Reiki Forum

Bonsoir,

Malheureusement la vie n'est pas un long fleuve tranquille, est pour assumer ses choix de vie, conserver sa vie intime propre et maintenir ses valeurs de vie, il est parfois nécessaire d'hausser le ton, seul moyen de se faire entendre clairement par autrui.

Au travail pareil, surtout si un l'employeur prend des initiatives ( inscription à un stage à 300km pendant une semaine ) ayant des incidences dans ta vie privée et cela sans te concerter.

Etre en accord avec soi même, assumer qui l'on est, implique quelque fois un clash verbal.
La parole a cette force de pouvoir faire réfléchir et aussi faire extrêmement mal si nécessaire.
Ma vie en soi est magnifique et essentiellement paisible, mais par moment, elle nécessite quelque bataille pour le respect de soi, de ses valeurs.

Bonjour

kidu41 a écrit :... il est parfois nécessaire d'hausser le ton, seul moyen de se faire entendre clairement par autrui.

Hausser le ton est un moyen de se faire entendre parfois, je te rejoins, mais ce n'est pas le "seul moyen"

kidu41 a écrit :La parole a cette force de pouvoir faire réfléchir et aussi faire extrêmement mal si nécessaire.

Utiliser la parole pour "faire extrêmement mal si nécessaire" ??? Qui es-tu pour juger qu'il soit "nécessaire" de blesser autrui ? Penses-tu qu'assumer qui l'on est nécessite d'user de la parole avec l'intention préméditée de blesser ?

Assumer qui l'on est implique le respect bien évidemment, mais celui-ci ne s'obtient pas à mes yeux dans la violence verbale avec intention de blesser. La parole peut blesser parfois sans que nous le voulions, mais blesser intentionnellement ("si nécessaire") n'est qu'une escalade vers la violence et je suis convaincu qu'il existe mille autres façons de communiquer et d'obtenir le respect.

Bonjour

kidu41 a écrit : La parole a cette force de pouvoir faire réfléchir et aussi faire extrêmement mal si nécessaire.

La nécessité de faire mal ... il est tellement de situations ou les paroles font mal, sans pour autant qu'à l'origine, elles aient été préméditées, et ça donne déjà tant à réfléchir , mais le faire intentionnellement, je n'adhère pas du tout à cette pratique

kidu41 a écrit : Ma vie en soi est magnifique et essentiellement paisible, mais par moment, elle nécessite quelque bataille pour le respect de soi, de ses valeurs.

Quelque bataille ... certes, mais bousculer autrui sans respect, histoire de se respecter soi, je ne vois aucune notion de respect nulle part dans cet acte

La journée sera chaude, aux abris

Bonjour à tous

André je t'approuve totalement. Kidu41 j'ai juste beaucoup de peine à te comprendre, tes propos débordent souvent d'agressivité et de colère, je te sens bouillonner comme si tu devais tenter de défendre des théories que personne ne contredit. Je ne vais pas en rajouter mais je rejoins totalement les propos d'André et Annie sur ta dernière intervention qui m'a choqué. Je trouve que tu t'exprimes en imposant tes vérités avec arrogance, plutôt que de nous faire part modestement de ton avis. En ce qui me concerne je ne cherche pas à assumer qui je suis en décidant qui à raison ou qui a tort et encore moins en décidant d'utiliser mes mots pour faire mal parce que je décide que j'ai raison.

Et la vision de l'autre dans tout ça ?

Kidu, quand ton boss t'envoie loin, c'est peut-être que dans sa vision, c'est sur toi qu'il peut compter. La communication est un moyen d'entrer en rapport avec l'autre et de lui dire qui l'on est... En le hurlant ou en blessant l'autre volontairement, il y a vraiment peu de chance que le message exact passe.

Oui, il aura entendu que tu n'es pas content mais la blessure aura refermé son coeur et il n'entendra rien de tes arguments sans doute justifiés.

Dire qui l'on est avec affirmation de soi c'est beaucoup plus porteur quand on utilise les mots justes (rarement ceux de la colère ou de l'emportement), sur un ton calme même s'il doit être un peu ferme.

Dans ce que tu dis, il n'y a aucun dialogue. Tu es contrarié par une décision et tu agresses. Personne ne peut avancer avec ça !

Chacun a sa vision de ce que nous pouvons avoir en commun avec la personne faisant face. La communication c'est donner chacun sa vision et ensuite discuter de la meilleure manière qui conviendra aux deux.

Les agressions c'est bon pour les champs de bataille.

D'ailleurs, as-tu déjà remarqué qu'un enfant qui se fait gronder par un adulte qui crie, hurle et blesse ne saura même plus ce qu'il a fait de mal à la fin ? Nous avons tous des gens autour de nous qui se conduisent de la sorte avec leurs enfants et j'ose croire que dans tous les cas, ces parents n'ont pas grande autorité sur leurs enfants ou alors, il les mènent avec la baguette de la terreur !!!

Non merci !

Pour terminer, je rejoins le message de camael et me demande si ce qu'elle ressent ou ce que je ressens de tes lectures n'est pas justement un dérivé de cette agressivité.

Prends le temps de prendre du recul devant des situations qui te bousculent... Y a pas mieux pour trouver les bons mots dans le calme et se faire écouter, entendre et comprendre.

Agresser les autres n'est un confort pour personne et encore moins une solution...!
Et même si parfois on peut "déborder" de colère, ce n'est agréable pour personne... mais justifier l'agressivité sous prétexte que "l'on assume"...!!! les dictateurs assument...!
Je sors de ma réserve tant ces propos sont déroutants... J'ai beaucoup souffert de l'agressivité verbale de la part de certaines personnes mais je ne pensais pas que l'on pouvait penser que faire volontairement souffrir l'autre était "normal"...
Je sais qu'il y avait un sujet sur la colère (mais je ne sais le mettre en lien ni le retrouver) et Kidu pourrait peut-être y trouver des réflexions intéressantes...

berengere a écrit :Je sais qu'il y avait un sujet sur la colère (mais je ne sais le mettre en lien ni le retrouver) et Kidu pourrait peut-être y trouver des réflexions intéressantes...

Je l'ai trouvé, Bérengère .. il est ici

Non je ne suis pas choquée...j'observe, j'écoute, je comprends...
Le chemin de la sagesse s'adresse justement aux êtres qui reconnaissent qu'ils ne sont pas "libres"...que nous sommes d'abord prisonniers, esclaves de "la comparaison et de l'opposition entre ce que nous aimons, et ce que nous n'aimons pas"...et ce, depuis la naissance!
Tout est là! Comment ne plus être esclaves, ne plus être soumis aux pressions, influences, stimulations, provocations, extérieures, lesquelles nous "piquent", nous frappent, nous touchent et auxquelles nous "répondons"..."Tous les hommes aspirent au bonheur", a dit Bouddha, seulement chacun le cherche comme il peut, mais surtout là où il pense pouvoir le trouver (même le pire des criminels cherchent à être heureux!!!)
Nous cesserions de nous opposer les uns aux autres, de caresser notre ego individuel, collectif, de lutter, de nous agiter, de nous juger les uns les autres, seulement si nous ne confondions plus "être" avec "avoir", en cherchant plutôt la plénitude, la satisfaction, à l'intérieur...regardons-nous, l'être ordinaire est "prisonnier" et "dépendant" de l'extérieur, de l'apparence, de l'ego! Tant qu'il ne se sent être qu'à condition d'avoir, il reste menacé de conflit avec l'autre, qui veut aussi ce qu'il désire!
Quand un facteur, quel qu'il soit, nous provoque, nous fait réagir, c'est qu'il est en nous, et qu'on ne veut pas le voir, quelque chose qui est reconnue en soi, qui rappelle de "bons" ou de "mauvais" souvenirs inconscients!
C'est important d'accepter la réaction, chez soi d'abord, puis chez l'autre aussi!
L'accepter comme une réaction et non pas comme une action, c'est déjà un travail accompli en profondeur, et non pas en surface. Par contre lorsque nous agissons, nous le faisons toujours pour combler un vide, échapper à une souffrance (dont le motif n'est pas toujours apparent), pour cacher ou "déguiser" son inquiétude, sa souffrance...de ne pas sentir l'illimité et l'infini en nous! C'est certainement difficile à entendre, à accepter...
Je me réjouis pour ma part d'en être consciente et de le reconnaître, à chacune de mes émotions manifestées !!! C'est seulement comme ça que je peux continuer à avancer
Nous co-créons tout ce qui nous arrive!! Colère, rire, attirance, abondance, conflits, mots qui font mal, mots qui font du bien...
Lorsque nous ne faisons plus de séparation entre l'intérieur et l'extérieur, entre soi et le reste du monde, lorsque nous ne sommes plus affectés par quoi que ce soit, lorsque nous devenons Un avec chaque évènement, chaque situation, rapidement, parfaitement,...la communication devient alors fluide, simple, normale, merveilleuse...
Allons, chers amis, le chemin est là ...plus ou moins long, selon les personnes..peu importe !
Chaque jour, chaque instant est une nouvelle occasion, une opportunité d'avancer dans la lumière, c'est à dire dans la neutralité...comme dirait Arnaud Desjardins, "amour dans l'indépendance et l'unité, amour absolu, qui n'attend rien et ne redoute rien"
N'est-ce pas le bonheur que nous recherchons Tous, aussi diversifiés sommes-nous!!

Amour infini dans l'Unité

Bonjour

Merci à toutes et tous pour vos interventions

Communiquer n'est pas simple car chaque mot est sujet à interprétation et certains d'entre eux peuvent parfois blesser à notre insu. Mais ce qui fait réagir tout au long de ce message, c'est l'intention. Celle-ci peut être de se faire entendre, de passer un message... mais parfois aussi de faire mal consciemment. Bien évidemment, je suis convaincu que cette dernière ne résout rien et est la meilleure manière de s'engager dans un conflit guerrier (tu me fais mal alors je te blesse). Mais la victoire par KO ne crée que de nouvelles blessures qui se manifestent avec encore plus d'agressivité.

En matière de communication il faut juste rappeler qu'il est impossible de transmettre un message que la personne n'est pas prête à entendre. Communiquer n'est pas un jeu de pouvoir et faire céder quelqu'un en le blessant ne fait pas de lui un être convaincu, mais au mieux un être cédant sous la peur et la souffrance. Convaincre n'est pas le but ultime de la communication et il est important de prendre conscience dans nos quotidiens de ces fossés parfois impossibles à combler. Alors en pareille situation, il faut prendre de la distance, ou fermer certaines portes afin de se préserver.

J'observe souvent des personnes tentant de prouver aux autres qu'elles ont raison. Ces personnes sont tellement sûres de détenir la vérité universelle (certaines agissent au nom de dieu ou de la loi), qu'elles sont prêtes à tout. Peut-être faut-il prendre un peu de recul pour constater humblement que chaque être humain détient sa propre vérité et que nous n'avons pas à tenter d'influer sur celle d'autrui en imposant la nôtre par la violence verbale.

Alors seulement nous pouvons commencer à communiquer...

Métaphore de la tasse :

Une grosse tasse, un mug... avec d'un côté un mouton, de l'autre, un chat.

Assises face à face, 2 personnes voient chacune un côté de la tasse. L'une y verra une Tasse-chat, l'autre une Tasse-mouton.... chacun aura sa vision et donnera une description différente de la tasse et pourtant... il s'agira bien de la même Tasse.


Dans la communication, il y a toujours au moins deux personnes, donc 2 façons de voir, ressentir, penser, apprécier, etc...

Toute la différence réside entre exposer sa vision de la Tasse et l'imposer sans aucune possibilité de laisser un dialogue exister.

"Je vois une Tasse-chat, depuis là où je suis, mais je peux entendre que toi tu voies une Tasse-mouton, si on en profitait pour partager nos idées, nos ressentis, etc dans le respect et l'écoute, dans l'authenticité pour chacun autour d'un thé ?"

C'était ma minute philo du jour