Ethan a écrit :Le reiki est fait pour soigner et guérir. Pour se détendre il y a le yoga et la cigarette.
j'imagine Ethan que tu voulais dire : Je pense (moi Ethan) que "Le reiki est fait pour soigner et guérir. Pour se détendre il y a le yoga et la cigarette".
Parce que si on pose cette définition comme une certitude, je ne sais plus quelle place est laissée à l'expression de mon point de vue … et sur un forum, ce qui est quand même bien sympa, c'est de confronter (avec sourire et légèreté pour reprendre les thèmes du jour
) nos perceptions, ressentis, points de vue…
Alors, pour ce que je pense (moi, Kathy). Je répondrais "les deux, mon capitaine !"
et même plus encore…
En tout cas pour moi, se détendre et se soigner ne sont pas incompatibles et je pense même que l'association des deux est une option gagnante !
Pour ma part, je n'ai pas abordé le reiki avec le désir de soigner ou guérir quelque chose … je venais juste me poser et me détendre, c'était énorme ce besoin pour moi, besoin de débrancher ma tête… et petit à petit autre chose a pu prendre place, qui se construit sur des prises de conscience… parce qu'au delà de la détente, il y a l'espace créé par cette détente et qui ouvre la voie à l'action bienfaitrice du reiki. Ce quelque chose pour moi c'est de l'ordre du soin et de la guérison intérieure : se mettre en mouvement, laisser s'exprimer ce qu'on est vraiment, oser les changements qui nous apportent un mieux être
.
En même temps, je souffrais beaucoup d'une hernie discale, et dès les premiers soins, j'ai pu m'allonger à nouveau sur le dos sur mon lit ce qui ne m'était plus possible depuis longtemps… j'ai grandement apprécié ce soulagement, mais pourtant, ce n'était pas le plus important des bienfaits pour moi dans ma grille d'évaluation toute subjective.
Mais je peux également dire qu'avec ma première rencontre avec le reiki, c'était aussi autre chose que je cherchais confusément… A l'époque j'ai senti un grand vide de sens dans tout ce que je vivais, tout qui m'entourait. C'est venu comme ça, brutalement dans ma petite vie bien huilée… . Je pressentais que c'était de l'ordre de l'ouverture à une autre perception du monde, de la vie… mais quoi faire de ça quand on est à mille lieues de toute démarche spirituelle. Et bien le reiki, ça été ma première façon (tentative serait plus juste) d'accepter ça… cette part d'irrationnelle. Et c'était un bon choix pour moi : je suis sortie de ma première séance déboussolée. Je m'étais posée là, quelqu'un de bienveillant avait posé ses mains sur moi et j'avais senti un flot d'énergie me remplir le cœur… c'est comme ça que pour la première fois, j'ai accepté que tout n'était pas rationnel. Ce n'était pas mental, je le vivais… c'était à n'y rien comprendre, je n'ai pas essayé … et j'ai pu passer le cap d'une forme de résistance… me détendre vraiment finalement.
Et puis, là, depuis peu, vraiment très récemment, j'ai eu le réflexe de poser mes mains pour un problème de santé récurent chez moi (la migraine) alors que je ne l'avais jamais fait … j'ai très vite été soulagée. Et là, je vois que c'est un peu comme pour mon dos, je l'apprécie et l'accueille avec gratitude cette "guérison", mais tu vois, ton message me fait prendre conscience de ça : ce n'est pas le plus important pour moi dans mon chemin avec le reiki de soigner "mes petits ou grands bobos" , ça viendra peut-être cette dimension. Et peut-être aussi qu'un jour j'aurai envie de donner du reiki à l'autre. Non pour l'instant ce qu'il m'apporte c'est dans la détente de m'aider à renouer avec ce que je suis, qui je suis "vraiment". Et en même temps j'appelle ça "me soigner", "me guérir".
Finalement, on ne peut pas savoir pour l'autre (quand bien souvent on ne sait pas vraiment pour soi même) ce qui est bon … Alors pour moi, je crois profondément qu'il est difficile de définir ou d'enfermer le reiki dans une finalité "à priorio".
Je préfère l'imaginer comme un couteau Suisse… plein de ressources. A chacun de prendre ce dont il a besoin… Et si je cherche à déboucher la bouteille avec les ciseaux, je risque de galérer et d'être déçue… Est-ce la faute du couteau ?
Kathy
PS: je vois qu'Aurélie et Annie se sont exprimées pendant que je faisais une réponse un peu longuette… Mais finalement c'est rigolo après plus de détours qu'Annie j'en arrive à la même conclusion… Suisse !
Non, non, je ne suis pas sponsorisée et toi ?