Bonjour
sam a écrit :Faut-il 'accepter' de se contenter 'des restes' du temps que l'autre veuille bien vous accorder, par 'amour inconditionnel' ?
Ou faut-il refuser, par 'amour' (je dirais plutôt 'respect') de soi-même' ???
Tout dépend de ce que l'on se sent respecté ou non, et de la qualité de "ces restes"
!
Lors d'un voyage au timing assez dense, je me suis trouvée avec deux petits créneaux de temps disponibles sur la même journée. Je contacte deux amies; l'une que j'ai souvent revue, et la seconde que je n'ai pas revu depuis 4 ans! La première a décliné l'offre au motif que je la considérais comme un "bouche trou"
et la seconde a été très heureuse de ces retrouvailles impromptues
Quelle conclusion en tirer?
J'ai eu le même élan de rencontrer l'une et l'autre, mais les réactions ont été différentes, selon que l'une s'est sentie non respectée
alors que la seconde a été aux anges
C'est donc en conscience qu'il faut se demander si l'on est sincèrement heureux de partager un moment bref mais complice et heureux, ou si cela nous peine et nous plonge dans la frustration d'un relationnel qui ne nous convient pas ou plus. La réponse est toute personnelle et dépend du degré de dépendance ou d'indépendance que l'on éprouve.
On reconnait sans peine la présence de l'Amour inconditionnel quand le sentiment de plénitude prend le pas sur celui de l'amertume.
Il faut dire stop à certaines situations nous mettant en porte à faux, et dans ces cas-là, mettre en avant le respect de soi-même est un gage d'indépendance, de force qui ne peut que faire naître autour de nous le sentiment de respect, à défaut de compréhension.
Il est des moments de fragilité ou tout cela peut être balayé du revers de la main, mais ça vaut vraiment la peine d'observer qui du cœur ou de la raison toque en premier à la porte. Il deviendra de plus en plus facile d'ouvrir la porte avec le sourire, même si vous avez la ferme intention de ne point acheter les savonnettes ou l'aspirateur du monsieur sur le seuil
Prenez bien soin de vous
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