Identification au corps physique
Posté : 12.01.2012 12h23
Bonjour
En côtoyant le malheur des gens, je constate à quel point celui-ci découle de l'identification au corps physique (je suis grand, petit, blanc, noir, blond, châtain, mince, corpulent, beau, moche, ...). L'être humain n'existe bien souvent qu'à travers ce corps, que par le plaisir qu'il lui procure, niant totalement son impermanence, repoussant aveuglément ses limites et son vieillissement naturel. Plus l'être humain s'obstine dans cette démarche (chirurgie esthétique, "ravalement de façade" à outrance, ...) et plus il est profondément malheureux, devenant au fil du temps un être éteint et inexpressif, incapable de voir au delà de la physicalité.
Le déni de la mort, le besoin de vivre le plus longtemps possible en ayant toujours vingt ans... voilà un programme totalement ridicule et voué à l'échec. Alors pourquoi s'accrocher désespérément à cette illusion ? Pourquoi toujours tenter de freiner le temps, d'arrondir son âge vers le bas ? Comme il doit être triste de vivre dans cette obstination Ne serait-il pas préférable d'observer la réalité en face, aussi inconfortable puisse-t-elle paraître ?
A l'inverse, le bonheur ne consiste pas à nier son corps physique, mais à l'accepter et l'aimer pour ce qu'il nous permet d'expérimenter. Notre corps est un immense cadeau nous permettant d'explorer la vie terrestre dans la dualité. Mais bien évidemment, ce n'est pas ce corps qui éprouve des sentiments ou qui encore est capable d'amour au sens large. Notre esprit, notre âme, notre conscience l'habite (peu importe le nom que vous lui donnez), notre corps est un écrin, un réceptacle sacré accueillant la vie.
"Se préparer à mourir, c'est apprendre à mieux vivre", voilà une phrase que je répète inlassablement depuis des années. Se réconcilier avec la mort est sans doute la première étape consistante et incontournable de toute démarche sincère de développement personnel. Tout édifice construit sur la peur de mourir finira toujours par s'effondrer. Bien n'évidemment, je ne parle pas d'accepter intellectuellement cette issue, ni de se gaver de croyances afin de noyer le poisson, mais bien d'arriver à se réjouir de ce jour qui viendra, aujourd'hui ou dans un siècle, peu importe.
Cette vision n'a rien de morbide ou de macabre, je parle juste de l'acceptation et de l'intégration d'une réalité : "Se préparer à mourir, c'est apprendre à mieux vivre". La vie n'est que plus intense lorsque nous vivons dans la conscience qu'elle n'est pas une fin en soi. Plus moyen de placer toutes ses valeurs dans des futilités lorsque nous savons qu'elles ne sont que des grains de sable dans l'éternité. Autant choisir d'embrasser l'éternité plutôt que de se figer dans l'illusion de n'exister que par la matière.
Le mental humain est très habile à développer des stratégies afin de contourner la réalité, mais JAMAIS il ne la contourne réellement. Libre à chacun d'avancer ainsi dans cette impasse... ou alors d'ouvrir les yeux en s'éveillant à la réalité. Pouvez-vous vous aimer sincèrement en vous regardant nu dans le miroir en vous levant le matin ? Pouvez-vous accepter que ce corps va vieillir, se friper, que les cheveux vont virer au gris et tomber...? Pouvez-vous y voir l'étincelle brillant dans l'écrin qu'est votre corps physique ?
Voilà une petite réflexion sans doute bien inconfortable et pourtant tellement incontournable. Etre sincèrement en quête de soi exige l'authenticité de la démarche et il n'y a pas de formule partielle "tout confort"
Plein de soleil dans vos coeurs
En côtoyant le malheur des gens, je constate à quel point celui-ci découle de l'identification au corps physique (je suis grand, petit, blanc, noir, blond, châtain, mince, corpulent, beau, moche, ...). L'être humain n'existe bien souvent qu'à travers ce corps, que par le plaisir qu'il lui procure, niant totalement son impermanence, repoussant aveuglément ses limites et son vieillissement naturel. Plus l'être humain s'obstine dans cette démarche (chirurgie esthétique, "ravalement de façade" à outrance, ...) et plus il est profondément malheureux, devenant au fil du temps un être éteint et inexpressif, incapable de voir au delà de la physicalité.
Le déni de la mort, le besoin de vivre le plus longtemps possible en ayant toujours vingt ans... voilà un programme totalement ridicule et voué à l'échec. Alors pourquoi s'accrocher désespérément à cette illusion ? Pourquoi toujours tenter de freiner le temps, d'arrondir son âge vers le bas ? Comme il doit être triste de vivre dans cette obstination Ne serait-il pas préférable d'observer la réalité en face, aussi inconfortable puisse-t-elle paraître ?
A l'inverse, le bonheur ne consiste pas à nier son corps physique, mais à l'accepter et l'aimer pour ce qu'il nous permet d'expérimenter. Notre corps est un immense cadeau nous permettant d'explorer la vie terrestre dans la dualité. Mais bien évidemment, ce n'est pas ce corps qui éprouve des sentiments ou qui encore est capable d'amour au sens large. Notre esprit, notre âme, notre conscience l'habite (peu importe le nom que vous lui donnez), notre corps est un écrin, un réceptacle sacré accueillant la vie.
"Se préparer à mourir, c'est apprendre à mieux vivre", voilà une phrase que je répète inlassablement depuis des années. Se réconcilier avec la mort est sans doute la première étape consistante et incontournable de toute démarche sincère de développement personnel. Tout édifice construit sur la peur de mourir finira toujours par s'effondrer. Bien n'évidemment, je ne parle pas d'accepter intellectuellement cette issue, ni de se gaver de croyances afin de noyer le poisson, mais bien d'arriver à se réjouir de ce jour qui viendra, aujourd'hui ou dans un siècle, peu importe.
Cette vision n'a rien de morbide ou de macabre, je parle juste de l'acceptation et de l'intégration d'une réalité : "Se préparer à mourir, c'est apprendre à mieux vivre". La vie n'est que plus intense lorsque nous vivons dans la conscience qu'elle n'est pas une fin en soi. Plus moyen de placer toutes ses valeurs dans des futilités lorsque nous savons qu'elles ne sont que des grains de sable dans l'éternité. Autant choisir d'embrasser l'éternité plutôt que de se figer dans l'illusion de n'exister que par la matière.
Le mental humain est très habile à développer des stratégies afin de contourner la réalité, mais JAMAIS il ne la contourne réellement. Libre à chacun d'avancer ainsi dans cette impasse... ou alors d'ouvrir les yeux en s'éveillant à la réalité. Pouvez-vous vous aimer sincèrement en vous regardant nu dans le miroir en vous levant le matin ? Pouvez-vous accepter que ce corps va vieillir, se friper, que les cheveux vont virer au gris et tomber...? Pouvez-vous y voir l'étincelle brillant dans l'écrin qu'est votre corps physique ?
Voilà une petite réflexion sans doute bien inconfortable et pourtant tellement incontournable. Etre sincèrement en quête de soi exige l'authenticité de la démarche et il n'y a pas de formule partielle "tout confort"
Plein de soleil dans vos coeurs