Bonjour
ambolik a écrit : quand je suis mal.... j'ai beau avoir les outils, les connaître.... quand je suis mal, une force magnétique me dissuade de les utiliser alors qu'il n'y a pas de moment plus approprié pour les utiliser.... c'est une lumière noire qui absorbe les mots, qui absorbe l'envie, sauf celle de douter...et de végéter... un "shoot" d'anti-vie qui paralyse et décolore l'esprit...
Ce sont souvent les cordonniers les plus mal chaussés, et ce que tu évoques se produit souvent en effet!
Il y a comme une léthargie, une anesthésie, un lâcher-prise qui dans ce cas n'est pas approprié à aller mieux, au contraire ...
Sans doute tout cela a t'il sa raison d'être, un besoin d'être identifié, nommé, pour ensuite, un beau matin savoir réagir et mettre en branle le bon procédé, avec ou sans outils Reiki, mais trouver l'étincelle qui ravive le mieux-être.
Je compare parfois les états-d'âmes d'un avant et après Reiki à un astronaute qui a connu des sensations mirifiques, vécus des moments hors du commun, emmagasiné des images merveilleuses, entraperçu un monde élargi de conscience et qui une fois revenu sur Terre doit reprendre une vie normale. Parfois cela l'entraîne vers une nostalgie telle que la dépression ou l'ennui le prenne gravement, ne voyant pas ce qui pourrait bien leur donner encore cette adrénaline et puissance de vie.
ambolik a écrit ::"A quoi bon appeler tes guides? A quoi bon appeler tes anges? Tu vois bien que tu ne ressens rien...et c'est bien normal, puisqu'il n'y a rien à ressentir...ça n'existe pas!!! C'est ce qu'ils veulent te faire croire, mais ça n'existe pas...!!! Pas plus d'ange que d'enfant intérieur!!! Ou bien alors, si tout ça existe, il faut croire que toi tu es puni, et exclu de la partie, parce que sinon, on t'aurait donné la perception...mais à ce que je vois, j'ai bien l'impression que tu ne ressens rien!!! Cœur de pierre, va! Pauvre corps de glace!!!"
J'ai eu cette sensation également, me disant "A quoi bon!"
Et puis en y réfléchissant bien, je me suis aperçue que je n’appelais pas bien, je devais marmonner dans ma barbe ( c'est une image
) ou alors le faire sans grande conviction, à tel point que mon ange gardien ou mon guide ne devait même pas avoir envie de venir voir cette petite geignarde.
Un jour, j'ai vraiment demandé avec mes tripes, à la limite de la colère, demandant des preuves, un signe, quelque chose qui me montre enfin ce que beaucoup perçoivent sans efforts ...
Le résultat est que je ne vois toujours pas plus, mais que d'autres ont reçu des messages pour moi, ne laissant aucun doute sur leur nature divine
A partir de ce moment, j'ai accepté de revivre des faiblesses, certes frustrée de ne pas être au top comme j'ai eu la chance d'être à certaines périodes de ma vie, portée par des événements ou des personnes déclics, j'ai compris que je devais puiser en moi et comprendre que j'étais seule à pouvoir dominer les grands axes de ma vie.
Paradoxalement, il m'arrive encore de penser que ma vie avant le Reiki était plus simple, mais sur l'échelle du bonheur et du libre-arbitre, il n'y a pas photo, c'est beaucoup mieux maintenant, car comme tu le dis si bien, la petite lueur de la flamme est là, et entretient un foyer d'espoir, de félicité et surtout d'une foi qui donne des ailes.
Parfois, je me demande si ce ne sont pas ces ailes qui poussent qui me donnent mal au dos ou qui atrophient mes articulations de membres inférieurs
et je voudrais aussi me réveiller le matin et sauter du lit comme une gamine pour courir à la fenêtre voir le temps qu'il fait
¦¦¦
Au lieu de cela, je dois assurer mes pas et m'accrocher aux ridelles et non pas aux rideaux
et prendre pleinement conscience de l’apesanteur de notre atmosphère terrestre
Rien n'arrive par hasard, et moralement et spirituellement, le chemin est doux et s'affirme, cette conviction est profonde et j'accepte de ne pas vivre certains ressentis ou recevoir certains messages "en live", parce que j'ai sans doute une autre compétence à mettre en place, une utilité au service des autres et de moi-même
Lors de mes enseignements, l'énergie circule, et je sais que dans ces moments l'accompagnement est là, merveilleux, palpable, enveloppant, mais comme me disait André, on ne peut pas enseigner 24h/24
et l'on doit sublimer cette force pour en faire un art de vivre au quotidien.
Le chemin n'est pas forcément facile, mais le chemin est le bonheur
...