Reiki et croyances
Posté : 22.02.2011 15h27
Bonjour à tous,
Je ne sais pas où placer ce post, je ne sais pas trop même s’il a sa place, mais j’ai besoin de partager : des questions … plutôt des contradictions que je relève et je me demande si d’autres les ressentent ou les ont ressenties à un moment donné de leur parcours…
Comment dire… C’est comme si en avançant, j’avais l’impression que quoiqu’on en dise, il y a bien un système de croyances partagées autour de la pratique du reiki qui pour faire court suppose de croire en Dieu (même si on lui donne un habillage, comment dire, moins « connoté religieusement» avec des termes comme énergie universelle ). Il n’empêche qu’on fait appel à une énergie (qui nous inclus certes) mais à qui on « demande » de nous apporter ce dont on a besoin, de guérir nos blessures, que l’on « remercie » des bienfaits apportés, etc… ce que l’on peut apparenter à une forme de prière finalement et puis de fil en aiguille, à vous lire il y a des choses qui reviennent dans les posts, cela semble aller de soi, être une évidence : des êtres incarnés et désincarnés, des guides, des anges, une vie avant la vie, une vie après la vie,… c’est logique finalement, sans cela on ne voit pas trop comment cette pratique énergétique prend sens et du coup, j’ai de plus en plus l’impression qu’intégrer le reiki dans sa vie suppose d’adhérer à ce système de croyances pour être cohérent ; pour moi c’est difficile.
J’ai pris conscience de ça suite à l’initiation : avant lors des soins je pouvais faire comme si… je n’avais qu’à me poser et laisser faire. Bien sûr je mesurais le côté « irrationnel » mais je ne m’y « confrontais pas » vraiment, j’avais le « beurre et l’argent du beurre » si je puis dire. Maintenant, je suis aux commandes et « j’appelle l’énergie », cela fait une grande différence. Je l’ai fait assez mécaniquement au début avec une phrase un peu stéréotypé et neutre, et puis je me suis surprise à y mettre de plus en plus « d’intention personnelle » et même à demander à être accompagnée par « mes guides ». Mais j’ai l’impression d’être « une autre » quand je suis dans cette dynamique. Je me sens très bien dans mes auto-traitements, je ne gamberge pas. C’est après que les choses se gâtent car je suis déstabilisée par l’impression d’une contradiction forte entre ce que « je fais » et le regard critique que je porte après en l’apparentant à de la « pensée magique ». Et pourtant, je continue… à entrer avec bonheur dans ma bulle reiki tous les soirs, à m’émerveiller des drôles de coïncidences.
Souvent, je voudrais que toutes ces pensées ne m’envahissent pas et en rester juste avec le reiki à cette première sensation d’amour qui me pénètre, m’enveloppe et me procure se sentiment de bien-être et d’unité avec l’univers… mais cela me semble difficile en fait.
J’ai par moment l’impression d’être embarquée dans un mouvement qui m’amène à devoir accepter toujours plus de choses irrationnelles à mes yeux. Je sais bien qu’André va dire que le reiki « n’oblige en rien » mais quand même je pense qu’en s’ouvrant au reiki, il y a des passages d’acceptation obligés et une certaine cohérence entre le mental et le cœur à trouver. Certains sont probablement plus préparés à ça que d’autres.
Je ne suis pas sure de bien restituer avec mes mots ce que je ressens, mais bon…
Bises à tous.
Je ne sais pas où placer ce post, je ne sais pas trop même s’il a sa place, mais j’ai besoin de partager : des questions … plutôt des contradictions que je relève et je me demande si d’autres les ressentent ou les ont ressenties à un moment donné de leur parcours…
Comment dire… C’est comme si en avançant, j’avais l’impression que quoiqu’on en dise, il y a bien un système de croyances partagées autour de la pratique du reiki qui pour faire court suppose de croire en Dieu (même si on lui donne un habillage, comment dire, moins « connoté religieusement» avec des termes comme énergie universelle ). Il n’empêche qu’on fait appel à une énergie (qui nous inclus certes) mais à qui on « demande » de nous apporter ce dont on a besoin, de guérir nos blessures, que l’on « remercie » des bienfaits apportés, etc… ce que l’on peut apparenter à une forme de prière finalement et puis de fil en aiguille, à vous lire il y a des choses qui reviennent dans les posts, cela semble aller de soi, être une évidence : des êtres incarnés et désincarnés, des guides, des anges, une vie avant la vie, une vie après la vie,… c’est logique finalement, sans cela on ne voit pas trop comment cette pratique énergétique prend sens et du coup, j’ai de plus en plus l’impression qu’intégrer le reiki dans sa vie suppose d’adhérer à ce système de croyances pour être cohérent ; pour moi c’est difficile.
J’ai pris conscience de ça suite à l’initiation : avant lors des soins je pouvais faire comme si… je n’avais qu’à me poser et laisser faire. Bien sûr je mesurais le côté « irrationnel » mais je ne m’y « confrontais pas » vraiment, j’avais le « beurre et l’argent du beurre » si je puis dire. Maintenant, je suis aux commandes et « j’appelle l’énergie », cela fait une grande différence. Je l’ai fait assez mécaniquement au début avec une phrase un peu stéréotypé et neutre, et puis je me suis surprise à y mettre de plus en plus « d’intention personnelle » et même à demander à être accompagnée par « mes guides ». Mais j’ai l’impression d’être « une autre » quand je suis dans cette dynamique. Je me sens très bien dans mes auto-traitements, je ne gamberge pas. C’est après que les choses se gâtent car je suis déstabilisée par l’impression d’une contradiction forte entre ce que « je fais » et le regard critique que je porte après en l’apparentant à de la « pensée magique ». Et pourtant, je continue… à entrer avec bonheur dans ma bulle reiki tous les soirs, à m’émerveiller des drôles de coïncidences.
Souvent, je voudrais que toutes ces pensées ne m’envahissent pas et en rester juste avec le reiki à cette première sensation d’amour qui me pénètre, m’enveloppe et me procure se sentiment de bien-être et d’unité avec l’univers… mais cela me semble difficile en fait.
J’ai par moment l’impression d’être embarquée dans un mouvement qui m’amène à devoir accepter toujours plus de choses irrationnelles à mes yeux. Je sais bien qu’André va dire que le reiki « n’oblige en rien » mais quand même je pense qu’en s’ouvrant au reiki, il y a des passages d’acceptation obligés et une certaine cohérence entre le mental et le cœur à trouver. Certains sont probablement plus préparés à ça que d’autres.
Je ne suis pas sure de bien restituer avec mes mots ce que je ressens, mais bon…
Bises à tous.