Re: Reiki en soins palliatifs
Posté : 02.10.2012 23h15
Bonsoir,
Je voudrais faire part également de ce que j'ai vécu cet été avec mon grand père et de l'incroyable bienfait du reiki à l'approche de la mort.
Il avait 91 ans, vivait encore chez lui, marchait sans canne, ne prenait aucun médicament. deux personnes se relayaient en semaine pour lui faire à manger et son ménage, c'est tout.
Courant juillet, le jour de mon départ en vacances, ma mère se trouvait chez lui, comme tous les dimanches matins pour l'heure de la messe, un rituel.
Elle m'a téléphonée le lendemain, abasourdie, pour m'expliquer que la veille, mon grand père a perdu l'équilibre et que par précaution, ils ont appelé SOS médecin qui l'a fait hospitalisé et après analyses médicales, il s'avérait que mon grand père était en phase terminale d'un cancer de la vessie et que son espérance de vie n'était que de trois jours car il avait fait un déni de maladie. Très franchement, dans son entourage, on ne s'était rendu compte de rien du tout. quelques jours plutôt, je me promenais encore au parc avec lui et mes enfants. Cette nouvelle était complètement dingue.
J'ai été très choquée de penser que je ne le reverrai pas et que je n'avais même pas la possibilité de lui dire au revoir.
Comme c'était un homme solide et qu'il luttait contre la fatigue (car visiblement, il n'a jamais admis qu'il pouvait être malade), j'ai pu heureusement le retrouver pour être à ses côtés jusqu'à la fin.
En 15 jours, il avait tellement changé physiquement, qu'il était devenu méconnaissable, comme si la maladie avait repris le pouvoir sur son corps.
Je me demandais sincèrement comment et dans quel état un homme qui refusait l'idée même d'être malade et dont la seule obsession était sa fatigue, pouvait se diriger ainsi vers une mort pourtant imminente.
Pour ma part, une amie m'a prêtée le livre tibétain de la vie et de la mort, qui comporte un chapitre sur l'accompagnement au mourant et cela m'a aidée à être à côté de lui tout en faisant mon propre chemin et à ne pas essayer de le retenir.
Tant qu'il a été conscient, on a fait en sorte de l'entourer par notre amour. Pour ma part, je faisais les symboles du reiki et je laissais mes mains ouvertes dirigées vers lui, car toute proposition de ma part aurait été rejetée puisque pensant ne pas être malade, il n'en n'aurait pas vu l'utilité. Puis un soir, il m'a prise dans ses bras et m'a embrassée alors qu'il n'était pas coutumier des marques d'affection. Il a fait pareil avec ma mère. Le lendemain, il est tombé dans le coma. chaque jour ensuite, je lui ai fais du reiki. Sa respiration était de plus en plus lente et par moment c'était comme s'il oubliait de respirer. Finalement, au bout de quatre jour, il est parti ...en souriant.
Il paraissait tellement en paix, tellement reposé.
En mon fond intérieur, je pense sincèrement que le reiki lui a permis de lâcher prise et de passer sereinement de l'autre côté. En tous cas, c'est l'image qu'il nous a laissée, et cela nous aide bien sûr à faire notre propre deuil.
Pour terminer, je voudrais juste dire que les médecins et infirmiers qui se sont occupés de lui au service de soins palliatifs ont été formidables d'humanité et nous les avons chaleureusement remerciés une fois mon grand père parti.
Voilà, je souhaitais juste témoigner, sans tristesse, et dire qu'avoir vécu ces moments si forts ont été aussi pour moi un grand cadeau de la vie. Le mois d'août était propice à une plus grande disponibilité pour l'accompagnement et l'introspection. Tout était bien.
Désolée, c'est un peu long, mais c'était important pour moi de partager cette expérience.
Bonne soirée.
Je voudrais faire part également de ce que j'ai vécu cet été avec mon grand père et de l'incroyable bienfait du reiki à l'approche de la mort.
Il avait 91 ans, vivait encore chez lui, marchait sans canne, ne prenait aucun médicament. deux personnes se relayaient en semaine pour lui faire à manger et son ménage, c'est tout.
Courant juillet, le jour de mon départ en vacances, ma mère se trouvait chez lui, comme tous les dimanches matins pour l'heure de la messe, un rituel.
Elle m'a téléphonée le lendemain, abasourdie, pour m'expliquer que la veille, mon grand père a perdu l'équilibre et que par précaution, ils ont appelé SOS médecin qui l'a fait hospitalisé et après analyses médicales, il s'avérait que mon grand père était en phase terminale d'un cancer de la vessie et que son espérance de vie n'était que de trois jours car il avait fait un déni de maladie. Très franchement, dans son entourage, on ne s'était rendu compte de rien du tout. quelques jours plutôt, je me promenais encore au parc avec lui et mes enfants. Cette nouvelle était complètement dingue.
J'ai été très choquée de penser que je ne le reverrai pas et que je n'avais même pas la possibilité de lui dire au revoir.
Comme c'était un homme solide et qu'il luttait contre la fatigue (car visiblement, il n'a jamais admis qu'il pouvait être malade), j'ai pu heureusement le retrouver pour être à ses côtés jusqu'à la fin.
En 15 jours, il avait tellement changé physiquement, qu'il était devenu méconnaissable, comme si la maladie avait repris le pouvoir sur son corps.
Je me demandais sincèrement comment et dans quel état un homme qui refusait l'idée même d'être malade et dont la seule obsession était sa fatigue, pouvait se diriger ainsi vers une mort pourtant imminente.
Pour ma part, une amie m'a prêtée le livre tibétain de la vie et de la mort, qui comporte un chapitre sur l'accompagnement au mourant et cela m'a aidée à être à côté de lui tout en faisant mon propre chemin et à ne pas essayer de le retenir.
Tant qu'il a été conscient, on a fait en sorte de l'entourer par notre amour. Pour ma part, je faisais les symboles du reiki et je laissais mes mains ouvertes dirigées vers lui, car toute proposition de ma part aurait été rejetée puisque pensant ne pas être malade, il n'en n'aurait pas vu l'utilité. Puis un soir, il m'a prise dans ses bras et m'a embrassée alors qu'il n'était pas coutumier des marques d'affection. Il a fait pareil avec ma mère. Le lendemain, il est tombé dans le coma. chaque jour ensuite, je lui ai fais du reiki. Sa respiration était de plus en plus lente et par moment c'était comme s'il oubliait de respirer. Finalement, au bout de quatre jour, il est parti ...en souriant.
Il paraissait tellement en paix, tellement reposé.
En mon fond intérieur, je pense sincèrement que le reiki lui a permis de lâcher prise et de passer sereinement de l'autre côté. En tous cas, c'est l'image qu'il nous a laissée, et cela nous aide bien sûr à faire notre propre deuil.
Pour terminer, je voudrais juste dire que les médecins et infirmiers qui se sont occupés de lui au service de soins palliatifs ont été formidables d'humanité et nous les avons chaleureusement remerciés une fois mon grand père parti.
Voilà, je souhaitais juste témoigner, sans tristesse, et dire qu'avoir vécu ces moments si forts ont été aussi pour moi un grand cadeau de la vie. Le mois d'août était propice à une plus grande disponibilité pour l'accompagnement et l'introspection. Tout était bien.
Désolée, c'est un peu long, mais c'était important pour moi de partager cette expérience.
Bonne soirée.