Bonjour à tous...
En ce qui me concerne, je pratique l'auto-traitement quotidiennement, 1h environ, matin et soir...mais ma vie me le permet...
Le soir je partage ma session entre l'auto-traitement et le soin sur autrui à distance...même si effectivement, on pourrait discuter de l'utilité de l'auto-traitement sur tout le corps, tous les jours, moi je l'aborde aussi comme un temps de méditation, une occasion de se retrouver en soi...Certains s'assoient en lotus et ferment les yeux, d'autres font des postures de yoga, et moi je me fais mon auto-traitement....
En plus du plaisir qu'il peut procurer, c'est aussi une occasion à chaque fois pour moi de "travailler" certaines qualités: ancrage, lâcher prise, silence, désillusion....oui je dis désillusion, car je me suis rendu compte que, autant parfois, on ne ressentait rien lors d'un soin, du fait d'un trop plein d'attentes, autant l'inverse est possible: on est capable de se créer un ressenti...on dit souvent que les attentes chassent le ressenti, mais de plus en plus, j'ai l'impression que ça fait comme la dualité conditionnement/rébellion : qu'on soit conditionné ou rebelle, on l'est vis à vis de l'autre, donc on est pas dans l'expression spontanée de soi même...de la même manière, parfois, je pense que, qu'il y ait ressenti ou pas, ça peut être dans les 2 cas en fonction de nos attentes....or finalement, j'ai l'impression que ce qui compte, ce n'est pas le ressenti en lui même ou son absence, mais ce qu'il y a derrière cette présence ou cette absence: moi ou le reiki....?
Parfois, j'ai du ressenti, parce que je veux tellement en avoir que je le crée de toutes pièces...
Parfois je n'ai pas de ressenti car, je l'attends tellement qu'il ne vient pas ou que je passe à côté...
Parfois, j'ai du ressenti, car j'arrive à être "silencieux", et le reiki se manifeste à moi et j'arrive à l'écouter...
Parfois, je n'ai pas de ressenti, car j'arrive à être "silencieux", et il plaît au reiki de me faire partager son silence...
Pratiquer l'auto-traitement tous les jours me ramène à cette réalité, m'encourage à l'humilité, et surtout, participe à faire de ma pratique du reiki quelque chose d'ordinaire...faire du reiki tous les jours, comme manger tous les jours, boire (de l'eau) tous les jours...Cette pratique se révèle du coup ordinaire et non plus (inconsciemment) extraordinaire (à mes yeux je veux dire)...du coup, je trouve que j'ai de plus en plus de ressenti lors d'un soin sur autrui, car faisant partie de mon ordinaire (ordinaire ne veut pas dire négliger hein...), j'ai l'impression d'y mettre de moins en moins d'attentes...
...Et puis, pour être honnête, j'ai le sentiment qu'il y a tellement de choses en moi à améliorer, sublimer, nettoyer, qu'à mes yeux, il ne me paraît pas trop de pratiquer l'auto-traitement quotidiennement, car même en l'absence de douleurs physiques, le "blessé" spirituel et psychologique est lui bien là, et loin de sa complète rémission, et en ce qui me concerne, rien que pour leur partie spirituelle, chacun de mes chakras mérite bien sa dose quotidienne d'énergie...
Peut être aussi tout simplement que je suis un "lent" qui prend son temps pour intégrer...
les 21 jours seuls lors du 1er degré m'auraient été bien insuffisants pour me familiariser avec l'énergie...
les 21 jours seuls lors du 2nd degré m'auraient été bien insuffisants pour me familiariser avec les symboles...
Enfin, sans en faire une obligation suprême, ni sans adapter ma vie au reiki, je ressens tout de même le besoin de me tenir à cette assiduité, comme on pourrait le faire avec une pratique sportive (ce que je fais aussi), car elle joue un rôle de garde fou pour ne pas retomber dans l'apathie et l'aboulie qui avaient pu me gagner à un certain moment...
En effet, le reiki ne doit pas être une contrainte, mais il peut être un beau moteur, un bel ami rédempteur, envers qui on gagne à offrir des efforts, sans aller jusqu'à parler de sacrifice, mais du moins remporter la victoire de
vouloir aller vers le reiki, plutôt que se laisser tenter à céder à cette bonne vieille mauvaise habitude (quelle qu'elle soit) qui nous empoisonne, je dis ça surtout pour les gens comme moi qui peinent plus ou moins à sortir d'une hygiène de vie (matérielle et/ou spirituelle) pas forcément très saine...
Le reiki ne doit pas être une contrainte, mais dans le cadre d'une étape de "déprogrammation" comme je tente humblement de le faire (je ne sais pas si je suis clair en utilisant ce terme), ça peut demander un effort parfois d'aller vers le reiki car nos (fausses) envies premières (qui ne sont pas "nous", mais plutôt le fruit de notre conditionnement, la réaction programmée et systématique à nos "mémoires actives") voudraient nous faire aller vers l'opposé...et c'est bien souvent la volonté qui nous manque pour changer dans ces moments là....
Le reiki ne doit donc pas être une contrainte, mais il peut être un beau réceptacle à notre volonté faible et capricieuse... et pour moi le reiki agit comme un colorant ou une teinture: en lui offrant ma volonté si faible, cette volonté qui trop souvent ironiquement fait preuve de "mauvaise volonté" (c'est gonflé quand même ça...!

), lui, reiki, qui est amour universel et inconditionnel, oserais-je dire d'essence divine (désolé pour ceux qui ne veulent pas rattacher le reiki à Dieu), possédant tous les attributs parfaits, et notamment une volonté parfaite, teint ma volonté par la sienne, lui faisant profiter de sa force...
Parfois il est bon de se faire violence...car est-on sûr de savoir qui se fait violence? N'attribuons-nous pas notre identité à une partie inférieure de notre être qui ne gagne pas à ce que la partie supérieure (l'âme) reprenne le pouvoir qui lui est normalement dû...? Du coup, quand on ne veut pas faire quelque chose, est-on sûr de savoir qui ne veut pas faire cette chose? cette partie inférieure qui a usurpé la totalité de notre identité, ou bien la partie supérieure (le Soi)?
Donc oui, le Reiki ne doit pas être une contrainte, mais quand la question de la contrainte arrive, il est bon (selon moi) de se demander pour quelle partie de nous est-ce une contrainte, de savoir s'il n'y a pas une partie plus discrète (et supérieure) ou en tout cas moins accessible à notre conscience pour le moment, pour qui cette contrainte n'en est pas une, mais au contraire, c'est un un désir sain et saint...
Voilà pour moi...
Désolé pour l'éventuel dérapage hors-sujet, même si pour moi, ça reste dans le sujet...
Bien sûr, il faut comprendre que mes auto-traitements sont quotidiens car mon rythme de vie et mes engagements (ou plutôt leur absence

) me le permettent... parce qu'aussi, je suis un jeune initié (1er degré avril 2010, 2nd degré juillet 2010)....et aussi parce que ma vie fait que j'ai peu l'occasion de pratiquer les soins sur autrui (manque de confiance, entourage pas forcément demandeur, et d'autres raisons probablement...)
Ah oui, et aussi parce que j'aime ça, et que c'est une véritable nourriture pour moi...
Au plaisir de vous lire....
