Probablement avait-elle ingéré quelque chose qui ne lui convenait pas. Ton action a permis qu'elle le rejette, le vomisse. Une crise de guérison...
Sans vouloir préjuger de tes ressentis, quand tu dis que son agitation, tu l'as vue comme un stop, j'ai envie de te dire de te faire confiance. Si c'est un stop, tu le sauras avec ou sans les pleurs de la petite. Si elle cherchait à sortir de tes bras, là, tu avais raison de te dire qu'elle ne voulait plus aller plus loin, qu'elle avait pris ce qu'elle avait besoin de prendre...
Tu sais, les pleurs sont les seules manières qu'un tout petit a de manifester ses sentiments, son ressenti, son mal-être. Et vomir était très désagréable, donc il est normal qu'elle ait pleuré.
Maintenant, je pense que ton seul souci est la méfiance de ta soeur... Mais cela a à voir avec tes propres doutes :
ne doute pas que tu lui aies fait du bien à ta nièce, ne doute pas qu'elle ait pris ce qu'elle avait à prendre, ne doute pas de ce que tu fais, ne doute pas que les choses soient liées si quelque chose se passe, et... lâche sur les résultats,
Les résultats, en fait, ne t'appartiennent pas, pas plus que l'action ne t'appartient : tu sais, ce que nous faisons, c'est être canal, rien d'autre, si quelque chose se fait, ce n'est pas grâce à nous, si quelque chose ne se fait pas , ou se fait mal, ce n'est pas à cause de nous... notre seule responsabilité est de permettre que cela se fasse quand cela doit se faire et de lâcher au maximum notre mental pour devenir parfait canal, c'est tout
Le reste est une affaire entre l'univers et le receveur...
Pour en revenir à la méfiance de ta soeur : c'est paradoxalement dans la famille proche que nous avons le plus de mal à nous faire comprendre, c'est difficile à accepter, mais ils voient notre évolution, parfois ne la comprennent pas, souvent sont désarçonnés... puis, je ne peux parler de moi, mais j'en parlais tout le temps, du Reiki, et cela a fini par les saouler et c'était pris inconsciemment comme une façon d'imposer quelque chose qu'ils auraient préféré ignorer. Depuis, je suis plus discrète : je propose de soulager, sans dire comment je fais, ce qui permet que je fasse... si les questions viennent sur ce que je mets en oeuvre, alors, je réponds et je dis, mais c'est bien mieux pris par ceux qui me questionnent parce que leur écoute est alors bienveillante puisque c'est eux qui ont voulu savoir.
Laisse le temps à ta soeur... si elle te questionne parle-lui de la crise de guérison dans des mots simples : sans parler de "crise" qui est un mot qui fait peur...
Si elle refuse les soins, pour elle ou pour ta nièce, ne les fais pas, je sais c'est rageant d'être ainsi impuissant quand on sait qu'on peut faire et qu'on est empêché... lâcher-prise sur cela est très difficile à faire... courage... et sois sûre que tu as bien fait.
Je t'embrasse
Marianne