Je comprendrais ton bemol Santolin, si, effectivement, c'était vécu comme une dualité...Santolin a écrit :Sauf qu'en ce qui me concerne, je ne me sens pas appartenir à deux mondes (dualité), mais à une réalité uniqueMiguel a écrit :En tant qu'être réincarné, j'appartiens aux deux mondes.
En ce qui me concerne, je ne le vis pas comme tel, mais vraiment je sens en moi la réconcilition, l'unité profonde de ces deux mondes :
VoilouMahaut a écrit :La pâte dont nous sommes pétris est incarnée. On ne peut pas faire fi de cette incarnation et croire que tout le monde peut vivre comme dans le lieu d'éveil, ou que même si on le peut un temps, ce le soit tout le temps, n'est qu'une illusion de plus.
Je ne m'identifie pas à la femme physique que je suis. Je suis même en train d'explorer cette femme physique que j'ai nié si longtemps. Mais tant que je suis sur cette Terre, la nostalgie d'ailleurs se heurtera toujours à mon appel d'ici. C'est en réconciliant les deux que je peux être dans le présent. C'est la seule voie possible, la voie du milieu, celle des équilibres... et il est temps que je la réalise, juste pour maintenant, parce que mon temps, c'est maintenant, perpétuellement...
P.S. pendant que je postais, une page est passée... pardon, je laisse et j'amenderai au besoin;
Bisous
J'aime la phrase de Santolin qui parle de son appartenance à une réalité unique. D'ailleurs l'appartenance n'est pas liée plus spécifiquement à l'aspect physique que spirituel. On peut vivre un sentiment d'appartenance autant physique (p. ex. sexualité) que spirituel (p. ex. religion).
Je regarde à travers la fenêtre mon fils jouer dehors avec ses copains, ce petit bout qui pointait le bout de son nez voilà 8 ans et qui m'a filé une décharge d'amour. Je peux l'apercevoir car le grand arbre devant le terrain de jeux est nu, dans quelques mois il aura à nouveau son feuillage et je n'aperçevrai plus mon fils qui aura gagné quelques centimètres, encore plus d'assurance et d'indépendance. Vole mon amour, tu devras un jour quitter le nid, ta maman en aura gros sur le coeur, j'essaierai de ne te montrer que la joie de t'avoir accompagné jusque là. Un jour on devra se séparer, mais le lien qui nous uni ne meurt pas. Rien ni personne ne nous appartient, tout est impermanent mais l'Amour est inébranlabre, par-delà la frontière du visible et l'invisible. 
la fleur vous est offerte par lui... 
Tiens ce que j'ai écrit, c'est déjà du passé...
