Elle est là, elle m'accompagne...

J'ai compris que parfois la peur pouvait finalement devenir une amie...Eh oui...Une amie qui me prévient tout simplement de l'urgence d'être moi comme une alarme, d'accepter, d'oser prendre un virage pour ma survie, pour mon épanouissement...
Cette amie m'aide à ne pas accepter ce que je ne veux pas pour oser écouter mon cœur, oser écouter mes intuitions et oser faire des choix importants que j'ai peur de prendre...Cette peur me permet de rester vigilante et de mettre en route au quotidien les radars de mon cœur afin de faire les bons choix au bon moment...

Cette peur incessante n'est vraiment pas agréable mais je sais maintenant que je fonctionne ainsi...Me servir de cette peur pour me comprendre, pour oser...Je sais que quand elle apparait c'est souvent pour me dire qu'il faut que je prenne une grande décision pour moi-même et tant que je n'aurai pas osé l'affronter elle viendra prendre le thé chaque jour...Alors bon, j'accepte sa compagnie, je lui propose même du sucre si elle en a besoin

Je sais que c'est un mauvais moment à passer...un moment difficile qui me permettra de me connaitre encore plus pour ensuite me permettre d'approfondir mon chemin de vérité, de ne pas passer devant un tout petit chemin que je n'ai pas vu et pourtant que je pressens qu'il va arriver...

Alors merci Madame la peur de ne pas me quitter pour déployer toute mon énergie pour aller là où je dois aller sans savoir où...Je sais que je fonctionne ainsi...Dès que j'en aurai fini avec cette peur, je serai tellement fière de moi...Je la remercierai d'avoir déposé ses valises un moment pour me faire avancer...

Mais bon, j'ai l'intuition qu'elle doit encore restée quelques temps...Et je fais parfois cette distanciation, de m'analyser ayant peur me comparant aux autres fois où j'ai eut peur et où cela a servi à me diriger vers une voie de mon chemin que je n'avais pas vu...Mais cette peur-ci est la plus costaude de toutes, alors je vais me faire confiance et improviser...Je verrai bien cette fois-ci comment je vais réussir à dégager ce petit chemin encore caché...

Merci Tara

Aurélie a écrit : J'ai compris que parfois la peur pouvait finalement devenir une amie...Eh oui...Une amie qui me prévient tout simplement de l'urgence d'être moi comme une alarme, d'accepter, d'oser prendre un virage pour ma survie, pour mon épanouissement...
Cette amie m'aide à ne pas accepter ce que je ne veux pas pour oser écouter mon cœur, oser écouter mes intuitions et oser faire des choix importants que j'ai peur de prendre...Cette peur me permet de rester vigilante et de mettre en route au quotidien les radars de mon cœur afin de faire les bons choix au bon moment...

Cette peur incessante n'est vraiment pas agréable mais je sais maintenant que je fonctionne ainsi...Me servir de cette peur pour me comprendre, pour oser...Je sais que quand elle apparait c'est souvent pour me dire qu'il faut que je prenne une grande décision pour moi-même et tant que je n'aurai pas osé l'affronter elle viendra prendre le thé chaque jour...Alors bon, j'accepte sa compagnie, je lui propose même du sucre si elle en a besoin

Merci Aurélie,
tu décris très bien ce que je ressens moi aussi.
Oser avoir peur, peur des changements, mais les accepter ; peur des décisions à prendre, mais les prendre, pour pouvoir, enfin, s'écouter, devenir soi, être soi ...
Bon, j'avoue, moi, je ne suis pas encore prête à offrir le sucre à ma peur, mais qui sait, dans quelques jours ... je lui proposerai peut-être les petits gâteaux !!!!

En pensée avec toi
sam

Après plusieurs semaines (mois) de montagnes russes et leurs descentes vertigineuses qui semblent ne jamais vouloir s’arrêter (et ou même les quelques remontées sont sujettes à angoisse de ce qui peut bien arriver après ), ces derniers temps je me suis réfugiée dans le mutisme, me suis recroquevillée sur moi-même .
Ne sachant pas ce qui « clochait » réellement, je ne savais pas comment m’aider à sortir de ce manège infernal. Je crois que je savais au fond de moi que la peur était ce qui me freinait , qu’  « elle n’évite pas le danger -petit scarabée- », mais de là à faire le pas de décider de s’en séparer…
Jusqu’à ce 5 janvier, quand est arrivé ce post de Tara et toutes vos réponses et que j’ai enfin écouté ce que j’avais pourtant si souvent entendu :

« La peur : son contraire n’est pas le courage mais l’amour , l’amour de soi »
« Lutter contre nos peurs , c’est lutter contre soi » il faut « les explorer plutôt que les juger »…Ainsi que plein d’autres de vos mots ou phrases qui ont fait « tilt » …

Ces fameuses peurs qui m’accompagnaient depuis pourtant si longtemps sans même que je ne les remarque, je les ai enfin accueillies, explorées, mise en évidence… pour enfin pouvoir les remercier , voire les congédier (bon , c’est vrai j’aurai peut être pu au moins leur offrir un thé (avec ou sans sucre ?)« pour la route » )
Cela a demandé du temps, de la persévérance , et même parfois cela peut faire peur de se détacher des « ses » peurs, mais lorsqu’enfin cette ombre est remplacée par la lumière waow !
Les carreaux de la fenêtre se sont éclaircis , voire même la fenêtre est maintenant grande ouverte et du coup :
La vision des choses se fait sous un autre angle un projet prend forme (ou tout au moins je lui laisse enfin la possibilité de pointer le bout de son nez) , les choses se posent simplement, les rencontres se font …
Tout cela génère une certaine confiance et donne de l’entrain à aller de l’avant…un premier pas vers l'"amour de soi" ???

C’est donc par ce post que je reviens vers vous après une quasi hibernation, car grâce à vos interventions , aux reiki (accompagné de quelques autres techniques , mais là est un autre sujet), l’ice berg semble enfin s’être dissout et ce réchauffement climatique là , c’est avec vous que j’ai envie de le partager ¦¦¦

Bien contente de vous retrouver
Trés belle(s) et douce(s) journée(s) à vous tous

Merci Sylvie de ton message,

il me fait du bien.

Tant de gens autour de moi ont peur pour différentes raisons, c'est comme se sentir sur une ile déserte (bien, mais parfaitement seul, alors qu'il y a tant à partager!).

J'espère que l'amour de toi va t'accompagner à jamais et que quand bien même la peur referait surface de temps à autre, cet amour saura te ramener à lui pour y faire face.
Lorsque je me sentirai à nouveau sur l'ile je me souviendrai de ton prénom et de tous mes partages avec tous ceux qui ont vu mes larmes sur ce sujet pour me donner confiance.

Tara

Bonjour

La peur n'est pas une ennemie selon Osho :

Osho a écrit :Tout le monde a peur - c'est inévitable. La vie est ainsi faite. Et ceux qui se libèrent de la peur ne le font pas en étant courageux - car les gens courageux n'ont fait que réprimer leur peur; ils ne s'en sont pas véritablement libérés.

On se libère des peurs en les acceptant. Il ne s'agit pas d'être brave. II s'agit simplement de voir les faits de la vie et de réaliser que ces peurs sont naturelles. On les accepte ! Le problème naît quand on veut les rejeter. On vous a enseigné des idéaux très égocentriques comme: "Sois courageux !" Quelle bêtise ! Comment une personne intelligente peut-elle éviter la peur ? Un conducteur de bus n'arrête pas de klaxonner et vous restez au milieu de la route sans peur, ou un taureau vous charge et vous restez planté là sans peur - c'est stupide ! Une personne intelligente doit sauter sur le côté. Si vous prenez peur et que vous vous mettez à courir bien qu'il n'y ait personne sur la route, alors, il y a un problème; sinon, la peur est naturelle.

Cela ne veut pas dire que dans la vie, vous serez à l'abri des peurs. Vous finirez par apprendre que quatre-vingt-dix pour cent de vos peurs sont purement imaginaires. Dix pour cent environ sont réelles et il faut les accepter. Devenez plus responsable, plus sensible, plus alerte, cela suffira. Vous prendrez conscience que vous pouvez utiliser vos peurs comme des tremplins.

Il faut sans doute distinguer les peurs liées à notre mental et nos blessures (celles évoquées jusqu'ici dans ce sujet), des peurs "animales" liées à notre instinct de survie. Celles-ci sont innées et vitales, elles font partie de notre condition humaine et sont garantes de notre survie

Ah ben voilà comme ça c'est bien dit et ça met tout le monde d'accord ! Merci André ! (vivement que j'arrive à en faire autant !)

Henri Laborit aurait fait une experience avec des rats:
Il aurait mis 2 rats en cage et régulièrement il envoyait du courant électrique sur le plancher de la cage.
Etant enfermés la strategie de la fuite leur était impossible. Leur réaction suivante pour faire face à cette peur à été de se battre mutuellement dés que le courant revenait.Les animaux vivaient en santé, leurs poils étaient soyeux malgré ce stress imposé.
Par la suite un des deux rat à été retiré de la cage. Ne pouvant ni fuir, ni se battre, l'animal à commencé à tomber dans l'inhibition d'action, à perdre ses poils, est entré en dépression , est tombé malade et à fini par mourir.

Par principe l'objectif du subconscient serait d'éviter de souffrir, il aime rester dans ce qu'il connait, reproduire les schémas anciens et préfère donc résister au changement.
Pour remplir son objectif il enverrait un message qui est la peur et dont le résultat est l'inhibition d'action.

L'origine Psychique de la peur remonte à la naissance.
En dehors des parents pour qui la naissance est la plus part du temps source de joie, l'enfant lui fait face pour la première fois au changement. Il passe de la pénombre à la lumière, d'une température constante à des variations de température, du liquide à l'air etc... Tout est nouveau pour lui . Il passe d'un monde connu à un monde totalement inconnu (d'une certaine façon ce que nous appelons naissance, peut représenter la mort pour lui). La première des souffrances serait donc la naissance. Ajoutons à cela les circonstances de cette naissance et voici une première pré-programmation de nos réactions face à la peur.

Notre moi intérieur lui aspire à l'évolution, il reconnait que ce qui est nouveau contribue à le faire évoluer. Il est attiré part l'exploration, sait que le seule remède à l'inhibition est l'action.

A l'image de ces rats il vaut mieux commettre une action qui semblera inutile (se battre, n'evite pas de prendre le courant) afin de nourrir notre moi et de le garder en santé, plutôt que de rester paralysé par la peur qui entraine l'inaction et est inévolutive.

PS: Sujet faisant référence à une conférence de J.J.Crevecoeur