Bonjour,
Marco
Le ciel est bleu, la pelouse est verte n'est pas juste une jolie citation évidente et simple.
C'est une invitation, dans l'anecdote, c'est la réponse unique à un disciple qui fraichement devenu moine voulait tout savoir, pressé d'en savoir plus, au risque de brûler les étapes. Nous avons tous le cerveau (entre autre...) encombré, l'important pour intégrer toute connaissance est de désencombrer, se dépouiller, se dénuder.
A chaque question du nouveau moine, le maître lui répondait "le ciel est bleu, la pelouse est verte", rien de plus.
Il est important de commencer par le début, juste réaliser que le ciel est bleu et la pelouse verte. Si on ne commence pas par réaliser ce qui se passe à l'instant présent et autour de nous, aucun enseignement ne sera bénéfique.
Dans le cas présent, parfois, le temps est venu d'enfin virer ce juge intérieur, quitter aussi ce statut de victime. Se dire fermement "m***e, flute, zute, ch**r", je pose ce p**t**n de fardeau, je ne m'en occupe plus, il ne fait plus partie de moi. Nous avons tendance trop souvent à nous réfugier dans ce maudit statut de juge et/ou victime.
Se dépouiller, se dénuder, lâcher prise, est un but, un objectif. S'assoir, méditer, se retrouver, mais aussi oublier qui l'on croit être, mettre un grand coup de pied au masque que nous empruntons.
Cela aide à virer ces ruminations qui nous réconfortent, nous aident à vivre, finalement, même si elles nous font mal. Paradoxe.
Le ciel est bleu, la pelouse est verte, ensuite s'occuper en regardant plus loin que son nombril, ensuite se reconnecter avec son l'intérieur, regarder sa bonté innée enfouie qui ne demande qu'à être révélée et réveillée. La réponse viendra de l'intérieur, de son intérieur.
Nous sommes tous des êtres formidables, à nous d'avoir le courage de chasser le c**a qui nous englue.
Excusez moi je n'ai pas le temps de relire..... je ne sais pas si les propos sont cohérents....
il manque la correction...... on m'attend pour le miam
N'oubliez pas, le ciel est bleu, la pelouse est verte