Identification au corps physique

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Camino
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Re: Identification au corps physique

Message par Camino »

André Baechler a écrit :
Camino a écrit :Mais en tout cas, la plus belle expérience que mon corps puisse m'offrir, c'est lorsque, grâce au reiki, je peux m'affranchir de ses limites pour explorer le monde.
Merci de le souligner, c'est tellement vrai :) De nombreuses personnes me disent avoir renoué avec leur corps (et le rapport à celui-ci) depuis la découverte du Reiki. C'est un outil qui permet de réapprivoiser ce contact naturel, et de prendre plaisir à toucher et à être touché sans gêne ou arrière pensée :)
Bon, ce n'est pas exactement ce que je voulais dire... ^^
En écrivant "M'affranchir des limites de mon corps", je voulais dire les élargir, les amplifier, voire même en sortir totalement, ça m'est aussi arrivé brièvement.

Avoir l'impression que le corps s'étale et devient immense mais sans réelle frontière avec l'Univers.
Se fondre dans l'Infini.
Être parfois juste des mains pétillantes... >:D<
Ce sont de drôles de sensations ¦3¦ , difficiles à décrire.

Un jour, lors d'un soin reçu, je me suis retrouvée allongée dans la cathédrale de Chartres sur le grand labyrinthe , et mon corps s'est étalé au point de prendre toute la place, se remplissant de toute l'énergie sacrée de ce lieu pas totalement catholique... ;)

Ceci dit, oui, s'affranchir pour s'offrir sans peur, toucher et être touchée, quelle grande et belle expérience du corps !! <|> <|> <|>

Camino (ö)
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Martine
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Re: Identification au corps physique

Message par Martine »

Bonjour à tous,

Quelle richesse dans les messages :), merci pour ce sujet et merci pour vos avis et vos témoignages !

Je voudrais juste revenir sur le point de vue en lien avec les animaux (je reviendrai encore plus tard sur l'aspect du vieillissement et de la mort, mais je peine encore à mettre de l'ordre dans les idées qui foisonnent dans ma tête ;) ).

Les animaux s'identifient à l'image qu'il voient de leurs yeux et se fient à ça mais aussi et surtout à leur instinct de survie qui ne les fait pratiquement jamais faire d'erreur.

Les témoignages quant à l'identification par l'image sont bien assez nombreux. Combien de portées de chats ont été nourries par des chiennes, ce qui n'est qu'un exemple d'une espèce élevée par une mère "différente". Si on élève un petit veau avec des équidés, il se comportera comme eux. Combien de centre d'hébergement d'animaux sauvages se préoccupent de préserver leurs protégés, le temps qu'ils soient soignés et font tout leur possible pour éviter que l'animal, surtout s'il est très jeune, ne s'identifie à l'humain qui l'aura élevé, etc, etc, etc...

Voilà donc encore une "preuve" de plus que l'image de l'autre (pas celle qu'il renvoie, simplement celle que nos yeux voient) est importante au développement de tout être vivant. De ce fait, et là, je rejoins complètement André quand il avance que la religion, les croyances locales, ou tout simplement la culture dans laquelle on grandit imprégnent notre façon de percevoir la vie, en tout cas dans un premier temps. Ca fait partie de l'éducation que l'on reçoit, de l'héritage ancestral, au même titre que la génétique influe sur notre aspect physique.

C'est une sorte d'illusion de croire que chacun se fait à l'image qu'il veut ou se sent totalement libre de ces héritages, en tout cas dans un premier temps. Sans avoir eu quelques réflexions, sans se poser quelques questions existencielles, sans essayer de se rencontrer soi-même, on est totalement sous "l'emprise" de l'environnement qui nous voit grandir, vivre et évoluer en reflet presque parfait de l'image du monde telle qu'on la perçoit, là où on vit.

Tout comme le bébé chimpanzé qui s'humanise en grandissant si les personnes qui ont charge de ses soins ne prennent pas garde à lui préserver son identité de singe.

A plus tard :) et au plaisir de vous lire encore sur ce sujet :)
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Annie
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Re: Identification au corps physique

Message par Annie »

Bonjour à tous >R<
André Baechler a écrit : Alors ceci me ramène à la question fondamentale que nous pouvons tous nous poser :

Comment cheminer spirituellement si l'on s'identifie à son corps physique dont la propre vision éveille de la gêne ?

J'y vois là une double contradiction :
  • Si je ne suis pas mon corps, alors pourquoi m'identifier à celui-ci ?
  • Pourquoi m'identifier à celui-ci, si de plus il ne me plaît pas ?
^^ ¦3¦
"Remettre 100 fois l'ouvrage sur le métier"!!!! Depuis quelques années maintenant, je lis et je parcours ce site et le forum, et je suis souvent confrontée à des prises de conscience, des lectures ou des idées qui reflètent mon vécu ou mes états d'âme. C'est troublant parfois de voir les mots des autres évoquer exactement ce que l'on ressent, ou alors déclencher une prise de conscience qui d'un coup nous permet d'avancer, de comprendre de dédramatiser une situation complexe.

Pour autant, on peut lire, comprendre, être en accord, mais pas forcément intégrer dans ses cellules le concept. La mémoire ancestrale génétique, l'éducation, l'environnement, tout ce qui vient d'être magistralement évoqué précédemment dans ce sujet décidément très passionnant, fait que, "l'on ne peut faire boire un âne qui n'a pas soif" pour reprendre une métaphore qui s'illustre à elle seule sans commentaires.

Il ne suffit pas de se dire "je ne suis pas mon corps physique" pour que d'un coup, tout soit léger et limpide, il faut l'intégrer, l'infuser, le cristalliser, ne même plus y penser en fait, car plus on le martèle, et plus on manque de conviction intime.

Alors j'en étais là, depuis quelques lustres ^^ et puis soudain, ce matin à l'aube, après juste deux ou trois heures de sommeil, j'ai ouvert les yeux tous grands, au sens propre comme au sens figuré, et j'ai réalisé VRAIMENT que je n'étais pas mon corps physique, et là une grande envie de rire m'a prise, une envie de sauter partout comme un Zébulon, ou alors comme dans les 5 dernières minutes de l'inspecteur Bourel, frapper du poing dans ma main en disant: " Bon dieu, mais c'est bien sûr" :?:

Occupée tout le matin, j'ai ressenti un bonheur inouï à vaquer, et au supermarché j'ai même laisser passer du monde devant moi à la caisse ... pourquoi me presser, j'ai toute l'éternité :p

Je crois que je vais avoir un autre rapport à mon corps dorénavant. J'ai déjà progressé, et le Reiki est pour moi un révélateur précieux, une source d'évolution personnelle et spirituelle qui ne me trahie, ni ne me persécute jamais. Cette source de joie pétillante, il me plait de la partager ici ou là et l'envie de la transmettre est comme la vague qui vient de loin, traverse l'océan, ondule et prend son temps, mais elle arrive sur la grève un beau jour, inexorablement pour exploser dans la lumière en mille particules d'écume ...

_I_ >R<
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Tina
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Re: Identification au corps physique

Message par Tina »

Thierry M a écrit : Il vaut mieux apprendre à soigner ses blessures en leur portant amour et attention, plutôt qu'en remuant le couteau dans la plaie.
Elle me plait bien, cette phrase. Remuer le couteau dans la plaie était ma première réaction à "l'effet miroir" lorsque je me suis demandé quelle partie en moi était touchée pour m'entendre dire de quelqu'un: Je ne peux pas le voir. Et même en faisant des efforts pour y trouver des pistes à mieux me connaître il restait un arrière goût de culpabilité avant d'arriver à m'accepter telle que je suis. Mais "je ne peux pas le voir" peut dire aussi "je n'arrive pas à le voir", voir la beauté profonde de cette personne derrière ce qui peut déranger. C'est une question de reconnaissance, comme dans l'image de soi-même dans une glace. Nous avons besoin de reconnaissance et je tente de dire que d'avoir de la reconnaissance pour soi-même va de pair avec la capacité de reconnaître quelqu'un d'autre pour ce qu'il est au fond de lui, et à partir de là il n y a plus de dualité entre moi et l'autre.

Quand nous arrivons dans la vie nous apprenons à reconnaître le reflet de nous dans un miroir, puis à nous identifier à ce reflet. "Oh regardez, sur la photo, c'est moi." Le ressenti qu'on éprouve lorsqu'on se voit sur une photo de groupe est peut-être autant révélateur de l'image qu'on a de soi et la comparaison avec les personnes de côté et d'autre n'y change rien, qu'on les estime plus beaux ou plus moches que soi-même. Le simple fait "d'être" sur la photo ou non peut influencer le jugement de savoir si la photo elle-même est belle ou pas.

Mais pour revenir sur le "couteau dans la plaie", je pense qu'on peut s'autoriser à ne pas souffrir si on lâche l'idée que la "punition" est le seul moyen d'établir la justice. La "cause à effet" peut être tellement culpabilisante, alors qu'on peut y trouver des clés précieuses pour son développement, pour l'ajustement et non pour que "justice soit rendue". Si on apprend à se pardonner on est beaucoup plus léger pour affronter son dernier voyage sereinement et y entrevoir la possibilité d'un tremplin vers des jours meilleurs - ou le paradis, chacun selon ses convictions. Et peut-être peut-on arriver aussi à se dire que la souffrance, aïe ça fait mal - et alors, la douleur est, elle aussi, impermanente. C'est peut-être comme avec les pensées : plus on les chasse, plus elles ont tendance à revenir...
Thierry M a écrit : Il vaut mieux apprendre à soigner ses blessures en leur portant amour et attention, plutôt qu'en remuant le couteau dans la plaie.
Amour bien sûr et attention tendre, ne pas nier ses blessures ou les minimiser mais aussi faire un peu "moins attention" prendre du recul.
>V<
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Tara
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Re: Identification au corps physique

Message par Tara »

Je reviens du concert d'une personne dont j'aime beaucoup la voix : Chimène Badi

Lorsqu'elle est apparue sur scène je ne l'ai pas reconnue, j'ai cru qu'on nous jouait un tour.

Blonde, un rouge à lèvre pétant, les joues saillantes et 10kg de moins.

Il m'a fallu dix bonnes minutes pour amortir le choc et comprendre ce qu'il se passait en moi.

Inutile de vous dire combien j'ai pensé à ce post à ce moment là !

J'ai décidé de faire abstraction de ce que je voyais pour me concentrer sur le moment et le son de sa voix.

Vers la fin du concert je n'ai pas pu résister à venir vers le devant de la scène pour essayer de retrouver des bribes du visage de la Chimène que je "connaissais".
C'est avec quelques efforts que j'ai su reconnaître son regard, son sourire.

Moi, j'aimais ses cheveux châtains, ses boucles, son rouge à lèvre rose et son corps généreux. Je trouvais qu'il se mariait bien avec tous ses aigus et ses graves, la puissance et la passion qu'elle met dans ses chansons. J'aimais quand elle disait ne pas faire partie du star système, être ronde et bien dans sa peau.

J'ai encore quelques kilos de moins qu'elle, même aujourd'hui. Alors ce n'est pas un effet miroir. Ce n'est pas ce qui m'a tant plu chez elle.
Je la trouvais belle comme elle était, tout en elle m'émouvait.
J'ai bien cherché si elle n'évoquait pas pour moi une tante, qui sais-je, un personnage que j'aime bien et dont la stature me rappellerai la sienne.
Mais non. Je l'aimais comme elle était.

Dans une de ses nouvelles chansons, elle dit qu'elle est en équilibre sur un fil et qu'elle ne regarde plus en bas.
Avec les années on a bien sûr le droit de changer, de coiffure, d'opinion et tout le reste aussi si l'on en ressent l'envie et/où le besoin.
Mais avant, je la trouvais authentique, magnifique.

j'espère sincèrement qu'elle sera heureuse dans son nouveau corps très à la mode. ¦3¦

Tara >B<
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Martine
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Identification au corps physique

Message par Martine »

Bonjour Tara,

Ce qui suit est hors sujet, juste pour préciser que son changement n'est pas juste une raison "Star system".

Elle a eu de gros problèmes de santé (rénaux, je crois) et a dû changer totalement d'hygiène de vie. Dans cette épreuve, elle a laissé derrière elle 30kg.

Belle journée :)
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André Baechler
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Re: Identification au corps physique

Message par André Baechler »

Bonjour :O:

Merci pour vos partages. Cela me rappelle à une autre époque le blanchiment de Michael Jackson, ainsi que le lissage de son visage qui a fini par devenir livide et insipide. La seule manière de le reconnaître était encore sa voix ;)

Ceci démontre bien à quel point nous identifions l'être humain à son physique. Je me rappelle d'une période troublante pour moi il y a 15 ans où après m'être enveloppé au fil des années, j'avais choisi de perdre une bonne vingtaine de kilos pour retrouver mon poids actuel. Cet allégement et mon passage hebdomadaire à la tondeuse (coupe à trois millimètres) ont fait que de nombreuses personnes ne me reconnaissaient plus. Parfois j'avais l'impression d'être transparent lorsque je croisais quelqu'un que je n'avais pas revu depuis un an ou plus... ^^

Pour rester dans les souvenirs, je me rappelle qu'étant enfant je marchais en ayant l'impression que mon corps était une sorte de robot androïde que je pilotais de l'intérieur. Cette idée était tellement évidente et troublante à la fois, je conduisais déjà mon propre véhicule, bien avant même d'avoir passé mon permis de conduire (surtout ne le dites à personne ;) :p). Ainsi émerveillé, je me promenais longuement dans les rues, sur les sentiers, à la découverte de ce corps qui était pour moi un engin très sophistiqué qu'il me plaisait d'apprivoiser et de dompter. Du plus loin que je m'en souvienne, je n'étais pas mon corps, mais je l'aimais déjà pour tout ce qu'il me permettait d'explorer.

J'écoutais récemment un médecin neurologue reconnu qui affirmait être convaincu après tant d'années de recherches que l'esprit "habite" le corps et qu'il n'est en aucun cas assimilable à un ensemble de réactions chimiques et électriques à l'intérieur du cerveau. Il faut parfois du temps et de l'humilité pour reconnaître l'évidence. Comment un ensemble de connexions cérébrales serait à même d'éprouver des sentiments, des émotions, d'aimer et de composer les plus belles oeuvres que la terre ait connu ?

Il y a un peu plus de vingt ans, l'humanité prédisait que la prochaine décennie (les années 90) serait celle de l'intelligence artificielle, ce qui me faisait déjà hurler de rire :p La science et l'informatique qui progressaient à pas de géant allait d'après ces prédictions permettre aux ordinateurs de dépasser largement l'intelligence humaine ^^ Certains imaginaient déjà l'être humain à la botte de l'ordinateur, confiné dans le rôle d'exécutant.

Depuis, l'informatique est à peu près mille fois plus rapide et mille fois plus performante, mais pas l'ombre de la moindre intelligence artificielle à l'horizon... juste des machines programmées par l'homme, calculant bien plus rapidement que lui, mais toujours incapables du moindre sentiment ou de la moindre émotion...

Aujourd'hui, en terme de capacité et de performance, l'ordinateur à largement dépassé le cerveau humain, ce qui démontre bien que celui-ci ne peut être que le lien entre l'esprit (immatériel) et le corps physique. Aucun scientifique sensé et rationnel ne peut logiquement admettre que la mémoire et l'esprit soient le simple fruit de réactions chimiques entre neurones, cette vieille théorie est désormais obsolète. Il faut parfois que la science progresse pour en venir à invalider ses propres thèses...

Pour moi, le corps physique est (et a toujours été) une merveilleuse machine empruntée, le temps d'un passage sur terre...

¦3¦
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Camino
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Re: Identification au corps physique

Message par Camino »

Appréhender le détachement du corps physique est très intéressant dans un travail de clown. (ö)
"Caché" derrière un nez rouge, le plus petit déguisement du monde, on nez (ö) , ou on n'est plus notre corps tout à fait.
Avec des habits clownesques, on peut devenir carrément quelqu'un d'autre, et s'autoriser alors à exprimer ce que l'on retient par pudeur, par peur du qu'en-dira-t-on, par enfermement.
Dans la troupe dont je fais partie, il y a une femme très introvertie, et qui peut paraître vraiment mal dans sa peau tant elle se retient d’Être.
Lorsqu'elle est clown, elle explose :p , elle délire tellement qu'on est à chaque fois subjugué. Elle s'autorise à Être, ce qu'elle ne peut décemment pas faire dans sa famille bardée de règles et de principes.
Et c'est peut-être ce qui la sauve de la dépression.

Je me perçois souvent de l'intérieur, en clown bien sûr, mais aussi en situation "normale".
Grâce à tes mots, André, j'en prends conscience.
Mon corps agit parfois devant les autres mais moi, je suis tournée à l'intérieur >:D< , je suis ici et ailleurs.
Ce qui fait dire à certains que je suis souvent dans un autre monde ¦3¦ .
Suis-je tant mon corps que ça ?

Une autre question me travaille en ce moment :
Ne pas s'identifier à son corps est une chose.
Mais peut-on pour autant le mettre en danger, que ce soit dans le rapport à un autre corps, dans les choix de vie, les expériences que l'on veut mener, voire les négligences ?

(ö) ^T^
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André Baechler
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Re: Identification au corps physique

Message par André Baechler »

Camino a écrit :Une autre question me travaille en ce moment :
Ne pas s'identifier à son corps est une chose.
Mais peut-on pour autant le mettre en danger, que ce soit dans le rapport à un autre corps, dans les choix de vie, les expériences que l'on veut mener, voire les négligences ?
Ne pas s'identifier au corps n'exclut pas le fait de l'aimer et d'en prendre soin. Ceci dit, le fait de vivre est dangereux et je crois qu'on ne le dit jamais assez : Vivre tue ! '¬' ^^

Nos choix de vie, nos rapports à autrui, nos expériences de vie représentent un danger, mais je crois que s'en priver reviendrait à mourir avant l'heure :\ Un véhicule est fait pour rouler, pas pour être cloîtré dans un garage ;)

¦3¦
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sam
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Re: Identification au corps physique

Message par sam »

Etonnant, ce M. Hasard ...
Je pensais à ce post ce matin, et voilà qu'il est 'remonté' ...

Une question pour moi aussi.

Je ne suis pas mon corps, pas que mon corps.
Mais que dire du fait que je puisse ressentir dans MON corps, des sensations très fortes, liées à une personne avec laquelle je me sens en très grande proximité et communion d'âme ?
Ce phénomène est souvent évoqué pour les jumeaux.
Comment de telles sensations peuvent-elles passer de corps à corps, d'âme à âme, à des km de distance ?
Que dois-je apprendre de cela ?
Si vous avez une idée, je serais heureuse de vous lire :)

Belle journée à tous
:O:
Don't worry, be happy ;-)
Verrouillé

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