Bonjour Ebg
Ce post initié par Véro est aussi ouvert à tout le monde
Je vais sans doute me permettre de parler un peu de la thyroïde, car bon nombre de personnes opérées sont encore très mal, et théoriquement, elles ne devraient pas.
Si une chose est bien réalisable, c'est bien celle d'être en forme après avoir laissé partir son papillon ( nom donné à la thyroïde). La clé est de trouver un bon endocrinologue, ou à défaut un médecin généraliste suffisamment ouvert à l'idée que pour aller bien avec une thyroïde défaillante, ou plus de thyroïde du tout, il ne suffit pas de se contenter de chiffres "dans la norme".
Si l'état général est correct, alors oui, on peut se contenter de la norme, mais une personne fatiguée à l'extrême, en situation d'épuisement et de stress moral proche de la dépression, souffrant en plus de malaises, de crampes diverses ou de douleurs diffuses, et bien la norme ne suffit pas.
Il faut tenir compte du ressenti, et modifier petit à petit le dosage, jusqu'à obtenir un confort de vie.
Le dosage de lévothyroxine de synthèse est fonction du poids et de l'assimilation constatée. Celle-ci se fait par le foie, d'où en première intention, lorsque l'on constate que ça ne va pas, c'est de faire une cure de détoxifiant du foie. Il existe le radis noir, et d'autres plantes qu'ils suffit de demander auprès de votre pharmacien ou de votre herboriste préféré.
Si rien ne s'améliore, c'est qu'il faut une aide à la machine qui a du mal à transformer son carburant pour le brûler ensuite. Il existe pour cela une molécule active qui donne de l'énergie immédiate en relais de ce qui met davantage de temps à venir. Il est bien sûr utile de prendre ses apports, le plus régulièrement possible, afin de ne pas soumettre son organisme à un manque.
Votre petite pilule de lévothyroxine est aussi précieuse que la prunelle de vos yeux, et elle met une semaine à faire de l'effet, donc, un cachet oublié le 3 du mois, vous plongera dans la défaillance le 10 suivant! De même après tout changement de dosage, inutile de faire un contrôle sanguin avant 6 semaines de ce même dosage, car c'est tout ce temps qui est nécessaire au corps humain pour équilibrer et prendre en compte l'efficacité du dosage.
Il est donc primordial de se surveiller comme le lait sur le feu, dès lors que l'on commence soit à prendre rapidement du poids sans raison valable ( 3 kg en quelques jours par exemple), soit à se sentir complètement fatigué, soit à ne plus avoir de goût à rien, à pleurer facilement, à se laisser envahir par le découragement, le défaitisme, les idées noires, avoir des sautes d'humeur ou envie de tout envoyer balader.
A l'inverse, l'hyperthyroïdie plonge la personne dans une frénésie de mouvements, provoque des sudations, des tremblements, de la tachycardie ( coeur qui s'emballe) stress, amaigrissement, problèmes aux yeux etc...
C'est quelque chose de très difficile à vivre, pour soi et pour l'entourage, et la plupart du temps, on nous laisse entrevoir, une ménopause, un surmenage professionnel, une famille à charge, ou pire, un manque de motivation, une paresse, et une invitation à faire un effort alimentaire, sous-entendu, d'arrêter de se gaver, la seule explication possible au surpoids.
Dès que l'on tombe en hypothyroïdie ( ralentissement de toutes les fonctions) ou hyperthyroïdie ( accélération de toutes les fonctions) il faut du temps pour enrayer le mécanisme, alors il faut réagir rapidement, et INSISTER auprès du médecin pour avoir une prise de sang plus complète que la traditionnelle TSH et T4. Il faut la T3 et si on vous la refuse, demandez au laboratoire de vous la faire quand même. C'est honteux de devoir la payer de sa poche, mais ça vaut le coup pour la suite.
Je vais arrêter là, car vous aurez deviné que je pourrais en parler des heures. C'est un sujet qui me fait facilement sortir de ma nature posée, car je trouve tellement dommage de ne pas aider les personnes en souffrance, alors que c'est si facile de le faire.
Je propose à toute personne concernée de me contacter par messagerie privée si elle désire avoir des informations complémentaires.
Je ne suis ni médecin, ni actionnaire chez le laboratoire qui fabrique la molécule, juste une personne qui a oeuvré quelques temps au sein d'une association de malades de la thyroïde, en lien avec des personnes compétentes pour aider et expliquer que les dysfonctionnements ne sont pas une fatalité, et que le temps perdu en recherche d'équilibre du bon dosage est préjudiable à l'ensemble de l'équilibre du corps humain.
Et pour le Reiki, il est bien sûr souverain pour se reconstruire une belle santé, mais il ne fait pas de miracle, et si au lieu de donner du bon foin à son âne, on lui donne un poignée de clous, il ne pourra jamais donner le meilleurs de lui-même
Courage, et je reste à votre écoute
Annie