
mon âme n'a pas encore réintégré mon corps... Je survole, ris, pleure, pense, ressens. C'est ouatiné au coeur mais volatile et donc impalpable. Je tente de maintenir la corde de l'ancre mais c'est beaucoup d'efforts dont, finalement, je n'ai pas tellement envie.
C'est agréable de se laisser porter par les vents des ressentis et des sentiments..
Seulement, je suis partagée en deux : le physique est ici, bien ancré dans ses lourdeurs et l'âme est ailleurs, virevoltant comme un papillon... Il faut plusieurs générations au Papillon Monarque pour effectuer sa migration, moi, je n'ai pas ce temps.
Le partage est difficile à gérer, il engendre la dualité.
2012, année de patience... Je repense à mon rosier, bien planté, dont les branches sont encore fortes malgrés le gel. Il me gardera certainement les pieds au sol...
