Acceptation ou refoulement ?

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Aurélie
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Acceptation ou refoulement ?

Message par Aurélie »

Bonjour @>- ,

Comment faire la différence entre l'acceptation de ce qui vient (difficile ou pas) et ainsi garder son enthousiasme et le refoulement ou l'on croit que l'on accepte la situation difficile, mais que l'on contourne en fait, et que l'on n'assimile pas en soi... au point de vivre quelques semaines ou mois plus tard un contrecoup, se laissant submerger par l'émotion refoulée...?

Comment vivre l'acceptation, vivre au milieu de gens avec des situations de souffrances et quelque part se sentir malgré tout bien en soi ? Cela peut paraître être de l'insensibilité ? Ou alors c'est cela l'acceptation ? Etre centré n'empêche pas d'accepter les émotions, les moments difficiles... Tout au contraire, accepter d'être dans le mouvement de la vie quoiqu'il arrive... en pleine conscience de tout et en même temps en pleine conscience de ses vulnérabilités...

Qu'en pensez-vous? _I_ )Y(
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André Baechler
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Re: Acceptation ou refoulement

Message par André Baechler »

Bonjour :O:

Merci Aurélie de partager ce questionnement :)

Peut-être que l'acceptation se vit simplement de l'intérieur et est intégrée dans la globalité de notre être... alors que le refoulement est juste une stratégie de notre mental visant à nous convaincre de l'acceptation ?
Aurélie a écrit :Comment vivre l'acceptation, vivre au milieu de gens avec des situations de souffrances et quelque part se sentir malgré tout bien en soi ? Cela peut paraître être de l'insensibilité ? ou alors c'est cela l'acceptation ?
Accepter, c'est accueillir, ne pas juger, ni ce qui nous semble heureux, ni ce qui nous semble malheureux. Cet accueil au plus profond de soi permet alors de rester centré quelles que soient les situations dans lesquelles nous nous immergeons. Le phare dans l'océan conserve sa stabilité même en eaux tumultueuses et il n'y a rien d'indécent à cela. Accepter véritablement ce qui vous entoure sans le juger est la seule manière d'ouvrir véritablement son coeur à autrui.

¦3¦
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Annie
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Re: Acceptation ou refoulement

Message par Annie »

Bonjour >R<

Interressant sujet Aurélie, merci de le mettre en lumière, en cette journée dédiée aux lumières justement ;)
Aurélie a écrit :Comment faire la différence entre l'acceptation de ce qui vient ... et le refoulement ou l'on croit que l'on accepte la situation...?
Si la première vague d'émotions passée, la quiétude revient en force, c'est du domaine de l'acceptation, mais si un malaise latent persiste, c'est plutôt du domaine du refoulement, ou en tout cas du non accepté encore.
Aurélie a écrit :Comment vivre au milieu de gens avec des situations de souffrances et quelque part se sentir malgré tout bien en soi ? Cela peut paraître être de l'insensibilité ? Ou alors c'est cela l'acceptation ?
Quand la vie nous confronte à la situation de se retrouver soudain, en bonne santé à côtoyer la maladie ou l'incertitude du lendemain, c'est dans ce moment-là que l'on est réellement confronté à notre vérité propre, à savoir si tout s'écroule aussi, parce que l'on est partie prenante de la misère d'autrui, ou au contraire, si notre force intérieure nous révèle la distanciation qui existe entre ce que vit autrui, et nous-même.
La subtilité à ne pas paraître insensible, est justement la dimension d'ouverture de notre coeur. On peut avoir de la compassion, la montrer, mais sans pour autant s'assombrir ou éteindre la joie qui nous habite ¦3¦
Quand on évolue dans la sincérité, il n'y a que ceux qui veulent voir le mal, ou qui regardent par le petit bout de la lorgnette, qui jugent une attitude posée et sereine, comme de l'indifférence, et dans ce cas ce jugement a bien peu de valeur, voire pas du tout même!
André Baechler a écrit : Le phare dans l'océan conserve sa stabilité même en eaux tumultueuses et il n'y a rien d'indécent à cela
Oui, et un comportement tel, apaise et offre davantage que de se jeter sur les récifs avec les autres...
Aurélie a écrit :Etre centré n'empêche pas d'accepter les émotions, les moments difficiles... Tout au contraire, accepter d'être dans le mouvement de la vie quoiqu'il arrive... en pleine conscience de tout et en même temps en pleine conscience de ses vulnérabilités...
C'est tout à fait exact, on peut se laisser aller à une réelle émotion, car la sensibilité d'un caractère a parfois du mal à se laisser museler, mais la vision est très belle d'accepter d'être dans le mouvement, de se laisser porter par les évènements sans chercher à anticiper les situations, les vivre une par une, et surtout dans le respect. Respect de soi-même aussi, à savoir les limites que l'on peut apporter à notre accompagnement afin de demeurer dans notre équilibre de bien-être vital (\)

_I_ ¦3¦
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Capucine
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Re: Acceptation ou refoulement ?

Message par Capucine »

Bonsoir,

Quel sujet intéressant, si bien que je poste mon premier message sur ce forum...

Acceptation ou refoulement? Je dois accepter un choix difficile, qui me prive de voir une personne qui - je l'ai découvert sur ce forum - doit probablement être une âme sœur.

Je l'accepte, car c'est son choix de ne plus me voir et il en est ainsi dans les relations: laisser partir celui qui ne le ressent plus, ou ne veut plus. Je ne le contacte pas. La vie continue malgré que sa présence me manque. Mais, dernièrement j'ai assisté à l'enterrement d'une personne que je ne connaissais pas, la maman d'une collègue. Le désarroi de ma collègue face à la perte de sa maman m'a renvoyé à ma propre perte et voilà que je pleure sans contrôle parmi mes collègues de travail..

Je respecte mon corps. Qu'il se manifeste, ok. Cependant, jusqu'à quand serai-je fragile face à cette situation? Je ne sais pas: parfois? Longtemps? Toujours? A la fois égal car la vie continue et pour moi la situation est claire vis à vis de cette personne. Mais est-ce que mon corps est en train de se morfondre en profondeur? À nouveau, je ne sais pas. '¬' alors oui, je fais la moue car je ne sais pas si je souffre ou pas...
sam
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Re: Acceptation ou refoulement ?

Message par sam »

Merci pour vos partages, qui m'aident beaucoup dans mon cheminement actuel.

Il me semble que l'acceptation revêt également une part de lumière, d'optimisme, de confiance, en ce que le chemin de l'autre peut lui apporter de positif, même si nous ne le comprenons pas à l'instant considéré.

Acceptation n'est pas, je pense, 'démission'. Essayer de continuer à être bien en soi, avec soi, sera probablement plus utile, constructif et épanouissant pour tous.

Bonne soirée à tous
Don't worry, be happy ;-)
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Camino
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Re: Acceptation ou refoulement ?

Message par Camino »

Bonjour, :O:

Merci Aurélie pour ce sujet très intéressant. ^^

Mes journées se passent dans l'accompagnement d'une personne malade, tu m'incites donc à réfléchir et c'est bien !

Les réflexions des uns et des autres sont très pertinentes et justes.
J'aime particulièrement le mot "distanciation" évoqué par Annie :
Ne pas être l'autre, ni être sa maladie, c'est essentiel.
Une forme de respect envers soi-même, avec l'humilité nécessaire pour accompagner en sachant qu'on ne peut pas tout.
Une indispensable limite pour respecter aussi l'intégrité de l'autre, y compris dans sa souffrance.

Pour la situation que je vis actuellement avec cette personne proche, je sens que je suis plutôt dans l'acceptation car la légèreté que je perçois depuis quelques temps est toujours bien présente.
La joie s'estompe parfois au gré des soucis qui arrivent, mais si je me tourne à l'intérieur de moi, je la retrouve.
Je m'autorise l'humour et la gaîté, probablement parce que mon cœur me dit que ça fait du bien à tous, et ce n'est pas pour me voiler la face.

Tu parles du mouvement de la vie, Aurélie, quelle belle expression ! ^^
Parce que je suis dans ce bercement de l'Univers, je suis parfois aussi dans l'énervement, dans le découragement, un cocktail qui peut devenir détonnant avec la fatigue accumulée.
Et ça aussi il faut l'accepter, parce que ce sont mes limites, parce que l'autre doit entendre que je ne suis pas malléable et corvéable à merci.

Pour être dans l'acceptation, on en revient toujours à la même chose :
être dans le respect, le non-jugement, la non-intention.
Pour soi et pour autrui.
Dans l'amour véritable en somme. ¦3¦

Si pour moi, c'est possible dans la situation que j'évoque ici, ça ne veut pas dire que je le vis aussi sereinement pour une autre situation et une autre personne.
Nos interactions avec les uns et les autres, en relation avec notre vie intérieure sont parfois fluctuantes et complexes avant de devenir simple et apaisées. :\ :)

Plein de soleil à vous tous :O: ¦3¦

Camino (ö)
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Aurélie
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Re: Acceptation ou refoulement ?

Message par Aurélie »

Bonjour Camino,

Merci pour ta réponse qui me permet aussi ^^ d'approfondir... >V<

Moi-même depuis quelques mois j'accompagne dans la maladie les trois êtres que j'aime le plus (ma maman, mon fils et ma grand-mère maternelle) au quotidien...

Réalistement ce n'est pas tous les jours facile due comme tu l'as évoqué à une accumulation de fatigue, parfois tension lorsqu'autrui souffre, guérit et replonge à nouveau dans la maladie...Mais toute ces expériences face à la maladie permettent si on l'accepte une approche différente de la vie...J'ai alors décidé de vivre seconde après seconde en acceptant oui le mouvement de ce qui vient inconfortable ou pas et en toute lucidité sans résistance...

J'ai cru un moment que je refoulais mes émotions moi qui d'habitude est la fontaine de la famille. Cette fois-ci je ne pleure pas et vit étonnamment un grand calme et une sérénité. Je ne dis pas que parfois une vague de fatigue ou nervosité monte mais maintenant je la sens venir, je m'écoute (je ne m'oublie pas )et prends le temps pour moi et c'est vrai que d'être dans la nature, ressentir les énergies aident beaucoup sans attente juste pour soi, peindre, écrire, s'ouvrir aussi aux autres en ne se plaçant plus comme victime mais en étant juste soi, en acceptant ses faiblesses mais en les assumant...Je me montre authentique et étonnamment c'est une douce libération de ne plus se contrôler...

Je crois que face à la maladie, on devient tout d'abord vulnérable, on se dit que l'autre va souffrir, qu'il peut partir et là si choisit de rester dans le cycle d'absorber et de rester dans la souffrance, on n'en finit pas...Et je crois que de vivre cela m'a permit de lâcher le contrôle en se disant que la vie peut tourner d'un jour à l'autre...Alors pourquoi ne pas essayer de la savourer dès maintenant avec le peu de moyens qu'on a en soi...et puis au fur et à mesure on découvre que l'on a tellement en soi... :O:

Accepter aussi que tout ne va pas se passer comme on le désire (promesse d'une guérison rapide et sans souffrance), être lucide, accepter cela, le digérer et penser à ne pas s'oublier pour se donner de l'amour à soi pour ensuite pouvoir le communiquer et le transmettre...Et puis parfois on n'y arrive pas car phase descendante, alors pas de culpabilité, acceptation de prendre l'air, de respirer pour soi pour mieux revenir...Oui on ne peut pas être parfait...

De toute façon dans l'acceptation d'une maladie, je crois qu'il n'y a pas de recette magique...On ne peut pas faire pour l'autre qui est malade...On peut accompagner comme tu le dis Camino dans le respect de l'autre et de soi...

Mais c'est vrai aussi que l'accompagnement n'est pas non plus le même lorsqu'il s'agit d'un petit enfant qui ne comprend pas tout, là quelque part on atteint parfois la limite rouge à trop vouloir donner...Et encore une fois on donne trop jusqu'à ce qu'on se dise qu'il est important de se préserver aussi en tant que parents mais aussi en tant que soi...L'équilibre n'est pas toujours facile à trouver...mais garder confiance en soi et à l'autre est le plus important pour gouter chaque jour à la vie qui apprend tellement et qui offre tellement de cadeaux simples et authentiques...

Je remercie la vie pour ses saveurs parfois amères qui après font savourer et prendre conscience de tout le délice d'un moment sucré...qui peut-être n'aurait pas été si délicieux grâce à cette première amertume... _I_ ¦3¦
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Ngonde
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Re: Acceptation ou refoulement

Message par Ngonde »

Annie a écrit :Bonjour >R<

Interressant sujet Aurélie, merci de le mettre en lumière, en cette journée dédiée aux lumières justement ;)
Aurélie a écrit :Comment faire la différence entre l'acceptation de ce qui vient ... et le refoulement ou l'on croit que l'on accepte la situation...?
Si la première vague d'émotions passée, la quiétude revient en force, c'est du domaine de l'acceptation, mais si un malaise latent persiste, c'est plutôt du domaine du refoulement, ou en tout cas du non accepté encore.
Dans mon cas, les vagues d'émotions se succèdent les unes après les autres... J'ai tendance à refouler de façon consciente quand je suis en présence de mon bébé car je ne veux pas qu'il ressente mon malaise. Je tiens à ce qu'il reste un bébé souriant et joyeux malgré les circonstances. Et pour l'instant, de ce côté là, je m'en sors pas trop mal. Mais dès que bébé n'est pas là, tout ce qui a été refoulé en sa présence ressort à la première occasion.

J'ai l'impression de ne pas avoir fini de pleurer toutes les larmes de mon corps. En même temps, je me souviens d'une vidéo qui avait été remonté sur le sujet du contrôle des émotions (que je cherche depuis une heure sans succès) et le gars expliquait que laisser l'émotion s'exprimer, c'était la nourrir car l'émotion se nourrissait d'elle-même aussi...

Mon maître explique que le corps émotionnel étant le plus proche du corps physique, on peut difficilement empêcher qu'une émotion nous saisisse tout le corps. Il explique qu'il faut être l'observateur de l'émotion, la regarder se saisir de notre corps, mais garder une distance suffisante pour l'empêcher de se saisir de tout notre Etre. Vous allez me dire, il faut se recentrer, je sais.

Je pense avoir toutes les connaissances théoriques sur le sujet. J'ai lu des bouquins, regardé vos vidéos, écouté mon maître, découpé des bonhommes en allumettes, mais au final, j'y arrive toujours pas. Je suis balayée à chaque fois. La peine, la peur, la colère, tout y passe... Je ne sais pas comment arrêter ça. C'est une déferlante. La digue cède.

Il s'est passé trop de choses en même temps... grossesse, deuil, trahison, mensonge, attaques mystiques... J'ai été obligée d'être forte pendant trois ans, parce que j'étais enceinte, parce que le bébé était trop jeune... J'ai sans doute trop refoulé sans vraiment m'en rendre compte. J'aurais voulu accoucher en France mais ma mère était en train de mourir d'un cancer et n'avait plus la force de supporter un accouchement. Je n'ai pas insisté. Elle était trop faible. Je n'avais personne à qui me confier. J'ai du tout gardé pour moi. J'aurais tellement voulu assister à ses funérailles, la voir une dernière fois. Si j'avais pu accoucher en France, je ne serai sans doute pas revenue au Gabon... Si j'avais su qu'une autre femme était enceinte de mon mari, je n'aurais sans doute pas pris la décision de concevoir cet enfant... Si j'avais su dès le départ ce qu'était réellement le Bwiti, j'aurais aussi sans doute fait des choix différents. J'ai tout supporté seule, loin de ma famille et de mes amis... préserver mes enfants, ma mère mourante et même la fille adultérine de mon mari ! Je ne parle même pas de la précarité financière qui a fait de moi une prisonnière économique, prisonnière d'une histoire de fous dont je comprends pourtant le sens! C'est trop pour une seule femme. Même avec le reiki, j'y arrive plus. C'est vrai que sans le reiki, je n'aurais sans doute jamais trouvé la force de surmonter tout cela. Le reiki est arrivé dans ma vie au bon moment, au moment où j'en avais le plus besoin, pile poil au moment où je suis arrivée au Gabon... La synchronisation était parfaite. Sans le reiki, je ne serai peut-être même plus là à vous parler. Il m'a tenu debout... sans doute même sauvé la vie plusieurs fois, guéri et libéré de pleins de choses. On dit souvent que les derniers mètres sont souvent les plus difficiles... je ne vois pas encore la ligne d'arrivée. Je n'en peux plus d'être forte. Ca fait trop lontemps que j'attends le moment où je vais pouvoir enfin m'écrouler sous le poids, peut-être trop lontemps que j'attends une épaule compatissante... Je sais... Je ne dois rien attendre, trouver la force en moi mais je la trouve plus... Pourtant, je sais que je vais y arriver. Ma foi est toujours là, vivante. Je sais que Dieu sait ce qu'il fait, j'ai confiance en la Vie. J'y crois encore. Jusqu'ici, je pensais qu'il suffisait d'avoir la foi. Il ne faut rien regretter et je ne regrette rien. J'aime mon enfant. J'aime mon mari et je continuerai de l'aimer même si je sais que je ne me remettrai jamais avec lui. J'ai aussi trouvé un maître spirituel qui me convient parfaitement. Enfin, j'ai vécu 10 années totalement hors du commun et digne d'un roman d'aventure, appris et compris pleins de choses sur la Vie, sur moi même et sur les autres.

Il est donc où mon problème?

Je devrais faire quoi maintenant pour me sentir mieux et arrêter de pleurer?
Sans ce qui n'est pas, ce qui Est n'est pas
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Tara
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Re: Acceptation ou refoulement ?

Message par Tara »

Pleure ! Ne refoule rien, n'essaie pas d'arrêter de pleurer. Pleure.
Tu as en toi toutes les forces et le courage de te relever lorsque la rivière sera tari. Tu sais déjà ce que tu as à faire et comment le faire.
Après chaque lune le soleil se lève. Tu es un soleil pour toi-même, tu te lèveras.
Vide, débarrasse toi de tes colères, déceptions et peines, laisse les couler hors de toi, lave, pleure.
Puis quand toute cette eau t'aura hydraté, relève toi et souris.

>:D< Tendrement >B<
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