Re: Invitation au voyage : destination Népal
Posté : 06.12.2011 20h19
Merci , on continue comme ça alors, et je conseille aux retardataires de cliquer une page ou deux en aval pour récupérer le fil
La première vue, est ce que l'on découvre du Stupa depuis une fenêtre ouverte de l'école de peinture.
La seconde, c'est en se baladant sur le toit intermédiaire du Stupa, avec toutes les échoppes, les estaminets, la vie qui tourne comme un manège ... C'est stupéfiant ce que l'on peut voir du haut d'un Stupa
Les bannières qui flottent au vent m'ont marqué. En plus de la couleur vivifiante donnée au paysage, il se dégage d'elles quelque chose de sacré ... vraiment!
Alors, j'ai voulu connaitre un peu mieux leur symbolique, leur signification, aussi je vous livre là quelques notes griffonnées non pas à la hâte sur mon calepin de voyage, mais tranquillement installée devant un thé, avec Sandjou notre guide. Je me suis appliquée à orthographier correctement les différents noms de Bouddha, afin de ne pas créer d'offense
Les drapeaux à prières, appelés aussi "chevaux du vent" sont absolument omniprésents dans les régions himalayennes et particulièrement au Népal.
Sur chaque drapeau est imprimé un mantra (la plupart du temps à l'aide d'un tampon encreur), une prière bouddhiste.
Le vent qui souffle, caresse au passage les formules sacrées, les dispersant dans l'espace, et les transmettant ainsi aux dieux.
On distingue cinq couleurs de drapeaux : le bleu, le blanc, le jaune, le vert et le rouge.
Les drapeaux à prière bleus symbolisent la voûte céleste et le Bouddha Vairochana, qui occupe une position centrale parmi les cinq Bouddhas. Pour les Tibétains, le bleu, dans la vie quotidienne ou dans le décor, apporte le bonheur. Ce bleu, aussi appelé "bleu tibétain", est la couleur la plus populaire au Tibet et par extension au Népal.
Les drapeaux à prière blancs représentent les nuages dans le ciel. Le blanc symbolise la pureté, le détachement, la gentillesse, l’inclinaison positive et le désir de liberté. Dans les mandalas, le blanc est utilisé pour l’Est, avec le Bouddha Vajrasattva. Le blanc est aussi la couleur la plus usuelle pour l'écharpe de soie, cette écharpe d'accueil et de respect.
Les drapeaux à prière verts représentent l’eau. Le vert signifie le Nord dans les mandalas, avec le Bouddha Amoghasiddhi, symbole de la carrière des gens.
Les drapeaux à prière jaunes représentent la terre, la position du milieu. Le jaune est la couleur du corps de Bouddha, la couleur des pièces à vivre.
Les drapeaux à prière rouges représentent le pouvoir agissant de l'amour et de la compassion. En Inde, cette couleur est banale, mais au Népal (Tibet), le rouge est doté de vertus particulières et profondes, c'est la couleur des lamas. Le rouge dans un mandala représente l’Ouest, avec le Bouddha Amitabha dans la terre du suprême bonheur.
Ces drapeaux considérés comme des porte-bonheur possédant la capacité d'écarter les difficultés, sont très respectés par tous, y compris des confessions différentes au bouddhisme.
Cependant, en chemin, j'ai été témoin de l'arrachage de l'un d'eux, par un homme plutôt démuni et complètement désuni même. Ce geste est parait-il rarissime!
Voilà pour les drapeaux qui ornent les stupas, les arbres, tous lieux de méditation ou de passage et en montagne on les trouve accrochés à des perches, ou des mats plantés directement en terre ...
Douce méditation inspirée et en couleur ...
La première vue, est ce que l'on découvre du Stupa depuis une fenêtre ouverte de l'école de peinture.
La seconde, c'est en se baladant sur le toit intermédiaire du Stupa, avec toutes les échoppes, les estaminets, la vie qui tourne comme un manège ... C'est stupéfiant ce que l'on peut voir du haut d'un Stupa
Les bannières qui flottent au vent m'ont marqué. En plus de la couleur vivifiante donnée au paysage, il se dégage d'elles quelque chose de sacré ... vraiment!
Alors, j'ai voulu connaitre un peu mieux leur symbolique, leur signification, aussi je vous livre là quelques notes griffonnées non pas à la hâte sur mon calepin de voyage, mais tranquillement installée devant un thé, avec Sandjou notre guide. Je me suis appliquée à orthographier correctement les différents noms de Bouddha, afin de ne pas créer d'offense
Les drapeaux à prières, appelés aussi "chevaux du vent" sont absolument omniprésents dans les régions himalayennes et particulièrement au Népal.
Sur chaque drapeau est imprimé un mantra (la plupart du temps à l'aide d'un tampon encreur), une prière bouddhiste.
Le vent qui souffle, caresse au passage les formules sacrées, les dispersant dans l'espace, et les transmettant ainsi aux dieux.
On distingue cinq couleurs de drapeaux : le bleu, le blanc, le jaune, le vert et le rouge.
Les drapeaux à prière bleus symbolisent la voûte céleste et le Bouddha Vairochana, qui occupe une position centrale parmi les cinq Bouddhas. Pour les Tibétains, le bleu, dans la vie quotidienne ou dans le décor, apporte le bonheur. Ce bleu, aussi appelé "bleu tibétain", est la couleur la plus populaire au Tibet et par extension au Népal.
Les drapeaux à prière blancs représentent les nuages dans le ciel. Le blanc symbolise la pureté, le détachement, la gentillesse, l’inclinaison positive et le désir de liberté. Dans les mandalas, le blanc est utilisé pour l’Est, avec le Bouddha Vajrasattva. Le blanc est aussi la couleur la plus usuelle pour l'écharpe de soie, cette écharpe d'accueil et de respect.
Les drapeaux à prière verts représentent l’eau. Le vert signifie le Nord dans les mandalas, avec le Bouddha Amoghasiddhi, symbole de la carrière des gens.
Les drapeaux à prière jaunes représentent la terre, la position du milieu. Le jaune est la couleur du corps de Bouddha, la couleur des pièces à vivre.
Les drapeaux à prière rouges représentent le pouvoir agissant de l'amour et de la compassion. En Inde, cette couleur est banale, mais au Népal (Tibet), le rouge est doté de vertus particulières et profondes, c'est la couleur des lamas. Le rouge dans un mandala représente l’Ouest, avec le Bouddha Amitabha dans la terre du suprême bonheur.
Ces drapeaux considérés comme des porte-bonheur possédant la capacité d'écarter les difficultés, sont très respectés par tous, y compris des confessions différentes au bouddhisme.
Cependant, en chemin, j'ai été témoin de l'arrachage de l'un d'eux, par un homme plutôt démuni et complètement désuni même. Ce geste est parait-il rarissime!
Voilà pour les drapeaux qui ornent les stupas, les arbres, tous lieux de méditation ou de passage et en montagne on les trouve accrochés à des perches, ou des mats plantés directement en terre ...
Douce méditation inspirée et en couleur ...